La question "qui suis-je?" admet-elle une réponse exacte?

La question « qui suis-je » admet-elle une réponse exacte ? Attention : on parle de la question qui suis-je ! Le rappeler souvent !

• A quel moment cette question surgit ?  : Cette question surgit au moment de la crise existentielle = être à la croisé d’un chemin, quelle direction prendre ? Ce type de question surgit quand on voudrait se reposer dans des certitudes rassurantes. Cette question indique donc une incertitude, une incapacité qu’on a à choisir et elle exprime dans le même temps une volonté d’être rassuré. Elle exprime un besoin de se reposer dans des certitudes rassurantes.
• Elle interroge quoi ? : elle interroge l’être capable de dire « je ». Mais quel est cet être ? Je sais que lorsqu’il s’agit de définir l’être d’une chose, il suffit d’en définir sa nature. Alors quelle sa nature, son essence ? Ne suffit-il pas seulement de définir son essence pour dire ce qu’est une chose ? Finalement, dire la nature de l’être capable de dire je me permet il de donner une réponse exacte à la question ?
• Problème : mais pour ce poser une telle question il faut sans doute ne pas être réductible à la nature. Cet être qui pose la question de sa nature n’est sans doute pas réductible à la nature. Et si il n’est pas réductible à la nature et bien c’est donc que, ce qui peut le définir ne peut pas être exacte. La nation d’exactitude impose qu’une chose ne peut pas être autre chose que ce qu’elle est. Peut on définir cet être qui défit toutes définitions ? Est ce que l’être qui pose la question « qui suis-je ? » est il entièrement déterminé et déterminable ? peut il être l’objet d’une connaissance possible, d’une science exacte ?

I – Question du sujet à lui-même

A/ a priori pour dire exactement e qu’est une chose il faut être capable d’en déterminer la nature. C’est à dire son essence. Répondre à la question qui suis je avec certitude implique d’abord que je parvienne à saisir la nature de l’être qui l’a pose. Or, pour se poser la question il faut être capable de rompre avec l’immédiateté et donc n’être ni une chose ni un animal. La question « qui suis je » est donc nécessairement l’homme qui se pose une question à lui même. C’est le seul être capable de cette interrogation existentielle. Or précisément l’homme n’est pas à la manière l’animal ou la chose, il se sait exister et ce savoir là c’est la conscience. C’est ainsi que Descartes dans les méditations métaphysiques... Descartes à l’issu du cogito saisit sa nature.

B/ Mais cette nature, conscience fait que précisément je ne suis pas réductible à la nature. Ce savoir de soi, cette conscience de soi comme le dit Kant « m’élève au dessus de toutes les autres créatures existants sur cette terre », je suis irréductible aux animaux. Par le « je » je suis un sujet= un être entièrement différent des choses et animaux par le rend et la dignité, je suis donc une personne.

C/ Dire « je suis une personne » ne suffit néanmoins pas pour dire quelle personne en particulier je suis, singulière. Quelle personnalité est celle de celui qui pose cette question ? Si l’essence d’une tulipe suffit à définir tous les individus tulipes, il ne suffit pas à l’homme de connaître son essence, qui il est. Savoir qu’on est n’est pas encore savoir qui l’on est.

TRANSITION : on peut dire que avoir déterminé la nature de l’être qui pose la question qui suis n’a pas suffit à déterminé, apporter une réponse exacte, a l’être qui pose la question. Est il possible de lever une telle détermination ? Peut-on avoir de cet être une connaissance objective ?

II – Comment rendre objectif le sujet ?

A/ apporter une réponse exacte à la question « qui suis-je ? » exigerait que l’on rend l’objectif le sujet qui pose cette question. Pour cela on pourrait lui demander de décliner son identité, de sortir sa carte d’identité. La vie en société donne effectivement a chaque individu, sujet une identité déterminé (prénom, nom, date de naissance, sexe...) et l’exigence sociale conférence donc une identité civile aux hommes qui sont bien ivi objet des sciences humaines.

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