Vidéo : « Pourquoi la notion de MIGRATION est TROMPEUSE »

DURANDVIEL-VIEL Noé 2ndB

Compte-rendu d’une vidéo de Mr Geopolitix

Vidéo : « Pourquoi la notion de MIGRATION est TROMPEUSE »

Mister Geopolitix est un Youtubeur spécialisé en Géopolitique, son but à travers sa chaîne YouTube est de faire découvrir et aider a mieux comprendre le monde, actif depuis le 19 janvier 2016 (date de sortie de sa première vidéo), il comptabilise plus de 136 milles abonnés et presque 4,5 millions de vues. Dans ses vidéos le Youtubeur place toutes ses sources directement en description, cela prouve que c’est une chaîne assez professionnelle car l’auteur a eu la rigueur de sourcer ce qu’il peut affirmer. Au niveau de l’habillage et du montage de celles-ci, le Youtubeur propose des vidéos bien montées et dynamiques, avec toujours assez de montage pour permettre de nous illustrer ce qu’il peut dire, le Youtubeur s’exprime clairement et utilise un langage courant.

Dans sa vidéo, propulsée par « Play Azur » (une association qui a pour objectif de diffuser la culture à Nice), Mr Geopolitix nous parle de la notion de migrations. Il commence par affirmer que la notion est trop souvent simplifiée par l’idée du départ d’une personne d’un pays vers un autre pays, et est souvent perçu comme un phénomène figé et définitif, or cette notion est bien plus complexe que ça, il faut d’abord comprendre que la notion de migration est plus complexe que l’on ne le pense, des populations partent, certaines ne font que passer, d’autres font des allers-retours avec leurs pays d’origine ; tout ces phénomènes sont appelés flux migratoires. D’ailleurs, un migrant ne part pas, en général, avec l’idée qu’il ne va jamais revenir.

Le bassin méditerranéen est parmi toutes les régions du monde, un bon exemple pour décrire cela. Les flux de migrations de l’Égypte, de la Grèce antique, des croisades, de l’Empire Ottoman et ceux au cours du 19e siècle, jusqu’à aujourd’hui ont tous contribué à l’espace méditerranéen que l’on connaît.

Cela dit, malgré la variété des contextes historiques, il est possible de déceler un certain nombre de permanences, c’est sur ces permanences que travaillent des chercheurs d’Aix-en-Provence à la « Maison méditerranéenne des sciences de l’Homme », où leur objectif est de croiser plusieurs disciplines, géographie, sociologie, histoire, …, et d’autres thématiques comme les frontières, les contrôles, les routes empruntées, …, pour en comprendre d’avantage sur les migrations.

D’ailleurs, les chercheurs préféreront utiliser des notions comme «la mobilité» ou «la circulation» plutôt que le mot «migration» car ce sont des termes plus distincts pour faire comprendre la fluidité des flux, variable dans le temps.

Par exemple, l’Espagne, l’Italie, la Grèce, le Maroc, l’Algérie et la Tunisie qui étaient dans le passé des pays d’émigrations où des populations rejoignaient d’autres pays, on observe dorénavant qu’ils sont devenus depuis quelques années des pays d’accueil.

À travers ces exemples, les chercheurs définirent certaines permanences : la stabilité de certains lieux d’accueil où

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