La question “qui suis-je” admet-elle une réponse exacte?

La question “qui suis-je” admet t-elle une reponse exacte?

La question de “qui suis-je” a été abordée par beaucoup de philosophes pendant des années, dont notamment John Locke “un être pensant et intelligent, capable de raison et de réflexion, et qui se peut considérer soi-même comme le même". Grâce à cette citation, John Locke nous indique qu’un être est engagé et actuellement en train de penser et se poser des questions, si la pensée s'arrête, la personne n’est plus considérée comme une personne mais un organisme.

Ce questionnement sur nous-même et la recherche d’une réponse exacte remet en cause nos connaissances, et si autrui peut faire confiance à nous même. La référence à “qui suis-je” nous aide à reconsidérer notre identité, c'est-à-dire ce qui compose le moi dans sa singularité et notre authenticité. Cette question remet en cause le sujet pensif, personne capable de se reconnaître elle-même, et la capacité de trouver une réponse précise et complète. Ainsi, ce questionnement examine la conscience de soi, autrement dit la faculté qu'à la pensée de se connaitre elle-meme en même temps qu’elle s’effectue, le raisonnement que l’esprit fait par lui-même et alors le danger d’une recherche de réponse exacte, qui pourrait à la fois fonder mais aussi détruire la vie d’autrui avec une doute hyperbolique.

Cette question parait plus simple qu’elle est réellement, elle lie a une question, celle de si nous pouvons réellement faire confiance a nos pensées et nos connaissances, mais aussi si l'identité peut être modifiée par nos alentours autrement dit nous ne possédons aucune stabilité.

A la suite des ses remises en questions, nous pouvons nous demander s' il est possible d’apporter une solution précise, complète et claire au problème de savoir quelle est l'identité de l'être du sujet pensant?

Dans un premier temps nous allons voir grâce à John Locke qu’il est logiquement possible de se connaître en ayant conscience de nos pensées dès qu’elles se produisent en nous. Alternativement nous allons voir avec l’aide de Descartes que l’esprit humain est possible de se tromper parfois alors il n’est pas logiquement impossible qu'il se trompe toujours, grâce à l'exemple du malin-génie. En dernier lieu nous allons voir le changement de soi au fil des années et si cela change définitivement la vision de “qui suis-je?”.

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