Francois Villon : Ballade des pendus
Analyse sectorielle : Francois Villon : Ballade des pendus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Shera22 • 8 Novembre 2021 • Analyse sectorielle • 715 Mots (3 Pages) • 920 Vues
Dans un premier lieu, on distingue trois devoirs de l’orateur. Francois Villon utilise le docere par les nombreux apostrophes que l’on retrouve dans le poème vers 1 : « freres humains » ou encore vers 34 : « Hommes ». Ces apostrophes permettent de savoir et informer sur qui sont les destinaires du poème. L’orateur adopte égalemant le placere. De ce fait, la forme du poème plait et charme par la qualité de son style, le poème est une ballade. Elle est donc composée de refrain qui donne un air musical doux. L’auteur, par le movere, emouvoit son destinataire par le pathétique, en suscitant la pitié, la compassion et le dégout. Il donne une description crue et réaliste dans le paragraphe 3, a partir du vers 21 : « La pluie nous a débués et lavés » au vers 28 : « Plus becquetés d’oiseaux que dés a coudre ».
Dans un second lieu, on apercoit 3 parties de la rhétorique : l’invention, la disposition et l’élocution. Francois Villon affirme ses arguments a travers l’invention dans les vers 3 et 4 : « Car si pitié de nous pauvres avez, Dieu en aura plus tot de vous merci ». Le « si » enonce egalement une hypothèse et une condition. L’auteur appelle a la compassion des auditeurs en exposant la grâce de Dieu en reconnaissance. Il appelle également a la charité au vers 13-14 : « Toutefois vous savez que tout homme n’a pas bon sens rassis ». L’adverbe « toutefois » annonce une concession et une conséquence. Puis au vers 29 : « Ne soyez donc de notre confrerie », l’auteur proclame la sagesse, la prudence et la morale. L’orateur donne ici un ordre, une injonction aux destinataires du poème par la conjugaison à l’imperatif present de « soyez ». L’auteur ordonne son discours, on le voit aux apostrophes gradées employées au vers 1 : «Frères humains » qui fait allusion aux les etres humains vivant après les pendus ; au vers 11 : « frères » qui fait allusion a toute l’humanité universel puis au vers 31 : « Prince Jésus » qui fait apostrophe a Dieu et de ce qui est de l’ordre divain. Le plan par rapport aux destinataires est gradé.
Francois Villon utilise l’élocution, afin d’ornementerle style de son discours. Il utilise des figures de styles comme la personnification vers 8 ou encore la métaphore vers 17. Ces figures de styles permettent de persuader et de convaincre au mieux le destinaitaire.
En dernier lieu , on retrouve 4 moments du discours. L’exorde est introduit par l’apostrophe dès le vers 1 : « freres humains », quipermet a lauditeur d’etre interpeller et captiver directement par le discours. La repetition du refrain dans chaque paragraphe assure egalement la bonne captivité des destinataires au poème. On voit l’exposition des faits du vers 5 : « nous nous voyons ci attaché cinq, six » au vers 8 : « Les os, devenons cendre et poudre. » Cela précise alors le sujet du discours clairement, ici, le sort des pendus. Francois Villon accompagne les faits par le point a débattre au vers 14 : « nous sommes morts ». Ce point a débatre est alors expliqué et argumente plus haut aux vers 11 : « Si freres vous clamons pas n’en devez avoir dedain quoique fumes occis par justice ». L’auteur affrirme qu’il ne sert alors a rien d’appeler a la charité puisqu’ils ont été arreter justement ou sont déjà mort. Francois Villon en ces vers 11et 14 annonce et son argument et sa réfutation.
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