Dissertation illusion kant
Dissertation : Dissertation illusion kant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar isaure241203 • 30 Novembre 2022 • Dissertation • 1 393 Mots (6 Pages) • 384 Vues
Synthèse de cours
LA NATURE
Le mot et ses idées :
Nous associons volontiers la « nature » au végétal, par exemple aux arbres, aux fleurs, à la campagne (« avoir besoin de nature »). Nous lui opposons la ville avec ses bâtiments, ses transports, sa population dense.
La nature évoque pour un certain type d’environnement : un milieu qui pousse tout seul (« naturel ») par opposition avec le milieu construit par les humains (« artificiel »)
Par extension la nature désigne les caractéristiques qui appartiennent de façon nécessaire et intemporelle à un être (« c’est dans la nature des choses ») ainsi que l’ensemble des réalités qui ne sont pas produites par les sociétés humaines.
Ainsi, les philosophes grecs distinguaient dans l’Antiquité la nature (ce qui pousse tout seul) et la convention (ce qui vient des hommes). La tradition philosophique oppose souvent au XX° siècle la nature à la culture qui éloigne les humains de l’animalité. La nature renvoie alors à ce qui est « premier », « inné », et « uniforme », la culture à tout ce qui est acquis, appris et relatif à des sociétés données.
La Nature avec une majuscule désigne souvent , par personnification, tout ce qui est extérieur et indépendant des productions humaines. Parce qu’elle est « autre » la nature peut susciter l’étonnement et donner naissance au projet des sciences « physiques », mais aussi à la contemplation esthétique.
Parce qu’elle ne dépend pas des humains, elle peut aussi servir de référence et d’autorité : dire « c’est naturel ! C’est dans l’ordre des choses » pour empêcher toute discussion, toute contestation, ou dire « c’est contre nature » ou « dénaturé » pour blâmer une conduite.
LA RAISON
Le mot et ses idées :
Dans la vie courante, notamment lorsque nous prenons une décision, nous prétendons parfois ne pas agir n’importe comment, au hasard. Il nous semble que nos actions ne sont pas instinctives : au contraire, nous réfléchissons à ce que nous allons faire, aux conséquences de nos actions. C’est la raison qui permet cette réflexion, cette anticipation. C’est pourquoi nous pouvons justifier nos actions, en rendre raison, parfois même après coup dans une tentative de rationalisation.
Grâce au langage, nous pouvons construire un raisonnement logique, cohérent. L’être humain est défini traditionnellement comme un animal doué de raison, il accède au logos, au discours rationnel. Il est capable d’argumenter, de démontrer, selon des critères de cohérence, de non contradiction.
La raison est la faculté qui nous permet de juger, de distinguer le vrai du faux,mais aussi le bien du mal. Pour juger, il faut des critères et des principes qui permettent d’établir des distinctions.
En ce sens, l’être humain est rationnel : il est capable de parvenir à la vérité, il peut connaître le monde qui l’entoure. Mais l’être humain peut devenir irrationnel, lorsqu’il cède à la folie ou à la passion, lorsqu’il est emporté par ses sentiments. Il ne choisit pas toujours d’écouter sa raison. Il n’est pas toujours raisonnable mais il a en lui la possibilité de le devenir : il pose des valeurs et peut choisir le bien contre le mal.
SYNTHESE
I/ les deux fonctions de la raison
L’exemple des prisonniers (le dilemme étudié en classe) montre des prisonniers délibérant sur la meilleure décision à prendre : doivent-ils avouer leur participation à un vol à main armée selon les conditions posées par le magistrat ? Chaque prisonnier est soumis à un dilemme, car sa décision dépend de celle de l’autre prisonnier : son aveu n’a pas les mêmes conséquences si l’autre prisonnier avoue ou non.
La raison a tout d’abord une fonction théorique : elle nous permet de juger , de délibérer. Elle nous permet de distinguer le vrai du faux. Comment bien raisonner ? Quelle méthode adopter pour parvenir à la vérité ? Chaque prisonnier raisonne de manière logique pour prévoir ce que va décider son camarade.
La raison a également une fonction pratique : elle nous guide pour agir, nous permet de distinguer le bien du mal, le juste de l’injuste. Elle nous permet également de cerner notre intérêt dans une situation. Ainsi les prisonniers se posent-ils des
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