Travail d'analyse
Étude de cas : Travail d'analyse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar anthama • 24 Novembre 2018 • Étude de cas • 3 215 Mots (13 Pages) • 1 314 Vues
QUESTIONS
1. Que signifie l'expression « Etre informé, c'est être plus libre »
Depuis la nuit des temps, l'homme a l'esprit libre et curieux, il veut pouvoir être au courant de ce qui se passe dans son entourage et aussi loin que sa curiosité et son intelligence le portera, il sera toujours en quête d'information, quel que soit le domaine qui l'intéresse.
La presse, véhicule de l'information, représente une qualité et une quantité d'informations pour toutes les couches sociales, qu'il s'agisse de presse populaire ou plus ciblée.
Toute personne peut choisir le média qu'il souhaite (le journal, la radio, la télévision, internet) pour s'informer en temps réel de ce qui se passe partout dans le monde.
En France, la presse est libre.
Cette liberté est parfois bafouée par des fanatiques, l'attentat de Charlie Hebdo du 7 janvier 2015, qui a fait de nombreuses victimes a été suivi d'une onde de choc planétaire. Durant le week-end suivant, près de 4 millions de Français ont clamé haut et fort le slogan « Je suis Charlie » pour rendre hommage aux victimes et réaffirmer le droit de s'exprimer librement. Etre informé permet de réagir, de pouvoir s'exprimer.
Alors oui, être informé, c'est être plus libre.
C'est aussi grâce à la démocratie, contre les abus des pouvoirs, que la presse et les médias ont été considérés comme le quatrième pouvoir, pour que les citoyens aient un recours possible par rapport aux trois pouvoirs traditionnels, législatif, exécutif et judiciaire qui peuvent se méprendre et commettre des erreurs. C'était, on l'a souvent dit, la voix des sans-voix.
Comme l'a dit Alfred Sauvy, « Bien informés, les hommes sont des citoyens ; mal informés, ils deviennent des sujets ».
Le droit de vote est l'une des avancées décisives pour l'homme ; être citoyen c'est donner son avis, pouvoir choisir et prendre part à la vie de son pays.
Pour la prochaine élection présidentielle, nous sommes informés par la presse et les médias sur la vie des candidats, leur appartenance politique, leurs choix antérieurs et leur programme politique actuel. Chacun peut ainsi choisir librement son candidat préféré.
Cependant, comment savoir si l'information qu'on nous donne est vraie ?
A chacun de faire la part des choses, de vérifier les sources et de choisir en son âme et conscience.
Une chose est sûre, vivre dans un pays libre est un vrai bonheur....
- Depuis plus de 80 ans, la radio a toujours été au cœur de l'actualité. Parmi les événements mémorables qu'elle a fait vivre en direct à des millions d'auditeurs, choisissez celui qui vous a le plus marqué en expliquant vos raisons.
L'événement radio qui m'a le plus marqué s'est produit pendant que je faisais mon service militaire en tant qu'appelé dans le Génie à Metz, de juin 1990 à juin 1991.
La première guerre du Golf commença le 17 janvier 1991, après que Saddam Hussein ait ignoré l'ultimatum l'intimant de quitter le Koweit. L'opération « Tempête du désert » se soldera, un mois plus tard, par la capitulation de l'Irak.
Nous écoutions déjà mes collègues et moi-même, quelques mois plus tôt en août 1990, sur la radio, l'invasion du Koweit par l'armée Irakienne.
Dès le début de la guerre du Golf, en janvier 1991, les radios ont fait un travail remarquable, notamment France Info, où l'information était diffusée 24h/24, le patron donnait l'exemple en dormant dans son bureau. A France Inter ou RMC, les journalistes se relayaient au micro jour et nuit pour être au plus près du direct. Durant cette période, la vente des transistors a augmenté de 250% sur toute la France.
Heureusement pour moi, dès le début de ce conflit, nous avions été avertis par nos supérieurs qu'il n'y aurait que les engagés qui partiraient sur le front, et ils devraient être volontaires.
J'avais été appelé pour faire mon service militaire, et je pense que cette première guerre en Irak, je m'en souviendrai toute ma vie, car on s'inquiétait aussi pour les gradés qui partiraient pour ce conflit.
Et l'avenir de la France face à cette guerre était incertain.
- Le sociologue Edgar Morin écrivit après l'assassinat du président américain John Fitzgerald Kennedy le 22 novembre 1963 à Dallas : « Nous étions présents, tout en demeurant ici, chez nous, devant notre télévision, près de nos transistors, avec nos journaux. Nous étions télé-présents.Nous avons télé-assisté à la tragédie de Kennedy. Nous y avons télé-participé ». Que vous inspire cette réflexion sur le rôle de la télévision.
On a tous entendu parler de l'assassinat du président américain John Fitzgerald Kennedy, même si comme moi, ce fait a quelques décennies de trop pour que j'aie pu y assister en direct.
Néanmoins, j'ai regardé des vidéos pour me rendre compte de l'étendue planétaire d'un tel événement survenu dans les années 60, où la télévision rentrait petit à petit dans les foyers des pays capitalistes comme la France.
J'ai aussi lu ce qu'écrivit alors le sociologue Edgar Morin « Une télé-tragédie planétaire : l'assassinat du président Kennedy ». Cela m'a appris beaucoup de choses sur cet événement.
J'ai regardé le direct filmé par une chaîne américaine : arrivé avec son avion privé, c'était la première fois depuis 1948, qu'un président américain faisait une visite officielle à Dallas.
Les premières minutes sont idylliques, elles présentent le président et sa femme radieux, il fait beau, c'est formidable comme le dit le commentateur.
Le président se rendait en limousine, la capote baissée, pour prononcer un discours au Trade Mart, à 13h lors du déjeuner.
Tout d'abord, le rôle de la télévision est de peindre une Amérique puissante, joyeuse avec un avenir sans faille.
Le direct de la télévision américaine nous fait vivre minute par minute le déroulement de la traversée de Dallas par le président, en complimentant les forces de police pour la sécurité et nous relatant l'accueil de la foule en délire.
Puis le cauchemar, Dealey Plaza, 12h30. La voiture du président tourne dans Elm Street.
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