La philosophie et la sagesse sont deux termes qui sont parfois difficile à différencier. Selon Comte-Sponville, ces deux mots ont-ils la même signification?
Commentaire d'oeuvre : La philosophie et la sagesse sont deux termes qui sont parfois difficile à différencier. Selon Comte-Sponville, ces deux mots ont-ils la même signification?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ewfgerwgr • 2 Avril 2019 • Commentaire d'oeuvre • 531 Mots (3 Pages) • 686 Vues
Expliquer # 1 :
La philosophie et la sagesse sont deux termes qui sont parfois difficile à différencier. Selon Comte-Sponville, ces deux mots ont-ils la même signification?
Tout d’abord, on est souvent en train de philosopher sans même s’en rendre compte. Par exemple, chaque jour, nous rencontrons des dilemmes qui nous mènent à nous interroger sur la question la plus importante de notre existence selon Compte-Sponville qui est : « Comment vivre? »[1]. Ces questionnements doivent, cependant, être répondus de manière à faire prédominer la raison sur la passion. Ce qui nous entraîne dans « une quête de la vérité globale »[2] dont le but est de mener une vie plus cohérente, une sorte de « bonheur sans illusions ni mensonges. »[3] De plus, le mot sagesse vient du grec « sophia »[4] qui signifie le savoir. Mais pas n’importe lequel, « c’est un savoir-vivre. »[5] Il est maintenant simple de voir que lorsqu’on « pense aussi loin qu’on peut »[6], on développe une raison critique et la sagesse consiste à « penser mieux, pour vivre mieux. »[7]
Finalement, Comte-Sponville propose de « vivre avec la raison »[8] pour ne pas s’ombrer dans « la bêtise ou l’obscurantisme »[9] et ne pas mener une vie inhumaine et insensée. D’où l’importance de la philosophie.
Expliciter # 2 :
Un adolescent qui philosophe peut sembler absurde pour certains. Qu’en pense Compte-Sponville?
Tout d’abord, du moment où « nous sommes doués et de vie et de raison »[10], nous philosophons, car toute personne est amenée à « s’interroger sur sa propre pensée »[11] lors de ses expériences personnelles. Par contre, pour les adolescents, il est plus difficile d’être « lucide »[12] et « raisonnable »[13], puisque ces jeunes sont victimes de changements « psychiques ou affectifs »[14]. Malgré cela, Compte-Sponville a un grand respect pour ces jeunes, puisqu’il adapte ses textes à leur niveau. Il va notamment faire usage d’un « certain point de vue, un certain ton »[15] pour susciter un intérêt chez ces derniers. Par exemple, on ne va pas demander à un débutant en philosophie de lire un livre de difficulté universitaire.
En fin de compte, Compte-Sponville essaye de nous dire que l’âge n’est pas un facteur qui empêche une personne de faire usage de son « attitude intellectuelle »[16], donc les ados doivent être considérés comme des êtres humains vivants possédants « la raison, qui est universelle »[17].
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