Analyse du terme "Philosophie"

LA PHILOSOPHIE

I. Analyse du terme Philosophie

A. Etymologie

L’acte de naissance de la philosophie se situe au cinquième siècle avant Jésus Christ, en Grèce Antique. Le premier philosophe connu est Socrate, né à Athènes, fils d’une sagefemme, il acquiert la connaissance dialectique auprès des sophistes, c’était un grand orateur sans écrits qui s’appuie sur la morale et accusé de corruption de la jeunesse, il est condamné à boire la ciguë. Il y avait quelques penseurs avant lui : Pythagore (mathématicien et philosophe) appela philosophoï (ami de la sagesse) ceux qui s’intéressaient à la nature des choses. En effet le mot philosophie lui-même vient du Grec antique : de philosophia qui se compose de philien (aimer) et de sophia (sagesse). La philosophie est donc l’amour de la sagesse. La question reste de savoir ce que c’est.

Le terme amour désigne une aspiration, un désir. Le philosophe aspire à la sagesse, ne la possède pas, ce n’est pas un sage. Le mot sagesse ne signifie pas seulement une vertu, modération dans ses actes, ça ne signifie pas seulement sagesse pratique, on parle de sagesse comme l’orientation dans l’existence. La sagesse, pour les grecs anciens, désigne la science, un savoir général. Dans une certaine mesure la sophia est une science qui nous rend meilleur, plus sage, plus savant, et plus vertueux. Un philosophe est un homme en quête de vérité, qui cherche à mieux comprendre les choses pour devenir meilleur. L’idée est que la connaissance de la vérité permet de nous réaliser en tant qu’être doté de conscience et de raison.

B. Qu’est-ce que la philosophie ?

La philosophie se caractérise par son questionnement ontologique : qu’est-ce que - discours qui prend pour objet l’être lui-même ; partie de la philosophie qui a pour objet d’étude les propriétés les plus générales de l’être à savoir l’existence, la possibilité, la durée, le devenir. Il n’y a pas de définition simple à la philosophie au vue de la multiplicité des auteurs, mais même s’il n’y a pas un accord unanime, les philosophes sont comme des artistes, donc la philosophie est une vision du monde. Les désaccords entre philosophes sont pour nous une invitation à nous mettre en chemin, à conduire une autre pensée. C’est pour cela que les théories philosophiques ne vont pas nous intéresser ni pour leur contenu ni pour leur conclusion mais parce qu’elles nous offrent un modèle de pensée conduite avec rigueur.

II. Philosophie et réflexion

A. Discipline

Ce terme se comprend en deux sens :

Domaine de savoir, discipline scolaire avec un retour réflectif

Discipline en tant que règle de conduite, une direction à suivre (autonomie, responsabilité).

La philosophie est donc une discipline au sens où elle est recherche d’un savoir, une interrogation méthodique de la pensée sur elle-même, une réflexion nécessitant une stricte rigueur intellectuelle. Le travail philosophique est un travail de réflexion où l’esprit remet en cause les connaissances, les savoirs. Il s’agira donc tout au long de l’année et jusqu’au BAC de réfléchir et d’accoucher de la vérité (cf. Socrate) Le point de départ : connais-toi toi-même. La vérité est en nous, dans l’âme : vie intime de l’esprit. Socrate est celui qui ne vise pas par son enseignement, à gorger l’esprit d’idées nouvelles, mais à faire accoucher l’esprit de la vérité qu’il porte en lui sans vraiment le savoir. Réveillé par Socrate, le disciple n’apprend rien, il s’éveille et découvre ce qu’au fond, il avait toujours pressenti. C’est la réminiscence : rester à un état lattant - Freud). Réveillé de la torpeur de l’ignorance, on appelle ça l’éveil de l’intelligence.

B. Son objet

De

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