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La Conscience De Soi Suppose-t-elle Autrui

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Par   •  1 Mai 2014  •  559 Mots (3 Pages)  •  4 905 Vues

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Intro : La conscience de soi est d’abord une scène intérieure où le sujet, qui est défini par celle-ci, en serai acteur et spectateur. La conscience est donc personnelle, elle permet au sujet de percevoir ce qui se passe dans son propre esprit. De ce point de vue, la conscience de soi rejette l’idée d’un monde extérieur et donc de la présence d’autrui. Cependant autrui est lui aussi un « moi », c’est mon alter-égo, c’est un autre moi qui est autre que moi. La conscience de soi suppose-t-elle alors autrui ? Du fait que la conscience de soi est un phénomène intérieur et personnel elle rejette l’idée d’autrui, cependant autrui est un « moi », qui me donne le fondement de mon identité telle que le font les parents en donnant un nom et un prénom à leur enfant.

La conscience de soi du sujet a-t-elle alors une relation avec la conscience de soi d’autrui ? Autrui influence-t-il le sujet ainsi que sa conscience de soi ? La présence d’autrui est-elle strictement nécessaire au fondement de la conscience de soi du sujet ?

I. Cs de soi, phénomène intérieur et personnelle. Fondement de l’identité, premiére réalité selon Descartes & le doute cartésien. Cependant Descartes oublie de douter du language.

II. Autrui, au fondement de l’identité. Id donnée par les parents, transmission du language.

« Je pense, donc je suis » disait René Descartes dans Discours de la méthode, car selon lui la conscience de soi est la vérité première qui serai au fondement des sciences afin de les rendre certaines. En effet René Descartes remet en doute toutes ces opinions, c’est-à-dire qu’il considère comme faux tout ce dont il n’est pas totalement certain. Cependant ce doute n’est pas définitif, il est provisoire, ce n’est qu’une étape dans sa recherche de la vérité. Descartes utilise donc ce doute hyperbolique qui le conduit à douter de son corps mais pas de sa propre existence ni de sa pensée. Le cogito « Je pense, donc je suis » serai alors la première vérité indubitable. Son existence est donc liée à sa pensée.

Descartes défini donc le sujet comme étant une substance pensante, un esprit, une âme. Cependant, d’après Descartes, penser c’est avoir conscience et la conscience de soi est un phénomène purement subjectif, on ne peut être certain que de sa propre existence. La conscience de soi permet au sujet de prendre conscience de lui et de son existence mais en aucun cas il ne pourra prendre conscience de l’autre car c’est un phénomène purement intérieur et personnel. Il exclut entièrement l’existence du monde extérieur et donc d’autrui.

Mais, en enfermant le sujet dans le solipsisme, Descartes oublie que dans la formulation de son cogito « Je pense, donc je suis » il doit disposer du langage, qui nous viens uniquement de la relation avec les autres, le langage dont il a oublié de douter alors que Kant, quant à lui, dans un texte de son anthropologie défini le sujet par le pouvoir de dire « je », il montre que l’acquisition de la conscience de soi n’apparait que tardivement dans l’existence du sujet, quand la capacité a dire « je » de celui apparait. Elle n’apparait pas a la naissance mais nait et se développe progressivement de la relation avec les autres.

Ccl : Sans « nous » il n’y

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