Culture et nature
Cours : Culture et nature. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar holygrey • 13 Janvier 2019 • Cours • 1 399 Mots (6 Pages) • 512 Vues
Chapitre 1 ~L’enjeu du rapport entre Nature et Culture~
Comment rendre compte de ces différences des sens, comment interpréter cet écart ?
Désormais culture peut s’entendre, contre le sens cicéronien, au pluriel contre cette dimension social d’esprit. Une telle évolution n’a été possible que parce qu’auparavant, au plan d’une anthropologie philosophique le rapport entre homme et culture a évolué. Cette évolution c’est celle qui fait que l’on peut dire que l’homme est un être de culture. Un ancien aurait eu du mal à dire ça, il aurait peut-être dire qu’un homme doit devenir un être de culture, que se cultiver est un devoir.
I. Nature
A. Nature Nature a à avoir avec l’idée de naissance, c’est un dérivé du verbe « NESCOR » qui signifie naitre. A partir de sens initial, se développent plein de choses. C’est la ou les choses naissent spontanément et non d’un fait extérieur telle qu’une technique qui fait naitre.
B. La Nature On suppose une génésique qui fait naitre que l’on appelle La Nature. A un autre niveau désigne alors ce avec quoi l’on nait, ce qui est « INNE », ce que l’on ne peut pas ne pas avoir. D’où cet adage qui dit que « ON EST COMME ON NAIT ».
1. De Beauvoir Au contraire, De Beauvoir disait « ON NE NAIT PAS FEMME, ON LE DEVIENT ». Il s’agit de la théorie du genre qui tente de comprendre la manière dont l’identité sexuée, genrée est produite, comment on peut s’emparer des modes de production et s’emparé de multiples identités. On peut rapprocher son idée de celle de Sartre disant « EN L’HOMME L’EXISTENCE PRECEDE L’ESSENCE », le mot « ESSENCIA » et « NATURA » dans la langue philosophique sont synonymes. Lorsque l’on dit que ce n’est pas dans sa nature signifie que ça ne lui appartient pas par essence, l’essence d’une chose est ce qu’elle est, ce qu’elle n’a pas naissance. Ce que nous avons par naissance nous l’avons par essence, nous ne pouvons pas ne pas l’avoir et se distingue de ce que l’on a par accident tel que la couleur, mais ça ne définit pas en tant qu’homme ça n’altère pas l’essence/la nature humaine à laquelle l’on appartient.
2. La philosophie et Sartre La phrase de Sartre, dans l’ordre traditionnel des choses tel que le pense la philosophie c’est bien l’essence qui précède l’existence. Classiquement pour les médiévaux l’essence précède l’existence, l’homme étant l’exception. C’est aussi évident que pour nous la possibilité d’une chose précède sa réalisation (idée concrétisée). C’est donc avec cela que rompt Sartre en disant qu’à propos de l’homme il faut invertir l’ordre traditionnel, c’est avec l’idée qu’il n’y a pas de nature humaine, d’ensemble d’essence de l’homme comme ensemble de possibilité
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prédéterminés qui définiraient ce que peux l’homme, ce qu’il est. Pour Sartre, l’homme est toujours celui qui excède ses possibilités ou plutôt qu’il les crée. L’homme a toujours été dans la projection et le discours est juste la recollection de ce qu’a été l’homme. Quant à dire ce qu’il sera, ce qu’il peut être il n’y a rien qui oblige à penser que ce qui a été doit toujours être. Il n’y a rien qui définisse excès qui peut être excès, il s’agit d’invention et création de soit c’est-à-dire liberté radicale. Il n’y a donc pas de nature humaine, d’essence qui prédétermine ce qu’il est et ce qu’il veut. Ce qu’il est, est comment il se fait.
La pensée de Sartre n’est possible que dans une société qui a largué le pouvoir de la tradition qui a été confronté à des crises, ou de fait de génération en génération, ils ont appris que la manière dont vivaient leurs ancêtres n’était plus la leur. L’idée de la nature stable intangible de l’homme appartient à un monde à l’intérieur duquel le rapport à la nature est déterminant. Il s’agit de l’émancipation du concept d’homme par rapport à celui de nature.
II. Culture
Le mot culture prend sens par rapport à ça, il ne désigne plus ce par quoi ce manifeste et s’accomplie la nature humaine mais
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