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AUTRUI

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Par   •  16 Décembre 2018  •  Cours  •  1 853 Mots (8 Pages)  •  618 Vues

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CHAPITRE 3: Difficile sociabilité

Quelle experience faisons nous d autrui?

I) Autrui, ami ou ennemi?

Les actroïdes sont des robots concus par des scientifiques et qui sont capables d imiter des actions humaines. Leur particularité est quils peuvent imiter des actions humaines.

Ex film: Blade Runner

Comment peut-on savoir qu'un etre est conscient?

Pour Sartre autrui c est l autre c est à dire le moi qui n est pas moi, c est donc un alter ego(=autre moi). Donc autrui est un autre moi que moi, une conscience différente mais il est un sujet à part entière. Autrui doit etre assimilé à nous(pas une plante par exemple, relation égalitaire). Seul un sujet peut reconaitre qu'autrui est un sujet. Autrui ne désigne pas un sujet particulier mais un concept général. Cette formule «ne fais pas a autrui ce que tu ne veux pas qu on te fasse» donc ce commandement est sensé concerner tous sujets. Même s'il est similaire à moi autrui peut être différent, et cela peut être considéré comme un probleme car il paraît étranger, mysterieux, et cela peut provoquer une reaction de rejet, de crainte, et cela me renvoie à ma condition d humaine car autrui reste son propre mystere et cela me renvoie a mon propre mystere.

Malgré tout au-delà de toutes les différences autrui n esr ni un animal ni une difference ni une plante et nous reconnaissons le fait que nous appartenons à une meme humanité.

II)Quel rapport avons nous avec autrui?

Il faut reconnaître autrui comme un sujet, c est a dire que c est un être qui pense, qui dit je, et qui est conscient de lui même(référence au cogito de Descartes). Il peut sembler bizarre de se demander si autrui pense mais cette problématique peut se poser a nous par le biais des robots et des progrès techniques.

Le solipsisme est une position de doute poussée a l'extrême dans laquelle un sujet nie tout autre réalité que la sienne. Sa particularité est qu aucun philosophe ne la defend et Schopenhauer dit que ca ne serait possible que dans un asile d aliénés. C est la pensée qui fait de nous des êtres conscients et c est grâce au langage(maintenant il existe des agents conversationnels sur internet qui peuvent se faire passer pour autrui et il existe le test de turing pour identifier si la personne est un robot mais certains reussissent a passer le test)

-langage, expressions faciales pour communiquer et exprimer ce que l on ressent afin d instaurer une relation d'échange. On interprete ces expressions par rapport a nous et ce que l on connaît.

Maurice Merleau-Ponty(francais du XXeme siecle) on ne peut reconnaître ce qui est différent de nous (on doit connaître l emotion, l experience, pur la ressentir) et donc on passe a coté de la singularité de l autre= par exemple si un ami est en deuil j ai de lapeine pour lui parce que je compare ce qu il ressent a ce que je pourrais ressentir a sa place.

Reconnaitre quelqu un comme un sujet c est aussi le reconnaître en tant que personne. On a l impression que ca va de soi mais finalement dans certaines situations ca ne va pas de soi, par exemple pour l esclavage ou les genocides.

TEXTE DE ROUSSEAU Discours sur l origine des fondements

Un sentiment de sympathie face a la souffrance d autrui veut dire que j ai de l empathie mais aussi de la pitié. Ce sentiment de pitié fait que nous ne sommes pas des monstres, seulement guidés par l amour propre et l egoïsme, et que l autre est un égal qui peut souffrir. Il distingue l'état de nature de la mise en place de la société(avant qu il y ait des lois…). La pitié est instinctive et c est ce qui permet qu on ne s entretue pas. Dans la société civilisée on est beaucoup plus egoiste qu'a l Etat de nature.

Levinas= il nous parle de la relation quel on a l autre a travers son visage, qui fait transparaitre la fragilité de l autre. «Tu ne tueras point» est la premiere parole du visage. Meme si le meurtre existe, il est accompagné de mauvaise conscience et on sait qu il ne faut pas le faire. C est une relation éthique.

Mais nous avons aussi tendance a nous méfier d'autrui:

L'exemple avec l'auteur Claude Lévi-Strauss(XXème siècle, français):

Quelque soit la culture on a tendance a se mefier et a rejetter l autre parce qu'il fait peur par sa différence. Cela entraine des comportement de xenophobie et la peur de l'ethnocentrisme(tendance a juger les gens en privilegiant ses propres valeurs). On juge et on critique en traitant les autres formes culturelles de sauvages et barbares.

Les barbares designaient tous ceux qui ne designait pas la culture grecque puis la culture greco-romaine. «barbare» veut ethologiquement dire « son inarticulé des oiseaux».

«sauvage» veut dire «de la forêt», l inconnu est renvoyé au coté animal. Il y a un refus d'admettre la diversité culturelle et on rejette l autre parce que ce n est pas notre norme.

Lévi Strauss donne l exemple de Christophe Colomb et sa decouverte des grandes antilles, qui pour verifier si les indigenes avait une ame envoyaient des comissions d'enquête, et de l autre coté les indigenes capturaient aussi les espagnol et les plongeaient mort dans l eau pour voir si ils se putréfiaient ou non= chacun cherchait a voir si l autre etait un homme.

Cet exemple represente le relativisme culturel et montre qu'il

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