La migration est un déplacement de la population avec changement de résidences, d’une unité géographique à une autre
Dissertation : La migration est un déplacement de la population avec changement de résidences, d’une unité géographique à une autre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar momopopololo • 12 Décembre 2015 • Dissertation • 851 Mots (4 Pages) • 891 Vues
Introduction :
Si l’on retient un critère géographique, «la migration est un déplacement de la population avec changement de résidences, d’une unité géographique à une autre ».Autrement on peut considérer ce phénomène comme le passage d’un « espace de vie » à un autre.
La migration internationale est un déplacement de population avec transfert de résidences d’un état à un autre avec un changement du statut juridique de la population. C’est donc le franchissement de la frontière internationale, avec toutes ses implications juridiques, et non l’éloignement et la distance parcourue qui constitue le critère de différenciation avec les migrations internes. Sur cette base il est possible de déterminer l’origine, le volume, la composition des flux migratoires, c’est-à-dire l’ensemble des personnes qui se déplacent d’un pays à un autre, généralement sur l’espace dynamique.
Du point de vue des hommes, on désigne comme émigré tout individu qui quitte son pays pour aller vivre dans un autre pays, dans ce nouveau pays il sera considéré comme un immigré.
Historiquement les systèmes migratoires se sont développés parallèlement à la construction des états- nations. Les peuples d’Afrique de l’Ouest, faut-il le rappeler ont toujours été en déplacement. En effet dans cette partie du monde les migrations qui datent d’avant l’Antiquité (souvenons-nous de la thèse historique qui parle de l’Afrique comme berceau de l’humanité et qui par la suite a peuplé le reste du monde) sont aujourd’hui révélatrices de la pauvreté et des déchirements du continent.
Les causes des migrations internationales africaines sont très diverses : conflits ethniques, guerres civiles, sécheresses cycliques, désertification et dégradation écologique, recherche d’un emploi. Trois systèmes migratoires émergent. Ceux de l’Afrique austral, de l’Afrique de l’est et de l’Afrique de l’ouest. Cette dernière qui fait l’objet de notre travail de recherche connait sur l’ensemble du continent avec l’Afrique du Sud, la plus forte tradition migratoire marquée par d’importants mouvements entre des pays généralement enclavés, agricoles et pauvres et les pays côtiers, plus riches grâce à une économie diversifiée. Ces déplacements de population qui ont fini de faire le maillage de la planète se caractérisent fréquemment par le maintien de relations importantes avec la zone de départ. Ces liens se traduisent en termes sociologiques (rapport avec la terre, la famille d’origine), en terme monétaire (transferts financiers).
Depuis la fin du premier quart et début du deuxième quart du 20e siècle, à la faveur des catastrophes et changements climatiques en Afrique de l’Ouest, les migrations d’individus à la recherche d’un emploi sont plus fréquentes. C’est une migration de main d’œuvre inféodée au développement de l’économie post-industrielle des pays développés. En Afrique de l’ouest les migrations sont donc essentiellement des migrations de travail bien que cette zone ne soit plus exempte de conflits civils ou ethniques (guerre de sécession du Biafra au Nigéria à la fin des années 6, conflits casamançais au Sénégal depuis 1981, récentes guerres civils de Sierra Leone et du Libéria, instabilité en Côte d’Ivoire, en guinée et au Mali, dictature en Gambie etc…), terrorisme au Mali surtout avec la prise d’otages au « Radisson Blue » le 20 novembre 2015 qui a engendré au moins 27 morts.
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