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Le désir n’est pas source de bonheur ? Pourquoi ?

Commentaire de texte : Le désir n’est pas source de bonheur ? Pourquoi ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Octobre 2019  •  Commentaire de texte  •  1 965 Mots (8 Pages)  •  710 Vues

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Le désir n’est pas source de bonheur ? Pourquoi ?

Dans cet extrait Le monde comme volonté et comme représentation, Arthur Schopenhauer répond à cette question. Pour Schopenhauer le désir est la principale cause de nos malheurs. C’est le désir insatisfait qui nous procure une peine perpétuelle. Le désir serait un manque, un vide, une privation dont il y aurait zéro solutions. On n’est pas libre face au désir selon l’auteur.

Le désir, selon la vision pessimiste de l’auteur, c’est une contrainte qui s’impose à l’homme comme une volonté inconsciente et qui mène à une poursuite sans fin de solutions, c’est-à-dire une quête de solutions.

Pour tous, le moyen qui peut nous amener au bonheur c’est la satisfaction de nos désirs. Si tous nos désirs sont satisfaits alors nous pouvons être heureux. Désirer est-ce la voie du bonheur ? Le bonheur serait synonyme de désirs satisfaits. Seulement, lorsqu’on observe la vie des individus on se rend compte que désirer c’est plus souvent souffrir et être déçu. Alors le bonheur n’est plus synonyme de désir ? Sommes-nous heureux quand on est satisfait ? Et après ? Le désir est une souffrance sans solution ? Sommes-nous libres du désir ? Ou est-ce que le désir s’imposerait aux hommes ? Le désir serait une chaine qui lirait les hommes au malheur ? Ne peut-on pas trouver une once de bonheur dans le désir ? Alors le désir est semblable à une fatale condamnation ? Quel chemin prendre pour arriver au bonheur absolu ?

On défendra l'idée pessimiste de l'auteur dans ce devoir que le seul bonheur qu'on puisse espérer est la fin de nos souffrances liées au désir. Nous verrons dans une première partie que le bonheur est impossible à cause de nos désirs insatisfaits puis nous démontrerons que nous sommes enchaînés au désir et qu'il faut trouver une solution pour atteindre la plénitude.

Dans cet extrait Schopenhauer a une vision pessimiste des désirs. Effectivement, il n’est pas anodin de penser que pour être comblé de plaisir il faut être comblé de désir. Or, l'auteur pense totalement le contraire. Désir étymologiquement veut dire : l’absence d’une étoile. Pour dire les choses autrement, le désir est un manque, une privation, un vide de quelque chose. Si nous désirons un objet c’est parce que nous nous ne le possédons pas alors nous en avons envie. Un être peut ressentir du plaisir lors de la satisfaction de son désir ou alors il peut éprouver de la peine si son désir est insatisfait. Ce plaisir est du à une coïncidence avec l’objet alors que la peine est due à l’éloignement avec l’objet. Une fois notre désir satisfait on peut se voir appréhender c’est-à-dire être anxieux que quelque chose arrive à notre objet. Schopenhauer explique également la notion de besoin. Un besoin est lié avec un objet et il peut être vital c'est-à-dire qu'il est enraciné dans le corps humain c'est d'abord une sensation qui nous amène à une pensée. En d'autres termes, la faim et la soif sont des besoins vitaux, lorsqu’on ressent cette sensation de faim on comprend ainsi qu’on a un petit creux. Un besoin est donc une nécessité.

L’auteur s’efforce de montrer que chaque désir, n'importe lequel est une souffrance pour les hommes. Le désir de prendre jamais une forme de bonheur de plaisir à l'inverse ils amènent une peine perpétuelle. Nous sommes habitée par une multiplicité de désir qui la satisfaction est sans cesse repoussée, la satisfaction est alors impossible. Selon l'auteur nous serions jamais satisfait de nos désirs tout au long de notre vie. Nos désirs demeurent insatisfaits.

De plus, si un désir est satisfait, un autre manque se créé et un nouveau désir apparait et ceci à chaque fois. Nous pouvons affirmer que ce renouvellement est comparable à un cycle vicieux où chacun de nos désirs nous rend malheureux. La satisfaction dans en son fond c’est une déception. Effectivement, si un de nos désir est satisfait on se rend compte peu à peu qu’on est déçu de ce plaisir mais nous désirons toujours ainsi les autres désirs sont alors des déceptions non reconnues. La satisfaction d'un désir accroît notre manque et notre souffrance. D'ailleurs bien d'autres désirs ne sont pas satisfaits qui sont plus douloureux et qui ne cesse de nous harceler. Tout plaisir est compromis par la satisfaction des autres désirs. Ainsi si aucun désir n’est pas satisfait on ne peut pas être heureux ? Selon Schopenhauer, tous nos souhaits ne sont pas satisfaits donc nous sommes jamais heureux longtemps et de façon durable. En effet le plaisir est éphémère car la satisfaction fait renaitre un nouveau désir et elle n’est que de courte durée. Nous passons plus de temps à espérer que d'être heureux de la satisfaction d’un seul désir car les autres désirs insatisfaits compromettre notre plaisir. De plus les exigences de nos désirs sont innombrables alors que la satisfaction est très mesurée et très rare et le plus souvent la satisfaction ne répond pas à nos exigences. D’autre part, le plaisir est illusoire car lorsqu’on pense être comblé un autre manque se crée et par la suite un nouveau désir. Par ailleurs, lorsqu’on est comblé peu à peu on est lassé de ce plaisir et on en veut toujours plus. C’est donc bien un cercle infini de manques, de privations, de besoins, de désirs et de souffrances.

Schopenhauer illustre sa réflexion avec l'exemple d'un mendiant. Effectivement, un mendiant désire la richesse, ainsi lorsqu'il reçoit quelques sous cela lui procure du bonheur mais cela ne dure pas longtemps car de lendemain il revient à la réalité : c’est un mendiant. En d'autres termes, un individu qui est privé d'un objet va non le désirer, le désir n'est pas défini dans le temps cela peut durer un jour pour y arriver. Ainsi selon Schopenhauer, le fait de

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