Dissertation Philosophie : La technique est-elle un moyen de civilisation ou de barbarie ?

Du grec “techné” qui signifie “savoir-faire” en général, la technique c’est l’ensemble des moyens et savoir-faire. Ce sont des procédés ou productions permettant à l’homme de satisfaire ces besoins et désirs. La technique n’est ni bonne, ni mauvaise, il faut simplement savoir en user. Il n’y a pas une technique mais des techniques, la technique industrielle par exemple, ou la technique artisanale. La technique renvoie à un moyen de civilisation. L’homme sort de son animalité, il peut créer ce dont il a besoin. Mais il peut être aussi non civilisé, le barbare est le non civilisé. Pour les Grecs, le barbare est celui qui ne parle pas. Le mot barbarisme signifie une faute de langage. Le barbare est considéré comme inférieur. Il est donc celui qui appartient à une autre communauté mais avec un sens négatif d'infériorité. La barbarie désigne tout ce qui va à l'opposé des valeurs morales. La barbarie nous renvoie à la notion d'inhumanité. La civilisation est donc opposée à la barbarie. La technique est-elle un moyen de civilisation ou de barbarie ? Nous nous demanderons donc comment l’homme s’approprie la technique, puis nous verrons que l’homme est aliéné par le travail et la machine, et pour finir nous verrons que la technique constitue plusieurs dangers mais il y a des remèdes à ces dangers.

Tout d’abord, nous nous demanderons comment l’homme s’approprie la nature. Dans le Protagoras, Platon fait le récit mythique de la naissance de la technique : Le récit commence par une guerre que Zeus déclare à Chronos (Dieu du temps, père des dieux). Il veut lui prendre le pouvoir. Dans cette guerre les titans se rangent du côté de Chronos, sauf deux. Prométhée et Epiméthée sont tous deux des Titans. Ce sont deux frères totalement opposés. Etymologiquement Prométhée signifie « celui qui pense en avance » et Epiméthée « celui qui pense après ». En d’autres termes Prométhée est doté d’intelligences tandis que son frère est étourdi. Ils ont été d’une aide précieuse au côté de Zeus lors de son combat contre les titans. Il leur confie une mission hautement importante : celle de la création des êtres vivants. Épiméthée va donner les qualités aux animaux. Il leur fait don de la force, de la rapidité, de poils, d’ailes, de griffes. Ainsi les animaux ont tout pour être autonomes. Il a tout donné aux animaux et n’en donne aucune aux hommes, l’homme a à se faire. Alors Prométhée conçut un homme capable de tenir sur ses deux jambes, un corps robuste et solide. Mais ces traits n’étaient pas suffisants pour assurer la survie des hommes. Prométhée supplie Zeus pour qu’il donne quelque chose à l’homme, il accepte. C’est le feu, les hommes reçoivent la technique. Après cela, les titans et les dieux en avaient assez, car les hommes pensaient s’égaler aux dieux. Zeus voulut rappeler sa supériorité sur les hommes. Il réunit les hommes, les titans et les dieux, et pour symboliser la supériorité des dieux, ils sacrifièrent un bœuf, les plus belles pièces de viande étaient données aux dieux, et les abats aux hommes. On chargea Prométhée de partager le bœuf mais il est un rebelle, il refuse et inverse le partage. Sauf que Zeus découvre la supercherie, et rentre dans une colère noire. Il veut encore une fois punir les hommes, et de deux façons, il va faire en sorte que le blé et les fruits ne poussent plus. Ils doivent désormais travailler pour survivre. La seconde c’est de reprendre le feu. Prométhée est mécontent et ruse pour aller plaider chez Athéna (déesse de la sagesse), pour la convaincre de le laisser rentrer dans l’olympe, elle se laisse tromper. Alors Prométhée commit

la plus grave erreur qui sera fatale pour l’humanité toute entière. Il décide de voler le feu et les arts aux Dieux pour les donner aux hommes. Dans l’Olympe, il dérobe cette semence de feu, et l’apporte aux hommes. Zeus encore une fois abusé, veut se venger définitivement, il convoque à nouveau Héphaïstos, pour créer une femme, femme fatale et dont la qualité sera la curiosité, Pandora. Elle va chez les Titans, Epiméthée. Zeus avait confié une boîte de tout, et tous les dieux de l’olympe avaient mis un mal, la boîte de pandore. Tu ne l’ouvriras sous aucun prétexte, il dit. Elle séduit Epiméthée, et finis par avoir la boîte et l’ouvre, et libérait les maux de l’humanité. Cependant un dieu (Hermès), dieu des voyages, il mit dans cette boîte quelque chose qui s’appelle Elpis(L’ESPOIRE) . En définitive malgré tous les maux, il reste l’espoir, Zeus c’est venger. Il punit prométhée et l’accroche à un rocher et le laisse se faire manger le foie indéfiniment. . Entendons par là que l’homme à besoins de produire des outils avec la technique, c’est une nécessité pour lui. Avec le technique l’homme n’est plus Homo sapiens, mais Homo faber, c’est l’homme qui place des outils entre lui et le monde. Platon nous décrit le fait que l’homme est un être sans qualités. L’homme a à se faire, il n’est rien par nature, il est-ce qu’il fait de lui-même. Il doit se rendre singulier par la technique.

L’agriculture et la médecine sont des théories importantes. Descartes pensait aussi que la médecine devait être le sujet de recherche majeure des scientifiques, puisque la santé est le bien principal de la vie et le fondement de tous les autres biens. Selon, Descartes, la conservation de la santé est sans doute le premier bien et le fondement de tous les autres biens de cette vie. Pour Descartes il y a nécessité à s’approprier la nature. L’homme s’approprie la nature de différentes manières. Premièrement, l’homme s’approprie la nature au moyen de l’agriculture afin de l’asservir aux besoins vitaux de lui-même. Il calme le travail des hommes dans l’exploitation des ressources naturelles par l’invention d’outils ou encore de machines, de savoir-faire permettant de produire de grandes quantités de bien nécessaires au bonheur, avec moins d’efforts humains. Deuxièmement, la science pratique pour Descartes. Le fait de soigner les maladies du corps (pour allonger l’espérance de vie, l’espérance de vie au Moyen-âge se situait vers vingt ans alors que maintenant elle dépasse les soixante-dix ans.). Guérir les maladies tant physiques que mentales et choisir les conditions du progrès moral des hommes car, le bon exercice de l'esprit est en partie conditionné par le bon fonctionnement du corps. La morale vient en dernier. Elle est le couronnement de la sagesse et elle doit sans doute beaucoup à la technique et à la médecine. De fait, la profonde misère et aliénation matérielle ne sont pas favorables à la perfection morale. De même le dérèglement du corps et celui de l'esprit, pour autant que l'exercice de

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