Doit-on croire en la vérité?
Dissertation : Doit-on croire en la vérité?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Manuella Habibe • 28 Octobre 2016 • Dissertation • 1 248 Mots (5 Pages) • 1 364 Vues
Doit-on croire en la vérité ?
Nos parents, l’école nous éduquent afin de faire la part entre sentiments et raison et savoir que nous avons des capacités à réfléchir par nous-mêmes. La raison, est une faculté humaine à distinguer le vrai du faux (le rationnel)/ le bien ou le mal (le raisonnable). Malheureusement, la société dans laquelle nous vivons nous modèle dans un certain conformisme où la croyance est reine, au détriment de la pensée. Croire du latin « credere » signifie « faire confiance ». Croire, c’est donc faire confiance à une personne, à ses propos sans justification. Paradoxe. La vérité se fonde sur la raison tandis que nous sommes amenés à croire en des « vérités » toutes faites. Néanmoins, une chose les lie : la volonté. En effet, c’est notre volonté qui nous pousse à croire ou au contraire à rechercher la cohérence entre l’énoncé et sa représentation dans la réalité.
Est-ce que la croyance nous permet de savoir ou, à l’inverse, nous enchaîne dans l’ignorance? Faut-il croire en ces vérités toutes faites ?
Croire permet de savoir. →étape vers l’élévation de soi
En termes philosophiques, croire est l’adhésion spontanée à une connaissance sans fondement. Déjà, si la connaissance n’est pas fondée, nous ne sommes pas le domaine de la connaissance mais de celui de l’opinion. Cette adhésion est souvent connotée péjorativement ; on l’associe avec la naïveté, l’erreur ou l’ignorance. Cependant, elle peut être la prémisse d’une véritable connaissance.
Croire nous permettrait d’avoir une certaine connaissance mais qui peut s’avérer être fausse car elle se base sur une (des) erreur(s). C’est le cas en science par exemple. La science est la remise en cause de connaissances provisoires. Ainsi, pour approfondir la connaissance scientifique, il faut croire dans celles déjà admises qui peuvent se révéler fausses. Ici, on croit dans une théorie qui a été démontrée et qui a donc été fondée. Pour autant, nous n’avons pas démontré nous-mêmes la théorie alors nous croyons avec fondement.
Nous pouvons croire aussi par évidence, c’est-à-dire que la vérité s’impose immédiatement à l’esprit, sans qu’il soit nécessaire de le démontrer. Pour Descartes, l’évidence est le critère le plus parfait de la certitude. Une idée vraie est soit évidente, soit déduite avec des évidences premières. Ses évidences premières sont alors des connaissances acquises. Spinoza rejoindra le point de vue de Descartes. Selon lui, la vérité est index sui : elle se montre d’elle-même, par sa seule clarté. «Qui a une idée vraie sait en même temps qu’elle est vraie et ne peut douter de la vérité de sa connaissance ». Cela s’associe alors à une intuition intellectuelle. Par exemple, il est évident que nous soyons des humains.
Les empiristes quant à eux voit l’évidence comme sensible et non intellectuelle. Nos sens seraient les premiers éléments du savoir. Exemple, nous nous brulons alors le feu brule. Dans ce cas là, savoir la vérité mais pour que ce soit une vérité il faut la fonder, il faut que notre raison nous aide
Pour trouver la vérité, il faut mettre de côté toutes nos croyances.
Pour atteindre la vérité, il faut faire preuve d’un esprit critique et mettre de côté nos sens. Selon Descartes, il faudrait trier nos connaissances une à une afin de distinguer celles qui sont fondées et celles qui ne sont des connaissances, mais des opinions. C’est ce que la métaphore du panier de pommes nous confirme. Si dans un panier de pommes il y a des pommes pourries, il faut trier les bonnes et les mauvaises sous risque que les bonnes pommes soient contaminées. Ensuite, notre raisonnement applique une méthode en 4 étapes pour atteindre la vérité. Tout d’abord, nous doutons dans le but de faire émerger les bases solides qui résistent à ce doute. Puis, nous analysons
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