La recherche de soi
Dissertation : La recherche de soi. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar laulau465 • 15 Novembre 2021 • Dissertation • 647 Mots (3 Pages) • 1 145 Vues
Réflexion philosophique
La recherche de soi, c’est une expression problématique car celle-ci suppose que le "Moi" soit divisé, il est à la fois celui qui s’observe et celui qui souhaite devenir. Ce paradoxe s’explique par la différence entre ce que l’on appelle l’objet et un sujet. Un objet est une réalité par des voies physiques ou biologiques. Quant au sujet, celui-ci se caractérise par la conscience de soi, autrement dit par sa capacité à vouloir se changer et se modifier. La recherche de soi n’est possible que pour le sujet. Cette recherche de soi, serait dû à une punition de Zeus nous infligeant à être séparés en deux. Nous voilà donc condamnés dans une quête sans fin à se chercher , la part de nous-même que nous aurions perdue d’après le mythe de Platon intitulé Le banquet . Ce mythe nous montre l’envie de se perfectionner ainsi elle implique de prendre conscience de ses imperfections, de notre manque et de notre condition humaine qui fait que nous sommes soumis à la maladie, ou bien même à la mort. A première vue, la recherche de soi est une remise en question de soi permanente face à l’influence . Pourtant, quand nous pensons , nous existons donc nous savons qui nous sommes.
Le sujet humain est un être conscient et par conséquent c’est un être capable de choisir librement des actes qu’ils décident de commettre. Ainsi nous possédons une identité personnelle qui est à la fois notre singularité et notre permanence malgré les changements. C’est ce qui fait de nous des êtres responsables moralement et juridiquement. Pourtant cette identité personnelle n’est pas sans faille , face à l’expérience de la vulnérabilité, nous éprouvons une certaine distance par rapport à nous même. Par exemple, nous nous sommes préparés à l'examen , nous sommes convaincus de réussir et pourtant nous échouons. Il y a une différence et une séparation entre notre existence consciente et notre existence réelle. Cette séparation nous empêche de nous connaître dans les choses uniques que nous avons, et nous oblige parfois à vouloir nous changer nous-mêmes. D’après Nietzsche, quand nous structurons la phrase avec un sujet et un verbe et cela conduit à structurer notre pensée et à imaginer qu’à chaque fois qu’il y a un verbe, il y a une action et que le sujet est à l’origine de cette action. Nous apercevons de la pensée, nous imaginons que c’est une action, et nous imaginons que le sujet est à l’origine de cette action. Il y a comme un faussée entre la réalité et nous par le langage. On renonce complètement à l’idée selon laquelle le “ moi ” ou le “ je” est maître de ses propres pensées, il n’est plus l’auteur de ses pensées, au contraire, toutes nos pensées s’expliquent par des influences et par les détermination qui nous sont étrangères, car Nietzsche a dit : “ ce “ je pense” n’a certainement pour moi aucune valeur de certitude immédiate.
Pourtant, la remise en question de soi y compris notre existence est certifiée par l’absolue du Cogito de Descartes. Le “moi” est dû à l’âme , l’esprit que nous sommes. Ayant conscience de nous-même, la connaissance de soi est la plus certaine. Celle-ci implique un travail d’introspection, c’est-à-dire un retour sur soi-même à l'extérieur du monde qui nous entoure pour observer notre âme. Descartes, à préciser que le “moi” est une substance pensante, c’est-à-dire une réalité immatérielle permettant de rester identique malgré la métamorphose du “moi”. C’est à travers la solitude que nous nous reconnaissons et prenons conscience de ce que nous sommes réellement.
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