La singularité
Dissertation : La singularité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar elisa01010116 • 1 Novembre 2021 • Dissertation • 1 738 Mots (7 Pages) • 910 Vues
Nous sommes tous différents et cette différence fait notre richesse.
La singularité nous caractérise et nous différencie des autres, autrement dit c’est ce qui fait notre personnalité, nous somme alors certain d’être soi même et pas un autre. Nous sommes une représentation d’une seule entité isolable. Cette singularité est un mélange de tout ce qui nous compose et nous caractérise : notre caractère, nos valeurs, notre personnalité, nos qualités et nos défauts. C’est ce qui rend un individu unique parmi des milliards. Alors que certains sont conditionnés depuis leur enfance pour entrer dans des cases, d’autres dénotent, font tâche et peinent à s’adapter car ils sont différents : par leur façon de penser, leur comportement, leur physique, leur handicap. Ceux qui sortent des clous sont souvent qualifiés de marginaux, d’anti-conformistes. C’est ainsi que nous allons réfléchir à la question: faut-il chercher à cultiver sa singularité ? On peut déjà noter que nous avons déjà tous une singularité. Nous verrons dans un premier temps qu’il n’est pas nécessaire de cultiver sa singularité. Ensuite, dans un deuxième temps nous verrons qu'il est effectivement nécessaire de la cultiver.
Pour pouvoir cultiver notre singularité il faut avant tout la connaître, mais il faut surtout commencer par en prendre conscience car en effet ce n'est pas toujours aisé de se connaître et de s'adapter. Il y a toujours une part de nous-mêmes que nous avons du mal à accepter. Cultiver sa singularité voudrait dire être soi même devant les autres, c'est -à -dire avec nos différences , nos idées, notre caractère etc… La différence est souvent mal vue et parfois très mal acceptée dans la société. Mais pour se connaître soi-même cela supposerait d’entrer profondément en soi. Autrement dit de dépasser la superficialité du moi social, mondain par exemple Heidegger dans sa dictature du « on » l’individu fait corps avec la masse, il quitte la sphère du propre pour plonger dans celle, indifférenciée, des autres. En bref, le « on » détruit toute singularité. Mais c’est aussi de dépasser les limites du moi conscient exemple de Freud par rapport à l’inconscient. La distance critique nous fait prendre conscience du fait que la connaissance de soi n’est paradoxalement pas donnée mais construite. Il existe ainsi de nombreux obstacles à la connaissance de soi par exemple pour Rousseau
la société c’est ce qui me détourne de moi-même. Il faut donc s’en détourner en se retrouvant dans la nature, la simplicité de l’existence et la solitude. On peut comprendre alors que cultiver sa singularité n’est pas chose simple et encore moins quelque chose d’innée. De plus, être différent du monde qui nous entoure engendre souvent des moqueries, des insultes, ça peut même avoir un impact sur notre futur ou sur le métier que nous voulons exercer. En effet, certaines personnes n'osent pas montrer qui ils sont réellement, ils vont vouloir être dans la norme pour ne pas subir du harcèlement par exemple. Certaines personnes avec un style vestimentaire alternatif qui est osé comme par exemple gothique ou métalleux vont avoir plus du mal à trouver un métier car par exemple lors d’un entretiens d’embauche c’est ce que verra en premier le patron, ce qui peut alors le freiner et se faire un avis directement sur la personne. Ou par exemple ceux qui veulent aller en droit avec un style de ce genre seront mal vu à cause de leur style et des stéréotypes associé à leur façon d’être. C’est pour cela que généralement les gens n’osent pas montrer leurs goûts pour certains vêtements de peur que ça ne plaise pas à tout le monde jusqu’à en recevoir des injures. On peut en déduire que la société a des normes sociales qui nous sont imposées et qui vont bloquer certaines personnes dans leur processus de développement. Dans le monde actuel nous devons faire la part des choses entre être accepté dans la société ou alors être qui nous sommes réellement sans se cacher. La plupart des gens choisiront d'être accepté dans la société de peur d'être seul et d'être montré du doigt quoi qu'il fasse. Les gens vont alors choisir d'être dans la norme et de suivre le mouvement, le phénomène de mode. Prenons l’exemple du pantalon, à l’époque les femmes portant un pantalon était très mal vu. La femme qui porte le pantalon est considérée comme une travestie, elle ne devait pas porter la culotte car la femme "qui porte la culotte" (d'où cette célèbre expression pour le moins sexiste) porte atteinte à l’ordre patriarcal établi. Beaucoup de femme ont alors continuer a mettre des jupes ou robes comme le voulait la société de l’époque. Certaines personnes ne préfèrent alors ne pas cultiver leur singularité de peur d'être sujet ou victimes de harcèlement, ils préfèrent alors « rentrer dans le moule » se faire discret et être accepté dans la société sans avoir la peur d'être seul. Par exemple les idéologies de totalitarisme notamment l'idéologie nazie, on su faire taire cette singularité chez chacun afin de ne plus avoir en face d'elle des êtres singuliers mais bien une masse homogène, un capable de se soulever contre le pouvoir en place. Voici une raison de plus pour laquelle certaines personnes ne veulent pas chercher à cultiver leur singularité.
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