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Expliquez le texte suivant de Leibniz : « Les sens, quoique nécessaires pour toutes nos connaissances actuelles (...)"

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Par   •  21 Janvier 2017  •  Commentaire de texte  •  588 Mots (3 Pages)  •  5 014 Vues

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Le sens est la faculté à percevoir des sensations auditives, tactiles, gustatives, olfactives et visuelles.

Les sens sont un moyen de connaissance du monde et c'est même le premier que nous recevons à la naissance. Ils nous permettent de créer nos repères dans le monde et nous en apportent une certaine connaissance.

En quoi les informations sensorielles sont-elles fiables et quelles autres sources de connaissance possédons-nous ?

Gottfried Leibniz, philosophe allemand du XVIIème siècle, s'oppose à l'empirisme anglais qui pensent que nos connaissances dérivent des sens défend la thèse selon laquelle les sens sont nécessaires, mais insuffisants, pour avoir une connaissance vraie.

Nous verrons tout d’abord que Leibniz considère que le sens permet d’avoir accès à des informations particulaires. Puis nous verrons comment la raison permet de compléter les lacunes du sens pour décrire les lois de la nature.

« Les sens quoique nécessaires pour toutes nos connaissances actuelles »

Leibniz reconnait une certaine nécessité aux sens, sous la forme d’un constat, il évoque là les vérités nécessaires.

Les sens nous partage donc une information actuelle, qui renvoient aux faits.

«Ne sont point suffisants pour nous les donner toutes, puisque les sens ne donnent jamais que des exemples, c'est-à-dire des vérités particulières ou individuelles.»

Ainsi, pour Leibniz, si les sens sont nécessaires pour avoir accès à ces vérités, toutes nos connaissances ne sont pas simplement basées sur les sens et ont besoin d'autres éléments.

Il nous expose ainsi la limite des sens, qui ne permettent que des expérimentations particulières et individuelles, ils ne sont donc pas universels.

Par exemple, tous les jours je peux voir le soleil se coucher à l'ouest et pourtant ce sont mes sens qui me trompent, je sais par les connaissances que j'ai apprises, que ce qui m'apparaît être un mouvement du soleil est une illusion.

« Or tous les exemples qui confirment une vérité générale, de quelque nombre qu'ils soient, ne suffisent pas pour établir la nécessité universelle de cette même vérité, car il ne suit point que ce qui est arrivé arrivera de même »

Il confirme ici que les exemples fournis par les sens sont particuliers et qu’il est donc impossible d’en faire une généralisation, c’est-à-dire d’appliquer une information fournie par les sens à autre chose que le cas particulier qu’elle concerne.

Cette généralisation doit alors être faite par une autre source de connaissance.

« D’où il parait que les vérités nécessaires telles qu'on les trouve dans les mathématiques pures et particulièrement dans l'arithmétique et dans la géométrie doivent avoir des principes dont la preuve ne dépende point des exemples ni par conséquence des témoignages des sens »

Ici Leibniz nous affirme que la science nous donne accès à une vérité non particulière mais universelle.

Ainsi, dans les sciences, il n'y a usage que de la raison,

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