En quoi les œuvres littéraires permettent-elles de construire une réflexion efficace sur la condition de l'homme ?
Dissertation : En quoi les œuvres littéraires permettent-elles de construire une réflexion efficace sur la condition de l'homme ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Leaaa2131 • 15 Avril 2022 • Dissertation • 693 Mots (3 Pages) • 465 Vues
Léa Gillet 6G Dissertation : français
11/20
Sujet : En quoi les œuvres littéraires permettent-elles de construire une réflexion efficace sur la condition de l'homme ?
Questionner le sujet : Quelle est la condition de l'Homme dans la littérature?
Références des textes ?
Intro ?
Tout d’abord , les œuvres littéraires sont une création qui raconte souvent une histoire, à la première (je) ou la troisième personne (il, elle, …), qui a des fins esthétiques. Elle exprime aussi une intention de la part de l’auteur et présente diverses ressources littéraires liées à l’époque de celui-ci. L’œuvre littéraire peut appartenir à différents genres, tels que le récit (prose, roman, conte), la lyrique (composition en vers qui exprime les sentiments de l’auteur), le drame (œuvre conçue pour être montrée/présentée au public), l’épique (versets qui racontent les exploits des héros ou des dieux) ou la didactique (qui cherche à instruire le lecteur ou l’auditeur). La condition humaine est définie comme « les caractéristiques, événements majeurs et situations qui composent l'essentiel de l'existence humaine, tels que la naissance, la croissance, l'aptitude à ressentir des émotions ou à former des aspirations, le conflit, la mortalité ».“La vie ne vaudrait pas d'être vécue si on n'apprenait rien sur la condition humaine !” citation de Louise Maheux-Forcier. Par ailleurs, la littérature ne suffit pas à construire une réflexion sur la condition humaine. Certes elle sert de déclencheur, mais il revient au lecteur, par le biais de son esprit critique, de construire sa réflexion personnelle et de se forger sa propre conception de l'homme.
Inexploité, mis un peu là au milieu du jeu de quilles
Ensuite, les trois textes parlent de l'homme comme étant inconscient de ses
alentours, mais aussi comme ayant une surestimation de sa puissance. Dans le texte de Montaigne, il y a des termes qui accentuent l'ignorance de l'homme concernant son pouvoir dans le monde. Montaigne suggère que l'homme ressent des “supériorité s […] sur les autres créatures” et l'homme considère les merveilles du monde étant “pour son avantage et pour son service”. Des mot comme “maîtresse” et “impératrice de l'univers” insistent sur l'ignorance et le manque de considération des véritables conditions. Cela suggère aussi que l'homme se croit être capable de commander l'univers. Similairement, dans “Le Gland et la Citrouille”, Garo le paysan s'exclame: “Je l'aurais pendue”, comme s’il s'attendait à cette autorité naturellement. Garo compare également le Gland “qui n'est pas gros comme [son] petit doigt” avec son propre corps humain, considérant l'homme un “point de départ” pour toute comparaisons. Garo pense “que l'on a fait un quiproquo” puisqu'il ne comprend pas son impuissance. Dans l'extrait de Jean Rostand, de similaires remarques sont faites. Ligne 4 et 5 font rappel à “[la] maîtrise des forces matérielles” comme “l'énergie intra-atomique” et des voyages “dans les espaces planétaires”. Également, à la ligne 6, l'homme “prolongera la durée de sa propre vie” et “combattra la plupart des maux”. Ces termes sont connotés positivement, mais d'une façon tellement exagérée que cela rappelle à un optimisme faux. Des mots comme “ordre meilleur” et “royaume” font penser à un lieu utopique qui ne semble pas être possible à atteindre. Ces trois textes illustrent donc la surestimation de l'homme à propos de son pouvoir. Les trois textes désignent donc une place inférieure à l'homme que ce qu'il considère lui-même. Que ce soit la puissance divine ou naturelle, les trois auteurs considèrent que l'homme a surestimé son pouvoir, et ce message est très clairement illustré dans les trois textes.
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