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Syndicalisme en Allemagne

Commentaire de texte : Syndicalisme en Allemagne. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  30 Mars 2020  •  Commentaire de texte  •  1 102 Mots (5 Pages)  •  484 Vues

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Étude de document : le SPD en Allemagne de l’Ouest dans les années 1950

Coupée en deux depuis 1949, la République fédérale d’Allemagne (RFA) à l’ouest et la République démocratique allemande (RDA) à l’est, l’Allemagne de 1959 est au cœur de la guerre froide. Après quelques années d’apaisement, les tensions entre les deux blocs se ravivent. C’est dans ce contexte difficile que les membres du parti socialiste allemand de l’Ouest (SPD) se réunissent à Bad Godesberg afin de définir une nouvelle idéologie politique, qui nous est montrée dans le programme de 1959 du SPD. Le document est un programme tenu lors du congrès rassemblant les dirigeants du SPD. C’est donc une déclaration officielle du parti socialiste allemand. Il date de 1959 et se tient en République fédérale d’Allemagne (RFA), la partie occidentale de l’Allemagne, celle qui est rattachée au bloc de l’Ouest.

Les 2 Allemagne s’ignorent totalement et n’entretiennent aucune relation. L’affiche électorale de la CDU, principale force politique en RFA opposée au SPD, date de 1953 et montre bien les relations tendues entre les deux partis .

Nous pouvons alors nous demander quels sont les innovations proposées par le SPD, puis quelles sont les relations entretenues avec CDU et la RDA.

En 1875, à lieu le congrès de Gotha, il marque l’unification des mouvements socialistes en Allemagne par l’alliance de deux courants : les réformistes avec F. Lasalle et les révolutionnaires avec B. Liebknecht. Cette union donnera naissance à une formation, qui prend le nom de SPD en 1891, lors du congrès d’Erfurt qui signe l’adhésion officielle du SPD au marxisme. En effet le parti qui stagne aux élections depuis quelques années, décide d’une idéologie plus large et inclusive afin de reprendre la dessus.

Lors du congrès de bad Godesberg, le SPD abandonnait deux points clés de sa doctrine : l’étatisation des moyens de production et la lutte des classes. Mais aussi une adaptation à la nouvelle réalité allemande d’après-guerre et une nécessité pour espérer représenter une alternative crédible à la CDU (Union chrétienne démocrate).

En effet ce congrès marque un tournant idéologique d’où leur affiche annonçant le congrès, où ce dernier est défini comme « extraordinaire ».

Ainsi, ils montrent, dans leur programme, leur attachement à la liberté qui est définie comme « fondement de la société socialiste ». Dans la même logique, il s’oppose à toute privation de liberté comme « la dictature » ou toute autre forme de « domination » car celles ci portent atteinte à la liberté de l’homme.

Aussi, le SPD montre son intérêt pour la religion qui est dite enracinée « en Europe dans l’éthique chrétienne » . Il y a aussi de nombreuses références à l’humanisme: « l’humanisme et la philosophie classique « , « respect de la liberté de conscience de l’homme »... Cela peut montrer leur intérêt à représenter une alternative à la CDU, qui gouverne le pays.

De plus la parti se montre très hostile aux communistes accusés « d’utiliser les divisions de la société » pour établir une dictature. Le SPD marque alors bien la différence entre leur parti de libertés face à un communisme qui les supprime.

La plus grande innovation du parti, qui marque une rupture avec son idéologie précédente est que le SPD reconnait l'économie de marché et rompt avec la propriété collective des moyens de production (pilier du socialisme). Puis, il se dit lié au peuple entier, non aux seuls travailleurs.

Tout d’abord, il est précisé le soucis de vouloir ce

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