L'inconscient menace-t-il la liberté ?

Dissertation Philosophie: « L’inconscient menace t’il la liberté ? »

-"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-même de ce qu'on a fait de nous." Dans cette citation, Jean Paul Sartre nous explique qu’il ne s'agit pas autrui qui va influencer nos choix car nous sommes les seuls à pouvoir décider ce qu’on deviendra plus tard. Ce n’est pas parce que telle personne nous attribue une identité que nous le sommes, mais au contraire, c’est nous-mêmes qui définirons ce que nous serons réellement par notre propre liberté de parole, de choix et de pensée.

Ainsi, la liberté d’un homme pour Sartre, c’est de pouvoir s’exprimer, vivre et penser sans contraintes, ni sous l’autorité d’autrui.

-L’inconscient, en philosophie, est ce qui est dépourvu de conscience, la partie de lui-même que le sujet ne connaît pas, selon Freud il s’agit de l'ensemble des représentations refoulées par le moi parce qu'elles sont incompatibles avec les valeurs « morales » du surmoi.

-La liberté quant-à-elle est le pouvoir propre à l’homme de pouvoir d’être la cause de ses actes, de pouvoir choisir entre le bien et le mal.

-Si l’inconscient est la partie de nous même que nous ne connaissons pas, peut-il être compatible avec la notion de liberté qui est le fait d’être pleinement conscient de ses choix

La théorie de l’inconscient psychique implique t’elle nécessairement la perte de l’idée de souveraineté sur soi ou peut encore concevoir la notion de liberté en cette théorie

-L’inconscient rend t’il l’Homme comme prit au piège du déterminisme sur lequel il ne peut avoir aucun pouvoir ou bien est il possible qu’en prenant conscience de cette part d’ombre, l’Homme pourrait se libérer de cette influence ?

-Dans un premier temps nous verrons qu’est-ce que l’inconscient et donc le déterminisme puis si il s’agit réellement renoncer à la liberté et pour finir, peut on y trouver un compromit par le biais de thérapie.

Selon Freud, l’inconscient est une réalité psychique, dépourvu de tout sens biologique. L’endroit ou toute nos pulsions, nos désirs sont refoulés car le surmoi ne les jugent pas assez acceptable pour les laisser dans la conscience.

Une partie de notre vie psychique (l'activité de notre esprit) répondrait à des mécanismes inconscients dont nous-mêmes, personnes conscientes, n'aurions aucune connaissance claire et immédiate

La manifestation de cet inconscient se fait sous plusieurs formes, durant les rêves, l’acte manque ou encore chez certaine personnes, l’apparition de névrose ou psychose comme les pathologies mentales.

Avec sa théorie sur l’inconscient psychique, pour Freud la vie de chaque individu est déterminée par ce qui compose son inconscient (traumatisme, pulsions refoulées, désirs) on parle de déterminisme, comme le dit Freud: « L’homme n’est plus le maitre dans sa propre maison ». Pour lui, nous n’avons pas conscience de ce déterminisme, nous sommes déterminés et ignorons ce qui nous détermine. C’est pour cette raison que la conscience dans cette théorie est souvent considérée comme la partie visible de l’iceberg, la plus grande partie de ce qu’il se passe en nous nous échappe.

Prenons l’exemple des psychoses, le malade qui est en constante lutte contre ses pulsions ce qui provoque une déstructuration de sa personnalité, le malade ne se rend même pas compte de celle-ci.

En cela, pour Freud nous ne sommes pas des êtres libres car nous sommes conditionné par notre inconscient, nous ignorons le plus souvent les raisons véritables de nos comportements, nos choix sont plutôt liés à des expériences affectives qu’à notre volonté. L’être humain est un être de pulsions et de désirs et il obéit à des forces psychiques dont les principes lui échappent.

Si l’on prend en compte la théorie du déterminisme de Freud, l’idée d’inconscient

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