Critique de la faculté de juger; Kant
Dissertation : Critique de la faculté de juger; Kant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Hiba Alioua • 18 Avril 2018 • Dissertation • 1 704 Mots (7 Pages) • 950 Vues
ALIOUA T07S
Hiba Expliquation de texte : «Critique de la faculté de juger»
KANT
Le monde d'aujourd'hui n'est plus le même que celui d'il y'a des milliers d'années, en effet il a subit de nombreux changements grâce au développement orchestré par l'homme. Les êtres vivants sont l'ensemble d'êtres qui ont pour capacité de se reproduire, se nourrir respirer...ect, L'homme a pour but de se reproduire,il peut alors de lui meme engendrer un homme qui a son tour se developpera de maniere autonome et engendrera un homme a son tour, ce qui serait selon Kant cette famseuse force formatrice. L'homme a egalement été doté contairement aux etres vivants de la technique. Cette technique est la cause même du développement, c'est elle-même qui a permit l’évolution du monde dans presque tout ses aspects , c'est grâce a la technique que l'homme s'est construit au fil du temps des moyens lui permettant d'optimiser son confort, avec les infrastructures...etcainsi que les machines. Ces dernieres resultent alors de cette technique detenue par l'Homme. Ce ne sont donc que des appareils mecaniques crées par l'homme et pour un unique but : servir l'homme,, suivant son fonctionnement : C'est la force motrice. L'être vivant et les machines peuvent sembler similaires sur certains points, les createurs de robots et machines s'inspirent d'ailleurs du vivant et des ses besoins, mais il reste néanmoins de nombreuses differences entre ces deux organismes. L'homme n'est-il alors pas censé se demander quelles sont ces similitiudes que partagent etre vivant et machines? mais surtout,en quoi l'etre vivant est-il vraiment different d'une machine? Dans ce texte extrait de la Critique de la faculté de juger, Kant marque justement les différences entre une machine et un être vivant. Le thème est alors le rapport entre machine et vivant. La reponse a la problematiue Selon Kant serait que la machine ne possede qu'une force motrice tant dis que l'etre vivant lui possede une force formatrice.Il nous exposera alors cette these par la comparaison entre un montre et l'etre vivant, de maniere tres subtile.
Nous tenterons alors d'expliquer précisement cette these de kant grace à une analyse linéaire,en eclairant à la fois le contenue du texte, et sa forme.
Certes, dans cette machine qu'est une montre, une partie fait bien se mouvoir une autre partie (c'est même sa fonction propre de produire un tel effet mécanique), mais elle ne la produit pas : c'est l'horloger qui a conçu la montre et qui l'a fabriquée « d'après des Idées » ; c'est lui qui a organisé les parties de la montre en fonction de l'effet qu'il voulait produire. On a affaire ici à une finalité purement externe, parce qu'elle est le fait de l'horloger, non de la montre. La seconde partie de notre texte atteste cette différence : une machine ne peut pas plus produire d'elle-même ses parties que produire une autre machine, ou se réparer toute seule si elle est défectueuse.
Or tous ces phénomènes d'autoproduction, de reproduction et d'autoréparation sont, à l'opposé, constatables de manière manifeste dans la nature vivante : celle-ci paraît bien être douée d'une force productrice finalisée de manière interne. Encore faut-il expliquer cette différence jusqu'à présent seulement constatée :
Une montre est une machine complexe, composée d'un ensemble de rouages, d'engrenages et de ressorts qui, une fois la montre remontée, sont entraînés les uns par les autres, transmettant ainsi un mouvement régulier aux aiguilles du cadran : c'est donc à bon droit qu'on peut dire qu'ici, le mouvement d'une partie est cause du mouvement d'une autre partie. Mais l'existence même de chacune de ces parties n'est imputable à aucune autre : certes, l'une n'existe avec sa forme propre (celle d'un ressort par exemple) que pour pouvoir transmettre du mouvement à une autre (un engrenage par exemple), mais le ressort n'est pas « la cause efficiente de la production » de l'engrenage. En d'autres termes, il y a bien une finalité qui régit l'organisation de la montre, dont chaque partie avec sa forme propre remplit une fonction spécifique par rapport aux autres et au tout de la montre, mais cette finalité est purement externe : elle n'est pas imputable à la nature du métal dont se compose le ressort, ni à aucune autre spécificité de la machine, mais au projet de l'horloger qui a conçu chacune des parties de l'objet et les a assemblées dans le but de donner naissance à une machine susceptible de mesurer le temps qui passe.
Ainsi, la « cause efficiente », c'est-à-dire la « cause productrice » des parties de la montre ne se trouve pas dans la montre elle-même comme tout, ni dans aucune de ses parties en particulier. La cause efficiente de la montre lui est externe ou, comme le dit Kant, tout à fait « en dehors d'elle » : cette cause efficiente, qui fait de la montre ce qu'elle est, n'est pas dans la montre même mais dans un être capable d'agencer des moyens en vue d'une fin inventée, bref, dans l'esprit d'un homme. Chacune des parties d'une machine quelconque ne doit son existence et son agencement avec les autres qu'à l'inventivité et au savoir-faire d'un l'artisan, dont la machine accomplit l'intention : c'est parce que l'horloger veut un appareil indiquant l'écoulement du temps que la montre est constituée de cette façon ; en d'autres termes, sa cause efficiente est externe, tout comme lui est externe sa finalité.
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