Désirs et besoins

Besoin et désir désignent deux manières par lesquelles nous tendons vers des fins extérieures sans le décider.

Dans le sens ordinaire, un besoin est une exigence ou nécessité naturelle ayant une cause physiologique comme le besoin de nourriture ou de sommeil par exemple (stricto sensu). Le désir lui, est la recherche d’un objet que l’on imagine ou que l’on sait source de satisfaction, celui-ci est dit « capricieux » car il augmente, diminue, passe d’un objet à l’autre comme si aucun ne pouvait le satisfaire pleinement. Il s’accompagne ainsi d’une souffrance (pathos) du au manque de l’objet, signe de la passivité du sujet affecté par l’absence de l’objet désiré. Comme dit Spinoza : « appétit avec conscience de lui-même » «Le désir est l’essence même de l’Homme ».

Il est donc courant de distinguer besoin et désir, on a besoin du nécessaire, on désir le superflu. Mais il est alors permit de s’interroger si nous ne désirons que ce dont nous avons besoin ? Est t-il possible de désirer quelque chose sans en avoir besoin à un titre quelconque ?

L’homme désire peut-être autre chose qui ne relève pas du besoin ou de la nécessité ? Or une fois le besoin comblé, l’insatisfaction du désir demeure, le désir, continuel est t-il toujours liée au manque ? Ainsi, l’homme désire toujours plus, mais s’agit t-il encore de besoin ?

Je désir être une star, cependant, en ai- je besoin, évidemment la réponse est « non ». En effet, un besoin est associé à une nécessité pour vivre, or je peux vivre sans être une star. De cet ordre, le désir ne ce réduit pas aux simple besoins, on peut ne pas désirer ce dont on n’a pas besoin et inversement. Le besoin de boire est ainsi nécessaire à ma survie ; c’est une nécessité physiologique, celle-ci ce distingue de choix éthiques comme 0manger végétarien et d’inclination ; désirer manger un gâteau au chocolat par exemple. Cette préférence n’a rien d’un besoin ni d’une obligation, c’est une aspiration contingente. Ainsi, avec l’évolution de notre civilisation, les besoins naturels ont aboutit à de nombreux désirs sophistiqués. L’homme à partir d’un simple besoin (comme ce nourrir) et grâce à l’évolution de l’art culinaire à transformé ce besoin en désirs impérieux et subtil. Nous nous contentons donc plus simplement du besoin de ce nourrir mais nous sommes constamment en quête de cette aspiration contingente (=j’aurais pus ne pas l’avoir). Des l’enfance déjà le désir l’emporte sur le simple besoin, quand nous faisions notre liste au père noël il est courant de constater que la liste est considérable, le désir démesuré. Il semble donc que l’Homme puisse désirer autre chose que ce dont il a besoin ; possiblement un trait spécifique de l’Homme. Les êtres humains sont donc par nature des êtres de désir et par définition indépendant des besoins : comme le dit Spinoza « L’homme est par nature un être désirant ».

Epicure affirme que pour être heureux, les individus ne doivent satisfaire que les désirs nécessaire, en outre les besoins, et faire taire en eux tous les autres désirs ; cela manifeste donc qu’il existe bien de nombreux désirs superflus étant donné qu’il s’agit d’y résister. L’Homme aspire alors à des objets qui ne lui sont pas vitaux. De plus nous savons

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