Chanel selon Kaufmann

BTS COM 1                CARNEIRO DA ROCHA OCÉANE

CULTURES DE LA COMMUNICATION : CHANEL/KAUFMANN

Questions sur le texte de Jean-Claude Kaufmann 

1- La notion d’identité englobe le rapport collectif et individuel que l’on a de soi en fonction du déterminisme social et de la singularité individuelle. L’identité correspond donc au rapport que l’on a de soi vis-à-vis de l’autre et de soi. Jean Claude Kaufmann aborde cette notion d’identité au travers de l’extrait étudié Le Sac.

Quelle vision assez paradoxale du sac à main Jean Claude Kaufmann expose-t-il dans cet extrait ?

Dans un premiers temps nous verrons le sac à main comme extension de soi puis le sac à main comme emprisonnement de soi.

Selon Kaufmann, le sac à main est extension de soi permettant d’exprimer et construire son identité.

Pour Jean Claude Kaufmann, le sac à main n’est pas qu’un simple accessoire de mode porté par un individu, c’est le miroir d’une personne, un moyen d’auto expression qu’utilise le possesseur afin de refléter sa personnalité. Ainsi, lorsqu’il évoque la complexité du choix d’un sac,  « le choix, du sac en rapport avec l’image de soi, est donc un élément très révélateur des modalités développées par chacune pour construire son identité. » (L4-5), il illustre cette réflexion faite au sujet de cet accessoire de mode devenu extension de soi. Kaufmann va plus loin dans sa réflexion en émettant le postulat que l’organisation même d’un sac à main reflète la manière dont l’individu est construit, dont sa pensée est organisée. Par conséquent, le sac à main est extension de la personne qui le possède.

Dans la première partie de l’extrait étudié, de la ligne 1 à 13, Kaufmann se positionne sur l’utilité du sac comme d’un vecteur d’identité et de construction. La suite du texte, permet de faire apparaitre le parallèle entre la construction identitaire et le style de la personne tout en mettant en évidence la toxicité de cette quête identitaire. Kaufmann, met en évidence dans ses propos l’intelligence des femmes en ce qu’elles se savent capables d’organiser leur sac à main comme elles le désirent et ainsi laisser transparaître les aspects de leur personnalité, qu’elles souhaitent communiquer ainsi que le fonctionnement intellectuel qu’elles possèdent. Ainsi, cette idée trouve écho plus tard, lorsqu’il évoque le sac comme « rien qu’à soi est le garde-fou du soi. » (L21). Il s’accorde à dire que la répétition des gestes anodins forgent l’identité et donc la personnalité de l’individu. Les femmes en sélectionnant leur sac à main et de l’organiser comme bon leur semble, elles élaborent simplement la façon dont elles seront perçues, perception qui leur procure cependant une forme de sécurité. Enfin, Kaufmann, n’exclut pas l’hypothèse d’un sac à main non pas comme accessoire de mode mais comme un emprisonnement de soi. Même si, le sac permet de refléter sa personnalité, il enferme les femmes dans une certaine conception véhiculée par le sac lui même.

En conclusion, Kaufmann vient opposé deux vision paradoxales du sac à main. D’une part, le sac à main possède une fonction de simple accessoire de mode et de l’autre c’est un vecteur de création identitaire qui apporte une certaine stabilité et sécurité à chaque femme.

2-La publicité est un art à part entière qui a pour objectif de faire appel à divers procédés et organismes afin de provoquer chez le spectateur un sentiment quelconque, mais de lui faire ressentir quelque chose et de recevoir le message. Le but ultime de la publicité est d’utilisé la production d’image afin de valoriser l’image de l’entreprise. Si l’on se confère à l’extrait étudié, Kaufmann utilise ( le sac à main ), la publicité a souvent recours à l’appropriation et l’extension de soi pour des objets simples et utiles. Ce mécanisme permet au consommateur de se projeter en tant que possesseur de l’objet, lui permettant une meilleure identification et appropriation du bien qu’il achète.

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