Le Travail est l’œuvre de notre liberté
Dissertation : Le Travail est l’œuvre de notre liberté. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar juliette.lico • 19 Mars 2021 • Dissertation • 1 135 Mots (5 Pages) • 851 Vues
Devoir de Philosophie
Texte 2 p 367 : Le Travail est l’œuvre de notre liberté
Lico Lalie TG01
Durant sa vie, un Homme est souvent confronté au travail, et perçoit cette activité comme un fardeau, plutôt qu’un effort épanouissant. Malgré le fait que le travail se présente comme une nécessité naturelle et sociale au sein de notre société, Kant nous propose une version différente de l’effort, vue comme une action gratifiante et permettant notre liberté, comme il le défend dans son ouvrage Idée d’une histoire universelle au point de vue de cosmopolitique parut en 1784. Le travail est-il l’œuvre de notre liberté, ou plus précisément, est-ce à force de travail que l’homme prend conscience de sa liberté ? C’est ce que l’auteur propose de nous expliquer en trois parties.
Kant commence en se questionnant sur l’origine du travail humain. Celui-ci proviendrait d’une nature qui semblerai s’être complu à sa plus grande économie. Puis, il explique, pour quelles raisons, l’effort est une nécessité laissée par la nature. Et enfin, l’auteur se demande s'il est possible d’éprouver la félicité grâce au travail.
Explication de texte :
Le travail, définie comme l’activité par laquelle l’homme transforme la nature pour initialement subvenir à ses besoins, et tout d’abord une nécessité pour l’homme qui est le seul animal possédant “la raison et la liberté du vouloir”. En effet, aucun autre animal, n’a d’aussi grande facultés à connaître, discerner le bien et le mal ou le vrai et le faux, bien juger, et nul autre n’est doué de libre arbitre. Cette dotation exceptionnelle provient de la nature ; celle qui a créé et façonnée l’ensemble des êtres vivant, et qui aurait de façon volontaire muni l’homme de ces facultés uniques.
Effectivement, la nature ne produit pas d’éléments superflus et inutiles, mais se contente de donner à l’homme le strict nécessaire, grâce auquel il pourra survivre. Ainsi, l’homme est doté de raison et de la liberté de volonté, par pure intention de la nature, qui a indiqué son “dessein” en souhaitant que les actions des hommes dépassent l’instinct animal (ensemble de réactions encrées héréditairement dans l’individus et qui sont commune à tous les êtres de l’espèce) ou une certaine “connaissance innée”, qui ne se résout que dans l’idée d’une coopération entre la sensibilité et l’entendement ; au contraire, le travail de l’homme doit être le fruit d’une réflexion, régi par l’esprit humain, qui a fait le choix d’accomplir cet effort. C’est de cette façon que la survie de l’être humain résulte de son travail et de ses créations qu’il choisit ou non de faire, et donc, non pas d’une simple impulsion irraisonnée, celle qui guide les actions des autres animaux.
L’homme ne peut donc pas se contenter de vivre avec les éléments bruts tels qu’ils sont présents dans le milieu de vie naturel : élément qui n’a donc subit aucune modification par l’homme. Mais au contraire, l’individu doit “tout tirer de lui-même", il doit donc façonner de ses mains les outils qui lui assureront la survie, “ses moyens d’existences”, comme par exemple un “habillement” qui va lui tenir chaud.
Le travail de l’homme est donc le fruit d’une nécessité, livré par la nature, par ce que l’homme a été doué de raison et de liberté de vouloir, il est donc nécessaire pour lui de façonner des outils visant à améliore son quotidien. Mais, le travail reste tout de même une contrainte, puisque la nature démunie de façon volontaire l’homme, en le privant de ce que l’on peut qualifier de “défense extérieur”, alors que tous les autres animaux en possèdent. Sans intervention volontaire de l’homme, celui-ci ne peut donc pas assurer sa conservation.
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