Dissertation
Dissertation : Dissertation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Cleminto L • 26 Octobre 2015 • Dissertation • 1 133 Mots (5 Pages) • 840 Vues
La liberté suppose-t-elle l’absence de conscience ?
Bien souvent, lorsque l’on se pose la question « Suis-ce que je choisis d’être ? », cela nous pousse à nous interroger sur la conscience mais aussi la liberté. En effet, nous pouvons au premier abord créer un lien intrinsèque entre ses deux notions mais comme à dis Sartre dans L’être et le Néant : « L’homme est condamné à être libre », nous sommes en droit de nous poser la question si la conscience et la liberté ne sont pas liés. Une telle question qui n’est pas si simple à répondre, nous pousses à nous demander si La liberté suppose-t-elle l’absence de conscience. Pour cela, nous étudierons tout d’abord les enjeux de la conscience, et si la liberté est acquise ou naturelle.
Pour commencer, nous allons voir quels sont les enjeux de la conscience. Cela semble important afin de répondre à la question posée. Pour cela, nous étudierons tout d’abord la notion de conscience mais aussi les véritables enjeux de cette notion.
Nous allons revenir sur l’étymologie latine du terme conscience. Celui-ci provient du latin « Conscienta » qui signifie en Français « Avec Savoir ». On distingue alors deux savoirs différents, soit un savoir en acte qui est donc un savoir qui renvoie à la réalisation d’une capacité, mais aussi un savoir en puissance qui est donc, au contraire, un potentiel de capacité mais qui est à acquérir. Afin d’acquérir des capacités ou même un potentiel exploitable de capacité, l’être humain doit pouvoir observer le monde qui l’entoure afin d’apprendre de ses ainés mais aussi observer et apprendre en lui-même. On en arrive donc à la définition de la conscience, c’est-à-dire une connaissance que l’être humain a de lui-même et du monde qui l’entoure.
L’être humain perçoit comme la plupart des êtres vivants, le monde qui l’entoure et agis en fonction de celui-ci, on dit alors que l’être humain possède une conscience intellectuelle ou aussi la conscience du monde qui nous entoure. Prenons l’exemple d’un nouveau-né, il a la capacité de marcher mais ne peut pour autant se lever et marcher instantanément. En effet, pour cela, au fil des années, il observera ses parents ou des autres êtres humains marcher devant lui afin de pouvoir enfin le faire. Mais l’être humain ne possède pas seulement ce type de conscience. Il possède encore deux types de conscience, la conscience de soi ou la conscience psychologique et la conscience morale. Afin d’illustrer ces consciences, nous allons reprendre l’exemple de ce nouveau-né. Nous avons vu que ce nouveau-né a conscience du monde qui l’entoure et en observant le monde alentour, ce nouveau-né se forge une conscience psychologique qui vient en partie de sa propre réflexion mais aussi de son observation et de ce que l’on lui apprend. Cela est le même raisonnement pour la conscience morale qui est aussi guidée par la société dans laquelle on vit qui nous dicte les notions de bien ou de mal.
Ainsi dans cette première partie, nous avons pu aborder la notion de conscience qui nous permettra d’avoir de bonnes bases afin d’essayer de répondre à notre sujet posée.
Ensuite, nous allons voir si la notion de liberté est naturelle ou acquise. Nous débuterons par la liberté, puis nous verrons l’association de notion de liberté et de conscience.
La liberté par définition, est une condition juridique et sociale de l’homme libre, ce qui marque la différence entre un citoyen libre et un esclave non libre. Mais un esclave ne peut-il pas être libre ? Tout dépend de quelle liberté on parle. En effet, un esclave peut très bien être libre de façon intérieure à lui, soit subjectivement. On en arrive donc à la deuxième définition de la liberté qui est plus philosophique, soit la liberté est une faculté morale, psychologique et métaphysique permettant à tout être humain d’agir et de penser par lui-même, qui permet à l’être humain de se faire sa propre idée du monde quelle que soit sa condition sociale.
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