Discours sur l'inégalité de Jean Jacques Rousseau

Discours sur l'inégalité de Jean Jacques Rousseau

Présentation de l'oeuvre :

Auteur : JJR, né 28/06/1712 à Genêve et mort le 2/07/1778 a Emeronville. Précurseur du romantisme.

Oeuvre : Discours sur les inégalités parmis les hommes, c'est un essai, l'oeuvre aborde les thèmes de l'inégalité ainsi que de la société.

Il s'agit d'un extrait situé dans la deuxieme partie de son oeuvre , il s'agit d'un texte oratoire car Rousseau veut persuader le lecteur.

Axes d'étude :

1) Le bonheur de l'Homme primitif

a) éloge de la simplicité de vie

b) le bonheur avant tout

c) Bonheur mais risques de malheur

2) Le malheur de l'Homme social

a) Le progrès source de malheur

b) Société malheureuse

Conclusion

1) Le bonheur de l'Homme primitif

a) Le bonheur repose sur des valeurs comme l'égalité ou encore la simplicité, " se contentèrent de" l.1, "se bornèrent à" l.2 et "ne s'appliquèrent qu'à" l.6 nous montrent bien la restriction et la modération de ces peuples. Avec les adjectifs ou les noms comme : "cabanes rustiques"= simplicité de vie, "leurs habits de peaux"= opposé du luxe, ou encore "flèches","arcs"= autarcie  et moyens rudimentaires. Pour Rousseau, le luxe conduit a la chute de la société.

b) Ces peuples sont indépendants, autonomes, il y a une sorte d'autarcie. Tout est partagé, la notion de propriété n'existe pas.

c) Leur bonheur tient à l'égalité et à la liberté, "libres, sains, heureux", il est "bon", le mal n'existe pas, il est sain, travail qui forge le physique. Ils sont heureux, c'est le résultat, cependant le malheur s'installe progressivement. " autant qu'ils pouvaient l'être", cela montre la restriction, ils ont atteint la limite, "jouir entre eux du commerce indépendant", le verbe jouir montre qu'il ne leur suffit plus de vivre simplement. Il y a une oxymore, le commerce désigne la société alors que l'indépendance désigne l'autarcie. Dans ce texte Rousseau parle de leur travail comme un art ce qui le valorise. On voit bien que peu à peu une instabilité se met en place.

2) Le malheur de l'Homme social

a) La notion de progrès s'installe par différentes étapes qui se succèdent assez rapidement : 1ère étape, l'entraide se met en place, on peut penser que c'est positif mais cela entraine le malheur. 2ème étape, la disparition de l'égalité, les travaux ne sont plus les mêmes par exemple, le travail des champs est moins pénible que celui des mines. 3ème étape, notion de propriété, " la propriété s'introduisit" l.12, exemple, le travailleur pense que la récolte qu'il a éffectué est la sienne. 4ème étape, le "travail devint nécessaire" il y a une gradation de mots négatifs. 5ème étape, civilisation s'installe, "les campagnes riantes", travail de l'homme.

b) A la fin du texte, le malheur s'installe définitivement, antithèse "vastes forêts" (naturel) /"campagnes riantes" (civilisé), le bonheur laisse place au malheur. Métaphore, "arroser de la sueur", référence à la pluie et à un effort. Dernière ligne, antithèse "esclavage/misère" et "germer/croître avec les moissons". C'est comme si l'esclavage et la misère se transformaient pour devenir les moissons.

Conclusion :

Ce texte dénonce les inégalités et les injustices de la société, au fil du temps une hiérarchie de plus en plus injuste va se former (magistrats, Etat, Gouvernement). Le seul moyen d'avoir une égalité parfaite serait que tout le monde ne possède plus rien. Le bonheur est d'après Rousseau une chose que nous les hommes avons perdu.

...