Doit-je réaliser tous mes désirs pour accéder au bonheur ?

Doit-je réaliser tous mes désirs pour accéder au bonheur ?

Dans cinquante nuances degré, le fort désir éprouvé par Anastasia pour Cristian est dévastateur. Il avait pourtant pour seul but d’apporter le bonheur des deux êtres. Mais celui-ci leur a apporté de nombreux aspects négatifs. On peut alors se demander si nous devons réaliser tous nos désirs pour pouvoir accéder au bonheur. Tout d’abord il faut savoir que le désir est la conscience d’un manque et l’effort que nous faisons pour combler celui-ci, toujours renaissant. Tandis que le bonheur est un état de satisfaction durable que nous cherchons à atteindre par nos actions et selon l’idée que nous nous faisons de celui-ci. Le désir est très souvent relier au bonheur mais est-il vraiment la source de celui-ci ? Au contraire ne serait-ce pas lui qui créer une souffrance inutile et continuelle ? Ne serait-il pas mieux d’assouvir seulement certain de nos désirs pour pouvoir atteindre l’ataraxie ? (plan !!!!)

Le désir que l’on recherche désespérément à combler tout au long de notre vie pour être heureux, ne représente qu'en faite une promesse de souffrance continuelle. Tout d’abord comme le dit Platon “le désir est l’expression d’un manque”, ce qui signifie alors que l’homme par nature convoite toujours quelque chose. Cela peut être un objet, une personne, une bonne situation économique ou même une position sociale dans la société. On comprend alors que chaque être humain quel que soit son niveau de vie ou sa condition physique désir quelque chose qu’il ne possède pas. Le manque que nous ressentons alors pour l’objet de nos désirs nous empêche dans un sens d’être heureux. Car nous nous rendons alors compte que la souffrance de ne pas le posséder nous pousse à le combler. Par conséquent, désirer quelque chose uniquement parce que nous ne le possédons pas est inutile puisque nous ne savons pas si la satisfaction de ce désir aura des effets positif ou négatif sur nous. Dès lors, il aura peut-être comme effet de créer plus de souffrance que de bonheur.

Le désir est par son action insatiable, nous ne cessons jamais de désirer et lorsque nous pouvons assouvir un de nos désir tant attendu, nous allons aussitôt espérer autre chose. Il en devient presque absurde de chercher à assouvir continuellement un désir qui ne sera jamais entièrement satisfait. Nous pouvons alors prendre l’exemple du désir du corps, à peine satisfait ce désir est renaissant en permanence. Nous ne possédons aucun contrôle sur l’objet de nos désirs ni sur la manière dont nous allons le désirer. Aucun individu n’est entièrement libre ni de ses désirs, ni de la réaction de son corps et de son âme à l’assouvissement et a la satisfaction de celui-ci. Dans la mythologie grecque “les Danaïdes” sont condamné à remplir éternellement un tonneau troué, nous pouvons alors relier ceci à nos propre désir qui sont sans fin, parfois absurde et occasionnellement impossible à réaliser. Nous ressentons alors la même frustration que les danaïdes en désirant incessamment.

Dans un sens nous ne désirons pas quelque chose que nous ne possédons pas, mais plutôt ce que les autres désire, et ainsi devenir quelqu’un que nous ne somme pas.

Le désir et le bonheur sont des états indescriptibles, nous ne somme pas vraiment en mesure de définir ce qui nous les fait ressentir ainsi que les moments ou nous les ressentons. Ils ne peuvent par conséquent pas être contrôler. Cependant une étude menée par René Girard sur le désir mimétique nous éclaire sur la façon dont nos désirs sont indirectement et incessamment dicté par le désir d’autrui. Ce qui signifie, que chaque chose non naturel que nous désirons, n’est en faite qu’un processus de société. Nos désirs sont alors triangulaire, nous souhaitons quelque chose seulement parce que quelqu’un d’autre le souhaite aussi. Nous ne pouvons donc pas contrôler nos désirs car nous n’avons pas la capacité de savoir ce que les autres vont désirer à l’avance, et comme le dit Gérard “l’imitation est inévitable”.

De plus, au cours de notre vie nous essayons de rendre heureux

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