Le désir est-il par nature illimité?

BOUSSELHAM Soukayna                                                                 TS°6

Le désir est-il par nature illimité?

        Le désir est un fait humain auquel ont ne peut échapper au cours de notre existence. Il est l'essence même de l'Homme, sans désirs il n'y a pas de vie et sans vie il n'y a plus d'existence. On perçois le désir comme une tendance qui porte à vouloir obtenir un objet connu ou imaginé, de façon courante il est rare d'entendre une personne employer le mot "désir" outre le cas d'un désir sexuel, le verbe "désirer" est plus commun sous la forme soutenu de "vouloir". Néanmoins le désir induit un manque il peut être synonyme d'irrationalité,une source de troubles incessant, il semble alors tout à fait légitime de se demander : Dans quelle mesure pouvons-nous percevoir le désir comme insatiable ? Le désir est-il de sa propre nature d'être illimité ou c'est l'Homme qui le rend sans fin ?

Les désirs peuvent être influencés par la société qui sans cesse propose des nouveautés qui impacte sur l'Homme et induisent des désirs parfois incontrôlables chez certains consommateurs, comme par exemple les acheteurs compulsifs, en achetant l'article désiré l'individu comble le manque, mais ne satisfait pas le désir puis-qu’à la vue d'une autre article le désir reprend. Un désir comblé n'est pas obligatoirement satisfait, car il est susceptible de renaître, on pourrait donc vite penser que le désir est en fait illimité puisqu'il renaît sans cesse, ne peut s'éteindre. Néanmoins la réalité rattrape bien souvent les désirs. Mais est-ce que les désirs ne seraient pas là pour sans cesse repousser ces limites justement fixées par notre réalité ?

Posséder l'objet désirer ne content pas le désir, la possession de l'objet supprime seulement le désir de l'objet, on ne peut le désirer puisqu'on le possède, mais une fois l'objet obtenus, nous nous mettons à désirer autre chose, en fait le désir ne porte pas sur l'objet matériel en lui même mais éventuellement sur ce qu'il apporte en tant que désir qu'en tant qu’accessoires plus ou moins utile.

Par définition, illimité signifie qu'il n'arrête jamais d' advenir, donc le désir faits en sorte que  ce que nous pouvions considérer à première vue comme une limite soit rapidement dépassé avec auparavant un refus de cette limite par l'individu. L'illimitation est synonyme d 'excès, de démesure on a là une abolition du sens même de la limite.

Il est vrai que tout excès est mauvais pour nous Homme, et le désir ne déroge pas à la règle, puisqu'un excès dans un désir quelconque peut être source de frustration puisque le désir étant en excès il ne peut être réalisé, et on là une forme de déception toujours plus montant.

Il est vrai que certaines personnes désirs des choses dont elles n'ont pas l'utilité, il peut alors se cacher derrière ces désirs insensé un vide en soi, un  vide qui même avec la réalisation des désirs les plus vains ne serait être combler. Des désirs qui ne cessent de se multiplier peuvent traduire une solitude qui tente d'être combler par tout ces désirs. Cependant une fois l'objet de convoitise obtenus, l'attirance autrefois porté pour cette chose est bien moindre, ce qui se transforme en cercle vicieux qui tend à une incessante.  

        Le désir est source de frustration, il peut être comparé au supplice des Danaïdes issus de la mythologie grecque, des femmes avait tués leurs époux elles ont donc étaient condamnées à remplir un tonneaux percé aux Enfers. Cette punition est interminable, elle est tend vers l'infinité puisque sans cesse le tonneaux se remplie et sans cesse il se vide, ne serait-ce pas plus judicieux de se contenter de ce que contient le tonneaux plutôt que d'éternellement cherche à le remplir.

On peut devenir esclave de nos propres désirs, si on ne parvient pas à assouvir un désir, une frustration incessante né alors et une certaine obsession dans certains cas maladive s'installe, le désir qui peut être vu comme positif et amenant une satisfaction une fois accomplît est ici perçus comme une force destructive de l'individu, force à laquelle il ne peut se soustraire. L'individu semble être comme hypnotisé par ce qu'il désir, il ne finis par penser qu'à ça, c'est une obsession, il est troublé jusqu'à en parler constamment, on pourrait même parfois assister à une aliénation. Dans certains cas où ce que l'on désir est nocif pour nous où même nuit à notre entourage, ces désirs finissent par se traduire en une « maladie » tel que les toxicomanes ou encore les alcooliques.

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