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Le suivi des immobilisations

Commentaire d'arrêt : Le suivi des immobilisations. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Novembre 2018  •  Commentaire d'arrêt  •  577 Mots (3 Pages)  •  602 Vues

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CHAPITRE 2 – LE SUIVI DES IMMOBILISATIONS

I – LE CALCUL DES AMORTISSEMENT

  1. La notion d’amortissement

Les actifs immobilisés sont des biens durables. Ils ont le plus souvent une durée de vie limitée. Leurs coûts initial doit donc être réparti sur les années d’utilisations au moyen de l’amortissement

L’amortissement est donc une technique qui permet la répartition de la valeur initiale d’un bien durable en fonction de son utilisation probable, le degrés d’utilisation est l’indicateur fondamental de l’immobilisation. Ainsi plus un bien est usé et moins on peut espérer l’utiliser à l’avenir. Ceci explique qu’à l’inverse certaines immobilisations suite à leur utilisation ne perdent pas de valeur, ainsi les terrains, certains actifs incorporels comme le fond commercial ne sont pas concernés par l’amortissement toutes comme les immobilisations financières. Les règles comptables imposent aux entreprises de mentionner dans leurs bilans la valeur d’origine des immobilisations mais également le montant des amortissements existant à la clôture de chaque exercice  

  1. Les paramètres à repérer

Pour élaborer un plan d’amortissement il est indispensable de repérer les informations suivantes :

  • La base d’amortissement : il s’agit à priori de la valeur pour laquelle l’immobilisation apparaît dans le compte de l’entreprise, lorsque l’entreprise est capable d’identifier avec fiabilité une valeur résiduelle à la fin de la durée d’utilisation,

Base d’amortissement = à la valeur d’acquisition (initial) - la valeur résiduelle

[pic 1]

  • La durée : elle doit correspondre en théorie à la durée réelle de l’utilisation du bien, cette durée repose sur plusieurs critères : l’intensité dans l’utilisation qui entraînera une usure plus ou moins rapide

  • L’obsolescence : c’est à dire la baisse de performance simplement en comparaison de celle des biens neufs ce qui peut inciter ou obliger à les remplacer
  • La politique de renouvellement : elle peut pousser l’entreprise à conserver ses immobilisations plus ou moins longtemps, indépendamment des autres éléments
  • Le rythme de consommation des avantages : cette expression désigne la façon dont l’entreprise retire l’utilité de l’immobilisation qu’elle possède. Il sera alors nécessaire d’identifier un indicateur (unité d’œuvre) qui permettra de mesurer le mieux possible ce rythme

Exemple d’indicateur : le kilométrage, volumes traités, quantités fabriqués

Ce qui importe c’est de traduire le plus fidèlement possible le rythme irrégulier de la dépréciation (perte de valeur)

  • Le mode de calcul : cette expression désigne la méthode de la plus représentative permettant de calculer l’amortissement d’un bien, il existe différentes méthodes.

Le mode linéaire

Le mode variable

Le mode dégressif

Il s’agit de la situation la plus fréquente.

Il consiste à répartir la valeur à amortir proportionnellement à la durée.

Il est basé sur les unités d’œuvre.

L’amortissement annuel est proportionnel au rythme de consommation de l’unité d’œuvre choisie.

Il s’agit, au sens strict, d’une méthode de calcul basée sur des règles fiscales (le but est de bénéficier d’un avantage fiscal)

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