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La société doit elle rendre les gens heureux ?

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Par   •  14 Mars 2017  •  Dissertation  •  692 Mots (3 Pages)  •  931 Vues

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Dissertation

La société doit elle rendre les gens heureux ?

Pour répondre à cette question «  la société doit elle rendre les gens heureux », nous allons nous interroger sur : qu’est ce que le bonheur ?  Existe- t-il réeelement ? qu’est ce que la société ? la société est elle contre le bonheur ? le bonheur est il comme un désir ? cherche t-on réelement a etre heureux ?

 Tout d’abord, la société désigne en premier lieu tout groupement d’individus, dépendant les uns des autres et agissant selon des schèmes communs, des buts, ainsi que de valeurs.

En ce sens, il est possible de parler de sociétés animales. Pourtant, le plus souvent, le terme de société désigne exclusivement les groupements humains caractérisés par leur dynamisme, leur capacité à changer, à évoluer, à se donner de nouvelles formes et de nouvelles règles, à se doter d’institutions, etc. Lorsque l’on traite de la société, il semble difficile de ne pas faire intervenir la notion d’individu

Le bonheur, lui, désigne un événement favorable, un sentiments susciter en nous. Il renvoi à un état permanent de parfait contentement, de plénitude. Le bonheur est aussi  la fin la plus haute, une fin que l’on recherche pour elle-même, une fin en soi. Si l’on se fie au sens commun, on pourra alors penser que le bonheur consiste dans l’assouvissement intégral des besoins et désirs. 

Dans un premier temps nous verrons que l’homme ne peut pas ne pas rechercher le bonheur et dans un second temps que la société n’est pas toujours signification de bonheur.

(I)

Tout d’abord la vie de l’homme comme sujet libre et conscient de lui-même n’est possible qu’en sécurité. Il est dans la nature de l’homme de vivre dans la cité « polis » au milieu des autres hommes. Comme le montre Aristote, au sein de la cité « polis », l’homme réalise pleinement son essence. En partageant avec d’autre un langage et des valeurs communes, il parvient a une forme de perfection qu’il ne peut atteindre en restant isolé. C’est dans ce sens, que nous pouvons voir que Aristote considère que l’homme est, par nature, un animal politique.

Il est tout en haut de la hiérarchie des biens et les commande tous : cela signifie que tout ce que les hommes font est en vue du bonheur. L’homme ne peut donc pas se soustraire à sa recherche. Déjà  Pascal observait: "tous les hommes recherchent d'être heureux, cela sans exception; quelques différents moyens qu'ils y emploient, ils tendent tous à ce but". Aussi, le bonheur, point focal  de toute existence humaine, ne semble pas nous être dû de droit, mais paraît procéder d'une insatisfaction d'un "mieux et plus d'être", d'une vigoureuse maturation spirituelle.

 La nature de l’homme en est responsable : être de désirs, il est travaillé par un manque, une absence auxquels le contentement de ses besoins ne peut mettre un terme. 

De plus, On relèvera qu’il y a une contradiction à affirmer qu’il existe un devoir moral de tout faire pour être heureux. En effet, par définition, l’obligation suppose la contrainte dans la mesure où on ne l’accomplit pas spontanément, sinon ce n’est plus une obligation. Or, cela reviendrait à dire qu’il faut se forcer à être heureux, un peu comme si on nous ordonnait de nous amuser ou de faire la fête.  De meme,  si elle ne peu prétendre devoir rendre les gens heureux, la société démocratique pour laquelle nous nous battons conserve un impératif : celui de permettre à chacun, avec ses différences, de se réaliser et de conjuguer, son bonheur à celui des autres.

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