Dissertation sur la lucidité et le bonheur
Dissertation : Dissertation sur la lucidité et le bonheur. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar montseoro • 20 Septembre 2019 • Dissertation • 1 669 Mots (7 Pages) • 1 178 Vues
1. La lucidité est-elle un obstacle au bonheur ?’
Dans la langue courante, on trouve une expression assez populaire: “Vivre dans l'ignorance et être heureux, ou bien avoir des connaissances et vivre malheureux”. Ceci présuppose que, en étant inscrits dans ce qu’est la réalité qui nous entoure, nous demeurons troublés. La prise de conscience (y incluse celle du soi) peut provoquer un questionnement sur notre personne qui aboutit sans doute à des doutes sans aucune réponse concrète, provoquant ainsi à une frustration, voir dépression due au fait que l’individu ne sais pas clairement son “propos” dans cette vie. Cette expression du langage présuppose aussi que l’illusion emmène au bonheur.
Par conséquent, est-ce que le fait de chercher le bonheur implique de vivre dans un monde illusoire? Ne s’agit-il pas d’un processus plus complexe? N’aurait-on pas besoin de prendre conscience pour faciliter cette quête? Mais la lucidité et la clairvoyance ne serait-elle pas sujet d’un trouble dans l’individu? Et ainsi rends difficultueuse la quête du bonheur?
On commencera par analyser la lucidité comme une condamnation au malheur de l’esprit, pour après se demander si nous sommes plus heureux dans l’illusion. On poursuivra en constatant la complexité de la quête du bonheur et ce qu’est nécessaire à cette poursuite, et comment la lucidité peut nous être utile, voir une obligation pour aboutir le plus proche que l’on peut au bonheur.
De nos jours, une des craintes les plus “normales” et trouvables dans notre société est la mort. La médecine actuelle, en développement constant, est en permanence renouvelant les techniques et les outils pour améliorer notre qualité de vie et notre santé, assurant une espérance de vie plus étendue. La mort est ainsi un fait que l’homme veut éviter, ce qui est impossible. Donc, l’alternative est de la repousser de plus en plus, puisque la mort nous empêche de combler nos désirs, responsables de notre bonheur et de notre état plus. La prise de conscience de ces faits nous condamne au malheur et à une angoisse, puisque le temps ne suffit pas pour peut être réaliser toutes les activités, expériences que nous offre la vie.
La lucidité implique de constater ce qui nous entourre et de le douter (l'expérience de Cogito d'après Descartes). Le doute nous fait exister (si on est capables de se penser, se projeter, on existe, selon Descartes, “Cogito ergo sum” ). On pourrait penser que se penser, se projeter et être vigilant est un bénéfice, puisqu’on prouve notre existence.Cependant, le nombre de questions ou les réponses qu’on arrivera jamais à trouver peut aboutir à un état d’esprit trouble.Voici que l’on empêche “ataraxie”, définie comme l'absence de trouble et de souffrance dans l’âme, l’esprit.
En outre, ce doute qui permet de prévoir l’avenir et de se projeter, pourrait il pas être un obstacle qui nous maintient occupés? Ceci implique que l’individu qui doute constamment ne peut pas constater son présent, entouré de questions qui portent sur une énorme quantité et variété de sujets. Ne penser qu'à son future
empêche de vivre le présent, ainsi prenant le risque de ne pas être heureux et de profiter tant qu’on y est ce jour même, et d’avoir l’espoir que “demain sera un jour
meilleur”. Ainsi, le doute que peut apporter la lucidité empêche l’individu de profiter du présent, de le vivre et ainsi de pouvoir parvenir à sa quête du bonheur. L’ignorant heureux pourra valoriser les expériences simples de la vie de tous les jours, comme pourrait s’agir de sentir le parfum d’une fleur. Il apprécie l’instant présent, et devient gratifiant de l’opportunité d’être vivant. Il peut se considérer comme ayant de la chance.
Peut être même le fait de rêver est une source de jouissance. L’imagination que peut avoir un enfant lui apporte du bonheur et le rends heureux. Il s’agit d’un dépassement du domaine matériel, de la raison, du “réel”. On se retrouve ainsi dans le domaine de l’imaginaire, ce qui est au delás. L'imagination, source aussi de créativité, nous fait oublier des troubles que la réalité peut nous imposer, des faits et des sensations douloureuses. En évitant la douleur, associé au malheur et au trouble de l’esprit, à l’inquiétude et à la souffrance, nous pouvons donc être plus proches de ce qu’est le bonheur.
Vivre en illusions, échappant au monde réel, ne semble pas être le plus correct et logique. Échapper vers des mondes illusoires qui n’existent pas vraiment et qui dépassent la logique et le domaine matériel constamment n’est pas une action qui apporte du véritable bonheur. Il s’agit seulement et simplement du fait que ces créations nous distraient de la douleur potentielle qui peut nous affecter. Par conséquent, l’individu qui rêve en permanence ne fait que ressentir un bonheur illusoire, comme les mondes créés par son propre imaginaire.
Le transhumanisme est un exemple parfait pour illustrer la fausse conception
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