La langage

LE LANGAGE

La réglexion sur le langage est particulièrement importante en philoosophie puisque c'est grâce à lui qu'elle se constitue.

I) Le langage est-il uniquement humain?

A) Langage et systhème

Descartes affirme que le langage n'appartient qu'à l'homme, parce qu'il est le seul à penser. L'animal peut émettre des sons, mais, n'étant pas capable de justifier ce qu'il dit (en le reformulant) et de prouer qu'il en maîtrise la signification, il ne parle pas.

La linquistique aoutit à un constat semblable en montrant que le langage est un systhème de communication caractérisé par une double articulation.

B) La double articulation

Ce "systhème" implique l'existence d'unités isolables, en nombre constant, constitutives de tous les messages, et celle de règles stables pour combiner ces unités.

Un message est décomposable en monèmes (unités dotées d'une forme sonore et d'un sens) et en phénomènes (unités minimales d'articulation dénuées de sens). Par exemple, "parlons" est constitué de deux monèmes (parl/ons) et de cinq phonèmes (p/a/r/l/ons).

Cet aspect combinatoire n'existe pas chez les animaux, incapables de produire de nouveaux message avec des extraits de ceux dont ils disposent.

II) Les mots ressemblent-ils aux choses?

A) Arbitraire du signe longuistique

Dans Cratyle, Platon pose cette question : existe t-il une ressemblace entre les mots et les choses?

Oui, selon Cratyle, le langage coîncide alors avec le monde et en constitue une première connaissance. Non, selon Hermogène, le signe linguistique (le mot) est arbitraire et n'est lié par aucune analogie à ce qu'il désigne. La diversité des langues le confirme : ce que je nomme "chien" est dit ailleurs, "dog".

Le langage instaure un univers symbolique qui évoque le monde en son absence. Ceci permet de parler sans être déterminé par la situation actuelle : Descartes soulignait déjà cette indépendance du discours relativement aux circonstances.

B) Les mots découpent le monde

Selon Rousseau, le vocabulaire des premières langues était plus important que le nôtre. A chaque objet devait correspondre un nom, car la raison n'élabore des concepts généraux, qui négligent les qualités apparentes des choses, que peu à peu.

Le repérage des objets dépend ensuite de la richesse du vocabulaire. Le langage instaure un découpage initial ou une première mise en ordre du monde qui nous entoure : nous distinguons ce que nous pouvons nommer.

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