« L’explication du malheur de bien des gens, c’est qu’ils ont le temps de se demander s’ils sont heureux ou non »

« L’explication du malheur de bien des gens, c’est qu’ils ont le temps de se demander s’ils sont heureux ou non »[pic 1]

     Dans notre société actuelle, nous sommes souvent renvoyés aux notions de bonheur ainsi qu’aux différentes composantes de ce dernier. Nous y sommes constamment confronté suite aux médias, aux magazines, aux personnes influentes.

     Plusieurs aspects nous confortent au bonheur ou au malheur qui nous touche en tant qu’individu. Nous avons, en tant que maitre de notre vie, une influence certaine sur ce principe, et c’est à nous de nous positionner en notre âme et conscience par rapport à celui ci. En effet, certains éléments nous situent dans des critères de bonheur ou de malheur, mais c’est nous et nous seuls qui laissons ces derniers s’ancrer dans notre vie et cela, entre autres, surtout suite aux choix que nous faisons. « Être heureux », on se demande bien des fois de quoi il s’agit en réalité et comment atteindre notre bonheur. Mais il est impossible de prédéfinir un bonheur à atteindre, un idéal de perfection. Il varie en fonction de nos valeurs, de notre personnalité, de notre culture, de notre manière de penser, en bref, il diffère selon chaque personne. A force de se questionner par rapport à «  est-ce ça être heureux ? » et surtout à vouloir atteindre cet idéal, ne finissons nous pas par être atteints d’un certain malheur? Et si c’était ça être malheureux au final, passer son temps à vouloir entrer dans une case formatée par l’homme essayant de définir un bonheur unique. Le temps est précieux, alors pourquoi le perdre à se demander comment vivre en suivant ces fameux critères?

     C’est ce que nous allons essayer de découvrir dans notre problématique : « L’explication du malheur de bien des gens, c’est qu’ils ont le temps de se demander s’ils sont heureux ou non » Georges Bernard. En effet, nous essayerons dans un premier temps d’analyser les cotés plutôt véridiques de cette affirmation et ensuite, nous essayerons de comprendre ce qu’elle pourrait traduire de faux.

     Premièrement, on peut apercevoir que, de nos jours, il y a bien trop souvent une forte comparaison quant à notre situation et à celle des autres. L’être humain regarde toujours à côté si l’herbe est plus verte chez son voisin que chez lui-même. En effet, par exemple, suite à l’image reflétée par les médias, les stars ou les messages dans les magazines, nous nous y identifions. On nous montre des photos de personnes aux corps parfaits, riches et donnant l’impression d’avoir une vie de rêve. Nous essayons donc d’atteindre les mêmes choses et d’arriver à leur bonheur à eux en quelques sortes. Pourtant, ce n’est qu’une image faussée, car le bonheur n’est pas seulement lié aux apparences. Nous avons beaucoup plus d’opportunités d’être heureux que ces filles retouchées ou ces jeunes personnalités tombant souvent dans des retranchements. Alors notre bonheur, n’a pas lieu d’être lié à l’impression renvoyée par ces derniers. Bien trop souvent, nous nous comparons et nous n’avons pas l’impression d’être heureux car nous n’avons pas réussi à atteindre ce quelqu’un d’autre a atteint.

     De plus, nous ne nous contentons pas assez de ce que nous avons dans la société de consommation et matérialiste dans laquelle nous vivons actuellement. Nous ne prenons pas le temps de réfléchir aux vraies valeurs du bonheur. Bien trop souvent, le bonheur est comparé à la somme d’argent que nous possédons et aux biens que nous acquérons suite à celle ci. À cause du capitalisme, nous avons la sensation de devoir travailler afin de gagner un maximum d’argent quitte à faire un métier, qui, lui, ne nous rend pas heureux. Le but est juste de pouvoir posséder tout ce que l’on veut en liant le matériel au bonheur. Nous pensons qu’obtenir certains objets technologiques derniers cris, des vêtements de marque  ou une voiture de luxe, va nous rendre heureux. Nous pourrions donc suite à cela, nous éloigner de l’essentiel, c’est-à dire les relations entre les individus, les valeurs, les liens ou encore la famille.

     En effet, le malheur n’est pas créé juste parce que nous nous posons la question de si nous sommes réellement heureux ou non. Il s’agit alors juste de notre propre malheur personnel de manière égoïste, et par notre faute. Mais le malheur dans sa globalité se diffuse dans la société suite aux guerres, aux problèmes généraux et à l’actualité mondiale. C’est suite à ça que le malheur des gens ne se désigne pas seulement suite à la question.

     Ensuite, est tout a fait vrai et démontré que se poser la question pour savoir si nous avons atteint le bonheur ou non va nous rendre malheureux. Il s’agit d’une réflexion que nous nous faisons lorsque nous n’avons pas confiance en qui nous sommes et en l’environnement dans lequel nous évoluons. En se posant cette question et en nous analysant par rapport à un idéal de bonheur que nous désirons atteindre, nous nous rendons compte des imperfections, et des moindres petites choses qui nous rendent malheureux, même s’il s’agit de détails insignifiants. Du coup, nous nous focalisons là-dessus, et finissons par être atteints de l’accumulation de toutes ces petites choses au lieu de juste vivre au jour le jour en profitant de ce qu’il nous arrive.

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