La vérité vaut-elle le coup d'être recherchée ?

Sujet : La vérité vaut elle la peine d’être recherchée ?

Quand j’étais petit j’avais deux lapins, qui sont mort prématurément de maladie, et ce sont donc mes parents qui se sont occupés de leurs cadavres. Lorsque que je suis rentré chez moi et que j’ai demandé à mes parents où est ce qu’ils avaient mis les corps, ils m’ont dit qu’ils étaient montés à notre maison de campagne et qu’ils les avaient enterrés dans la forêt. Mais quelques temps après j’ai eu des doutes et leur ai redemander s’ils l’avaient vraiment fait et ils ont finis par m’avouer qu’ils avaient en fait jeter les cadavres dans la poubelle. Cela m’a fait de peine, et je pense que j’aurais préféré croire qu’ils étaient enterrés dans la forêt plutôt que de les savoir au milieu de détritus. Cette anecdote nous amène à nous poser une question, la vérité vaut elle la peine d’être recherchée ?

La vérité à deux idéals, un idéal moral, ne pas cacher la vérité, ne pas mentir et un idéal de connaissance, le savoir absolu sur le monde, les choses qui nous entourent et sur nous, les Hommes. C’est l’adéquation entre le réel et la pensée. Le fait de se demander si cette vérité « vaut la peine » d’être recherchée, questionne se le fait que cette vérité n’est peut-être pas toujours utile, ou que le travail qu’on se donne pour l’atteindre n’est pas remboursé par la découverte de cette vérité.

On peut donc se demander si la vérité est nécessaire à l’homme quoi qu’il en coute ou si alors le prix à payer pour cette vérité est trop cher. Mais si on est dans ce dernier cas, alors bon être un philosophe ou un scientifique ? Leur travail est-il inutile ? Nous commencerons par voir que la vérité peut être néfaste, puis nous demanderons si cette vérité est réellement accessible par l’homme, pour finir nous verrons que la vérité est une nécessité pour l’homme.

En effet la vérité peut être néfaste. Tout d’abords la vérité peut faire plus de mal que de bien et parfois il est préférable de rester dans l’illusion car la découverte de la vérité ne pourrait que nuire au bonheur. Par exemple prenons une personne qui croit au paradis et qui a donc passé sa vie à essayer d’être une bonne personne et à refréner ses envies par crainte de ne pas accéder à ce dit paradis. Partons aussi du principe que le paradis n’existe pas et qu’il n’y a rien après la mort. Si avant sa mort elle apprend, par une quelconque manière, que le paradis n’existe pas, elle sera détruite et passera la fin de sa vie à se lamenter sur tout ce qu’elle s’est interdite pour gagner sa place au paradis. Alors que si elle ne l’avait pas appris, elle aurait passé la fin de sa vie, heureuse, en pensant au séjour céleste qui l’attendait. La notion de mort peut faire peur à tout le monde et pour certaine personne l’illusion, qui est rassurante, est préférable à la vérité.

Enfin la vérité peut être dangereuse pour l’individu. La découverte d’une vérité, qui va à l’encontre de l’opinion public, par un individu peut faire de lui un fou, ou quelqu’un dangereux pour la société. Il sera alors exclu ou alors pire, châtié, à cause de ses propos. La vérité peut donc être dangereuse pour l’individu, comme pour Socrate en -399, qui fut condamner à mort à cause de sa philosophie. On peut aussi retrouver la notion d’exclusion dans l’allégorie de la caverne, quand Platon évoque l’éventualité que, l’homme ayant atteint la vérité retour auprès des siens, et qu’il n’ait alors plus sa place là-bas, qu’il soit la risée de tous.

Mais peut-on prétendre à la vérité ? En effet on ne peut être sûr que ce que nous percevons est la réalité. Par exemple certains oiseaux sont dotés de la magnétoréception. Grace a ce sens supplémentaire par rapport à l’homme, ils perçoivent le monde d’une manière différente. Comment savoir alors, qui de l’homme ou de l’oiseau perçoit la réalité telle qu’elle est ? Si nous ne

...