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Le bonheur se rattache-t-il aux désirs ?

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Par   •  11 Novembre 2020  •  Cours  •  2 210 Mots (9 Pages)  •  535 Vues

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Comme Epicure le rappelle au début de la Lettre à Ménécée, l’objectif principal de la philosophie est de se débarrasser des troubles de l’âme. Cependant les désirs sont t’il une source de « trouble de l’âme »?

Dans une société de consommation qui nous pousse a désirer, et a acheter toujours plus, les désirs font partie intégrantes de nos vies. Lorsque ce ou ces désirs se retrouvent comblé, nous ne somme pas pour autant heureux, nous n’avons pas atteint le bonheur et nous passons donc a un désir suivant. Les désirs sont donc illimité et nous restons constamment dans un état d’insatiabilité et de de manque ; «  Et si j’avais ça ?, J’ai envie de cela, Pourquoi je ne l’ai pas ? ». Avec une telle observation nous pouvons nous demander si le désir n’est finalement pas la sources, la cause de nos malheurs et de notre mal-être, et donc ne devons nous pas cesser de désirer pour atteindre l’ataraxie ( le bonheur ) ? En effet le bonheur est un but, en poussant la réflexion plus loin nous pouvons même nous demander si le bonheur n’est-il pas un désir, plus ou moins innaténiable. Alors pour être heureux et atteindre le bonheur faut t’il se détacher de tout désirs ou alors faut t’il justement combler le plus de désirs possible pour être heureux ? Pourtant, pouvons nous vivre sans désirer ?

Pour répondre a la problématique :  «  le bonheur se rattache t’il aux désirs » il conviendra d’abord de montrer que le désir est une source de malheur et qu’ils ne peuvent être satisfait, puis, nous verrons que le désir est, ou du moins dans certains cas, nécessaire au bonheur et a la vie d’un être, puis nous finirons par expliquer que cesser de désirer n’est pas nécessaire mais qu’apprendre a les maitriser est ce qui nous rapprocherais le plus possible de l’ataraxie.

De nos jours, le désir est le fil conducteur de notre société basé sur la consommation, souvent excessive. Cette société qui nous pousse à toujours vouloir plus, plus gros et toujours plus loin ne fausse t’elle pas notre conception du désir ? En effet, somme nous vraiment au contrôle de nos désirs? L’Hyper-consommation crée des besoins illimités et peut générer, chez certains, de l’addiction ou un état d’insatisfaction permanent. Il y aura toujours une nouvelle source de désir, plus beau, plus gros, plus intéressant que ce que l’on a. Le fait d’un tel rendement de ressource force a toujours vouloir plus et a ne pas se contenter de ce que l’on a, prenons l’exemple d’un téléphone de dernière génération, après avoir été la source de vos désirs ultime, après l’avoir attendu pendant des jours et des mois, vous l’avez enfin ce qui vous procure un moment d’euphorie et de joie, pourtant c’est une sensation limité dans le temp, c’est un plaisir éphémère car peu de temp après, un nouveau téléphone plus évolué sortira et deviendra lui même source de convoitise. Désirer est donc une source de constante frustration qui nous éloigne du bonheur…

De plus comment imaginer un désir qui nous comblerais totalement, qui toucherais à tout nos besoins et qui pourra nous rendre heureux ? Il n’y a que dans notre imagination qu’un tel désir peut exister. Combien de fois nous nous somme nous imaginer ou inventé un scénario avec cet objet qui nous remplirai de joie. Une imagination qui souvent animé par un tel désir, faussement camouflé en besoin, dépasse la réalité ce qui, une fois devenu réalité nous procure un sentiment de déception et d’attente de quelque chose de plus. Prenons l’exemple banale et surement utilisé dans de nombreuse études mais terriblement efficace : l’amour. Qui ne s’est jamais imaginé vivre une parfaite histoire d’amour avec l’être qui anime nos rêves et nos désir tous plus importants les uns des autres. Mais, qui une fois devenu réalité s’est rendu compte que ça ne marchera pas et que votre rêve et vos désirs ont été faussé par une fausse image de ce qu’aurait pu être la réalité, tellement votre désirs était fort. Tout cela nous plonge dans un état de tristesse, de déception, de désillusion et donc de malheur.

Imaginons maintenant que cette histoire d’amour est une totale réussite, que votre désir est totalement comblé et que cela dure. Qu’elle est la raison de vivre de celui qui n’a plus de désir et qui a consacré tant de temp et d’énergie a combler celui qui l’animait ? Il ne reste plus qu’une sensation de vide et de d’insatisfaction car l’humain a besoin d’une raison de se lever tout les matin.

Les désirs non naturels et non nécessaires sont à éviter absolument. Prenons comme exemple le désir d’être immortel, il est Inutile d’expliquer en quoi ce désir ne peut engendrer que de la souffrance, étant donné l’impossibilité de leur réalisation

Alors combler un désir apporte un sentiment de frustration au même niveau que de ne pas le satisfaire ? Arrêter de désirer, de convoiter serait-ce la réponse a la recherche du bonheur ? Pourtant comment vivre sans désirs?

 Dans un premier temps le désir semble donc une chose que l’on doit réprimer de manière rapide et efficace afin d’éviter toute sorte de malheurs et donc de se rapprocher de l’ataraxie. Le désir peut souvent conduire au malheur des hommes en les poussant vers la souffrance, l’ennui ou la déception. Cependant, tous nos désirs doivent-ils vraiment être éradiqués et réprimé ? Nous allons voir dans un deuxième temps qu’il faut peut-être s’autoriser certains désirs et que ceux-ci sont sans doute indispensable au bonheur.

Il est important ici de différencier les besoins et les désir. Selon Épicure, « Parmi les désirs naturels, les uns sont nécessaires pour le bonheur les autres pour le fait de vivre » (Lettre à Ménécée). Encore une fois dans la lettre a Ménécée, Epicure distingue plusieurs sortes de désirs En effet les désirs naturel et nécéssaire ( les besoins) doivent être comblé. L’envie de boire ou de manger sont deux besoins qui sont plus que nécéssaire, ils sont indispensable à la vie. Les désirs naturels et non nécessaires, quant à eux, ne sont pas mauvais, car naturels, mais ne méritent pas d’être poursuivis de manière excessive. Ainsi, désirer bien manger et boire une autre boissons que de l’eau est naturel, certes, mais non nécessaire. Les désirs naturels et non nécessaires correspondent

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