Le pouvoir et la liberté

« La liberté est la possibilité de faire ce que l’on veut sans contrainte et de ne pas être soumis à une tiers personne »,  c’est une conception largement répandue de la liberté. On peut alors se demander qu’elles sont les conditions pour acquérir une liberté total, la possession du pouvoir semble alors être une bonne solution. Le pouvoir dont nous parlons ici n’est pas celui d’un président d’une démocratie, en effet il a certes du pouvoir mais il n’est pas total car il dépend du peuple et de ses assemblées,  mais de celui du dictateur, du tyran qui ne rend de compte ni au peuple ni à une quelconque assemblé et qui semble alors être bien plus libre que ses sujets.

Cependant, la détention du pouvoir permet-elle vraiment d’être totalement libre ?

Nous verrons d’abord qu’il semble que oui, celui qui détient le pouvoir est plus libre mais que cette liberté à ses limites avant de préciser la relation nécessaire au pouvoir pour être libre.

A l’évidence il semble que oui : celui qui détient le pouvoir dispose d’un moyen décisif pour faire ce qu’il veut.

Un tyran n’est soumis à aucune contrainte extérieure, possédant tous les pouvoirs, il peut alors contraindre tous ceux qui lui sont soumis à lui obéir. Cela lui permet donc de faire travailler d’autres personnes à la réalisation de ses désirs personnels et donc de pouvoir obtenir ce qu’il désir sans avoir à y travailler lui même, il est alors libéré de n’importe quelle labeur et peut réaliser tous ses désirs.

De plus l’influence liée à sa position, à son pouvoir, interdis quiconque de contredire sa pensée sous peine de sanctions tel l’emprisonnement, la torture ou bien la mort comme la bien montré les régimes totalitaires fascistes du 20ème siècle.  La parole du tyran devient alors absolue, inconstatable,  il est libéré de toutes contraintes concernant ses idéaux, et jouit d’une entière liberté de penser.

De part sa position, ses désirs prévalent sur ceux des autres.  Il saurait alors exclus qu’il manque de quoique ce soit, tous ses besoins seront pourvues qu’il soit vitales ou superficielles, il ne manquera alors jamais de biens matériels comme la nourritures, des habits ou encore un logement comme le pourrait certains, voire la totalité de ses sujets à la même période.

Enfin, peu importe la gravité d’un acte,  peu importe son caractère mauvais, un tyran n’aura jamais à faire face à ses conséquences néfastes. Disposant d’un  pouvoir total il est exclus qu’une quelconque sanction lui soit imposée, il jouit alors d’une liberté d’actions parfaite et n’est pas soumis au lois.

Le tyran est donc plus libre que ses sujets.  Sa liberté est-elle pour autant sans limite ? Non, ce n’est pas vrai.

Un tyran est certes capable d’imposer sa volonté sur les autres, les faisant travailler pour lui cependant une révolte populaire n’est pas à exclure, et, si elle réussit, le tyran pourrait perdre tout pouvoir et par une volonté de revanche du peuple être privé de liberté voir, de manière plus probable, tué comme la montré notre histoire française constellée de révolution contre des rois ou empereur.

Un tyran peut imposer sa pensée mais tous ne l’adopteront pas forcément. Arborant une façade, certains, même parmi les proches du tyran, pourraient comploter contre lui, le pouvoir étant source de convoitise. Cela condamne donc le détenteur du pouvoir à une certaine paranoïa si il souhaite conserver sa position.

Si il fait prévaloir sa personne sur les autres, si il commet des actes normalement répréhensibles il attirera sur lui la haine de son peuple et même si il n’y aura pas nécessairement de révolte générale, certaines personnes pourraient s’assembler dans des groupes faisant résistance au pouvoir du tyran. Cette résistance, comme l’a montrée les FFI durant la seconde guerre mondial, limitera le pouvoir du tyran, imposa ainsi des limites à son pouvoir et donc à sa liberté.

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