Cours de Philo sur la conscience

Conscience et Inconscience :

Problématisation du sujet :      Suis-je ce que j’ai conscience d’être ?

Précisions sur la conscience : l’animal a une vie intérieure, un psychisme plus ou moins élaborer, une intelligence plus ou moins développé. Mais il ne possède pas cette faculté propre à l’homme qui est la conscience achevée. La conscience c’est le savoir au carré c'est-à-dire la capacité de savoir répertorier nos connaissances comme nos ignorances et de comprendre leurs enjeux. La conscience c’est ce qui à qualifié l’homme pendant longtemps d’homo-sapience-sapience (double sapience) c'est-à-dire l’homme qui sait qu’il sait = homme doué de conscience. Si les animaux sentent qu’ils vont mourir, ils n’anticipent pas ces événements tant qu’ils sont bien portants. Donc les animaux n’ont pas conscience de leurs morts jusqu'à ce qu’elle arrive. Seul l’homme anticipe sa mort : il y a des rites mortuaires, des lieux de sépultures, des coutumes dans le recueillement, des célébrations commémoratives… la mort fait l’objet d’une attention de la part des vivants, l’homme et l’animal angoissé car il est celui qui se sait fini, ici mortel.

Psychisme : processus mentaux

Deleuze disait  XXème siècle « L’homme meurt toujours deux fois » :c'est-à-dire on meurt consciencieusement et physiquement.  

Rainer Maria Rilke disait « Fleurir et ce flétrir ne sont pas séparé en notre conscience ».

Il y a deux niveaux/degrés de conscience :

-La conscience immédiate : C’est la présence à soi et au monde. C'est-à-dire la capacité à s’apercevoir de ses sensations, pensé et actes.  On pourrait dire que les lunettes de l’esprit c’est la conscience.

Com/ scientia : avec/savoir : c'est-à-dire le savoir qui m’accompagne toujours, il est toujours avec moi.

Jusqu'à l’époque moderne la conscience était absente du questionnement philosophique, omniprésente, la conscience en était comme transparente. Puisque le monde n’est perçus que par l’entremise (=intermédiaire) de la conscience. Celle-ci était comme le vitrage invisible donnant accès au réel. C’est comme l’œil qui ne se voit pas lui-même.

Le contraire de cet état de conscience : c’est l’inconscience au sens physiologique par exemple c'est-à-dire sommeil, évanouissement, et coma.

-La conscience réflexive :

Remarque : la conscience immédiate n’est pas une veille passive ?  Ce n’est pas une faculté réceptive qui se contenterai d’enregistrer les informations qu’elle reçoit, La conscience est bien une faculté active puisque elle sélection dans le champ perceptive, les informations qui l’intéresse en fonction des impératifs de l’action. La conscience est focalisation, polarisation. Elle se tend vers les éléments qui lui semble utile a ces procédé. Il y a deux dimensions de cette direction vers, tout d’abord l’attention c'est-à-dire l’amplitude de cette concentration, cette réaction à enregistrer le plus de donnés perceptives. C'est-à-dire être aux aguets. Le contraire de l’attention c’est la distraction, on est absent à une partie de ces sensations. Concentration c’est la à se focaliser c'est-à-dire à réduire son champ d’optique sensorielle et intellectuel pour gagner en acuité et en précision, le contraire de la concentration c’est la dispersion.

La conscience réflexive c’est la distance qui se creuse entre le sujet et le monde et entre le sujet et lui-même, cette espace ouvre la possibilité d’une observation et d’un jugement c’est le moment de l’objectivité donc le moment du passage de la conscience de à la connaissance de. La conscience est comme un miroir : elle permet de réfléchir c'est-à-dire de contempler l’image qu’elle projette. Elle est a la foi le reflet et le spectateur. La conscience est ainsi une duplication, un dédoublement, c’est pourquoi elle est souvent symbolisée dans les œuvres artistiques par divers personnage incarnant les avatars maléfique ou bienfaisant du protagoniste. (Alex vs Alex).

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