La puissance américaine
Cours : La puissance américaine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Yanis926 • 3 Février 2020 • Cours • 1 834 Mots (8 Pages) • 462 Vues
Le grand échiquier
de Zbigniew Brzezinski
L’auteur:
Zbigniew Brzezinski est né le 28 mars 1928 à Varsovie et décède le 26 mai 2017 à Falls Church. C’est un politologue américain, d’origine polonaise, il n’en est pas moins un fervant patriote américain.
Ses parents sont des hommes politiques européens ayant migré en Amérique. Il a enseigné à Harvard et est devenu en 1977 conseiller à la sécurité nationale. De ces débuts dans la politique jusqu’à sa mort il est devenu un réel acteur de la géopolitique que l’on écoute et dont on s’inspire. Ces idées principales ont été des prises de décisions plus sévères contre l’URSS sur la base dès droits de l’homme, un réarmement américain, et plus récemment un besoin pour le bien-être international à prédominance Américaine sur la politique mondiale avec le soutien d’une Europe forte. Malgré des idéaux solides et puissants,il a dérivé du parti démocrate à celui des républicains, en étant tout de même grand admirateur de la politique qu’a mené Barack Oboma.
En 1997 il publie un livre intitulé «Le Grand Échiquier », une thèse qui examine méticuleusement la géopolitique mondiale et le rôle que les États-Unis jouent et doivent jouer. En pleine période d’aprés guerre froide avec des tensions implicites, il expose les problématiques auxquelles est ou sera confrontée l’Amérique telles que la menace des pays émergents et celles des puissances asiatiques (Chine, Inde).
L’auteur souhaite démontrer que les États Unis se sont hissés au rang de plus grande puissance mondiale de tous les temps (comparaison avec les autres puissances Rome, L’empire mongol dans le premier chapitre ). Selon lui, personne n’a égalé le rôle de leader international actuel des États-Unis. Cependant, il s'interroge tout de même sur la possible continuité de cet hégémonie et de quelle manière la perpétuer.
Le premier chapitre nous donne un plan d’ensemble chronologique sur le développement de la suprématie américaine.
De la guerre d’Espagne à nos jours en passant par les 14 points de Wilson et la Guerre froide, l’auteur fait prendre forme à sa thèse par un pointilleux descriptif des moments clés de l’histoire internationale sous le prisme américain. Il en vient à la comparaison avec Rome en disant même que celle ci ne pourrait rivaliser avec le géant de la transatlantique. Il relève la possibilité de prééminence de l’Europe entière mais pas d’un pays en particulier et explique la distance qu’il y a entre la puissance globale américaine et celles que peuvent constituer la Chine ou la Russie. Il admet tout de même que les États-Unis doivent aussi leur puissance aux institutions internationales dans lesquelles ils jouent évidemment un rôle prépondérant qui est nécessaire au maintien de celle-ci.
Le second chapitre met en évidence cette nécessité pour le monde que la puissance américaine reste économiquement, militairement et culturellement la plus influente. Zbigniew Brzezinski aborde la signification partielle de son titre puisqu’il nous dit que le terme de l’échiquier est en fait relié à l’Eurasie. On entrevoit les craintes de l’unification totale de ce territoire qui atténuerait forcément le rayonnement américain.
L’auteur laisse entendre que le titre de plus grande puissance n’accorderait aucun privilège aux Américains. Au fil du chapitre, Zbigniew Brzezinski entre dans une approche géostratégique du monde et de ses acteurs. Il définit l’Europe de l’Est comme le point géographique le plus important du monde pour le gouverner. Il discute ensuite des trois nécessités américaines pour prédominer les autres états et distingue les différents acteurs de maniere très précise en les reliant souvent aux États-Unis jusqu’à la fin du chapitre.
Le troisième chapitre concerne l’Europe, l’auteur parle d’une évidente dépendance qu’a le continent pour les États-Unis. Zbigniew Brzezinski expose besoins des États-Unis à ce que l’Europe se fonde sur une relation franco-allemande solide. La manière d’écrire de l’auteur reflète bien le comportement hautain des États-Unis face aux autres pays « l’Europe de l’Ouest reste un protectorat américain ».L’auteur avance que le niveau de vie européen est bien en deçà de celui des États-Unis malgré un fort « partenariat » dont parle Brzezinski. Il distingue l’Allemagne de le France dans l’accès total au pouvoir de « la tête de pont de la démocratie ». En effet le politologue place l’Allemagne comme un bon cerf de la suprématie américaine et la nécessité pour ces deux acteurs mondiaux que l’Outre-Rhin domine l’Europe. Alors que l’Hexagone n’a pas les moyens de réaliser ce qu’elle désire pour cette institution supranationale.
« Le trou noir » nom du 4ème chapitre ouvre sur la Russie et son évolution depuis l’effondrement du bloc soviétique. Le titre du chapitre provient du manque total d’institutions et de vie politique en Russie mais aussi dans les pays du bloc soviétique avec des pertes économiques désastreuses. L’auteur voit encore la Russie devoir s’inscrire dans un rôle de fédérateur entre les pays occidentaux et la Chine. C’est pourquoi selon les États-Unis, le pays des tsars devrait se lier à l’Europe, cette envie dévoile une peur sans précédent Outre-Atlantique d’une coalition russo chinoise. Ce chapitre révèle réellement l’individualisme Américain et laisse entrevoir leur unique but : conserver ce leadership mondial.
Le 5ème chapitre traite des neuf pays des Balkans ayant selon Brzezinski un avenir totalement incertain de part les différents problèmes qui se posent (territoriaux,ethniques, religieux). L’auteur émet la crainte d’une récupération de ces problèmes par les puissances
...