La démocratie est elle compatible avec la religion ?

La démocratie est elle compatible avec la religion ?

« Entre Dieu et la Société, il faut choisir. Ce choix me laisse assez indifférent, car je ne vois dans la divinité que la société transfigurée et pensée symboliquement ». E. Durkheim, sociologue Français. Pour comprendre ce que veut dire le sociologue il faut s'interroger sur le sens des mot « Dieu » et « Société ». En utilisant le mot Dieu, Durkheim renvoi au mot religion qui est d'abord l'affirmation de l'existence d'un ou plusieurs dieux. C'est également un ensemble de croyances (dogmes). Ce sont des propositions fondamentales principalement au sujet de dieu. Mais également un ensemble de pratiques (rituels) qui permettent de manifester sa foi. La Société quant a elle renvoi au pouvoir étatique, ici la démocratie. Celle-ci est définie selon Lincoln comme « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ». Dans un contexte plus précis, c'est un régime politique dans lequel le pouvoir est détenu ou contrôlé par le peuple (principe de souveraineté), sans qu'il n'y ait de distinctions dues la naissance, la richesse, la compétence, les croyances,...(principe d'égalité). Pouvons nous dire que la démocratie est garante de la religion ? Qu'il existe un lien entre ces deux notions ? Et quelle est la lace de la religion en démocratie ? C'est pourquoi nous nous demanderons si la démocratie est compatible avec la religion. Dans un premier temps nous admettrons que nous pouvons associer la religion à la démocratie. Dans un second temps nous verrons que la démocratie tend à se détacher de la religion. Puis dans un troisième temps nous nous demanderons quelles sont les limites de cette compatibilité.

I Oui la démocratie est compatible avec la religion

• la démocratie c'est le peuple donc la religion
• la religion n'est pas une chose interdite dans la démocratie

Transition :

II Non la démocratie n'est pas compatible avec la religion

• la démocratie considère la religion comme quelques choses de privée donc sans lien
• Il y a des règles qui « interdisent » certaines forment de religion sacrée/profane

Transition :

III Les limites entre démocratie/religion

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Conclusion :

Pour conclure notre raisonnement, nous pouvons affirmer que la démocratie et la religion ont des points en communs mais que cela ne suffit pas à les relier ensemble véritablement. Malgré que la démocratie soit « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple » il y a des lois a respecter, on ne peut par exemple, se promener dans un lieu public avec le visage entièrement couvert. Pourtant dans la religion islamique le port du voile intégrale est prescrit. On peut constater également un changement de situation au fil des siècles. Avant la religion faisait partie de l’État et avait un rôle important. Désormais la religion n'a plus sa place dans un régime politique démocratique puisque dans la Constitution de 1958, l'article 1 rappel que « La France est un république laïque ». La laïcité est le principe de séparation de l’État et de la religion et donc l'impartialité ou la neutralité de l’État à l’égard des confessions religieuses. Par extension, laïcité désigne le caractère des institutions, publiques ou privées qui sont indépendantes du clergé. Cependant, il ne faut pas penser que la démocratie interdit le fait qu'un individu ait des croyances religieuses. Il n'interdit pas la construction de lieu de culte comme par exemple les synagogues, les mosquées ou bien même les églises. Mais il tient à faire la distinction entre les choses sacrées et les choses profanes. L’État autorise la diffusion des croyances  à partir du moment où celles-ci sont encadrées et qu'elles n'obligent aucuns citoyens à s'y rendre et a y pratiquer les cultes. Il ne peut imposer à un citoyen une religion, celui-ci reste libre de choisir sa ou ses croyances.

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