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Socialisme, communisme et syndicalisme en Allemagne depuis 1875

Cours : Socialisme, communisme et syndicalisme en Allemagne depuis 1875. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  16 Décembre 2019  •  Cours  •  3 359 Mots (14 Pages)  •  556 Vues

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Histoire

THÈME 2 : Idéologie et opinions en Europe de la fin du XIXème siècle.

Chapitre 1 : socialisme, communisme et syndicalisme en Allemagne depuis 1875

Jusqu’au milieu du 19ème siècle la vie politique allemande n’était pas libre. Elle se réveille après 1848 (Printemps des peuples). Ce réveil politique aboutit à l’unification allemande en 1871. Pendant cette même période, le mouvement ouvrier s’affirment cela pour plusieurs raisons :

  • Abolition des lois contre les associations ouvrières.
  • L’industrialisation qui s’accélère à partir de la décennie 1860.
  • L’apparition / influence de grand intellectuels comme Karl Marx, Ferdinand Lasalle ou Friedrich Engels. Cela donne naissance à deux partis ouvriers dans les années 1860 : ADAV = Allgemeiner deutscher arbeiterverein fondé par Ferdinand Lasalle et SDAP = Sozialdemokratische Arbeiterpartei) fondé par August Bebel et Wilhelm Liebknecht

Après 1871, les conditions politiques et économiques sont réunies pour le développement du mouvement ouvrier allemand.

  • En quoi le développement du mouvement ouvrier est-il un reflet de l’évolution de la société allemande tout autant qu’un vecteur de sa transformation de 1875 à nos jours ? 

  1. Constitution et répression du mouvement ouvrier (1875-1945)
  1. Le congrès de Gotha et la naissance du mouvement ouvrier. 

Depuis leur création, l’ADAV et le SDAP sont des rivaux politiques. Pourtant, au début des années 70, ces 2 partis se rapprochent sous la pression de leur militants. Il se réunissent à Gotha en 1875 pour un congrès d’unification.

Le congrès de Gotha, donne lieu à la rédaction d’un programme qui a principalement 3 objectif : instaurer un Etat libre et un société socialiste, supprimer le salariat et éliminer les inégalité économiques et politiques.

Ce programme est révolutionnaire dans sa déclaration préalable mais il contient beaucoup d’objectif réformistes (impôts sur le revenu progressif, législation du travail des enfants et des femmes, législation sur les assurances santé des ouvriers). Ce nouveau parti s’appelle le SAP, il est dirigé principalement pas Auguste Bebel et Wilhelm Liebknecht. Il peut s’appuyer sur un nombre de presse élevé dont le principal titre est « Vorwärts ». Le parti progresse dans le paysage politique allemande et en 1877, il compte 12 députés au parlement. Cependant, le parti doit faire face à la répression. Elle est d’abord politique avec les loi anti socialistes de Bismarck en (1878). Elle est aussi économique avec l’action des grands entrepreneurs comme Krupp.

Bebel est emprisonné, le parti et ses différentes associations interdites et les organes de presse sont bâillonnés. Pourtant, le mouvement subsiste sous la forme de sociétés secrètes mais aussi en exil. Les socialistes poursuivent l'impression d’un journal en Suisse puis à Londres. Malgré cette répression, l’influence du parti progresse dans la société allemande et en 1890, les socialistes comptent 35 députés au parlement.

Ex : (exemple de la fiche des doc. 7, 8, 9) : 

Intro : Depuis sa naissance, le mouvement ouvrier a été réprimé. Toutefois, il parvient à s’organiser entre 1878 et 1890.

  1. Industrialisation génère de grandes régions industrielles (Ruhr) qui génèrent un grand nombre d’ouvriers ( 3-> 7 millions en 1871 et 1900)
  2. Ce mouvement ouvrier revendique et s’organise ce qui génère des grève et adhésions au parti socialiste pourtant interdit (sociétés secrètes)
  3. Le parti socialiste a plus de poids dans la société allemande ce qui amène a une augmentation des voix -> en 1990, environs 20% des voix.

Conclusion : malgré la répression, le mouvement ouvrier se développe et les autorités politiques lèvent l’interdiction qui pesait sur le parti socialiste. C’est la fin des lois anti-socialistes (1890).

La progression du mouvement ouvrier, malgré la répression marque l’échec des lois anti-socialistes de Bismarck, c’est pourquoi elles sont abandonnées en 1989. De nouveau autorise, le SAP, se réuni au congrès d’Erfurt en 1891. Ce congrès permet la mise en oeuvre d’un nouveau programme qui confirme l’orientation révolutionnaire du parti mais en même temps propose tout une série de mesure réformiste pour arracher des concessions. Il y a donc encore 2 tendances fortes dans le parti qui engendre des débats vifs entre les réformistes (Bernstein) et les révolutionnaires (Rosa Luxembourg).

Le parti est réorganiser et centralisé et prend le nom de SPD. Le parti a de plus en plus de poids en Allemagne:

  • 3 fois plus d’adhérent -> 400.000 en 1890 à 1,2 millions en 1914
  • Il s’appuie sur 90 journaux locaux pour diffuser ses idées
  • Il s’appuie sur des organisations culturelle et sportives pour encadrer la jeunesse et les ouvriers.
  • En 1912, le parti compte 110 députés au parlement.

Le monde ouvrier se développe aussi dans l’action syndicale. Le nombre de syndiqués avec la croissance des effectifs ouvriers. Ils étaient moins de 300.000 en 1890 et ils sont plus de 2,5 millions en 1912. Le SPD possède lui-même son propre syndicat -> l’union générale des travailleurs, dont les modes d’actions sont les négociations, les grèves et les coopératives d’aides mutuelles (coopératives de solidarités ou d’achats).

Le développement parallèle mais en constante interaction des 2 organisations ouvrières (SPD et UGT)et une spécificité de la social-démocratie allemande. Les divisions au sein de ce parti s’accroissent à propos de la guerre. Une frange du SPD refuse de voter les crédits de guerre. Cela amène à une séparation définitive avec la création du mouvement Spartakiste en 1917 (de Spartacus, esclave romain ayant mené une révolte), ce mouvement est dirigé par Rosa Luxembourg et Karl Liebknecht.

  1. 1918-1933 : le mouvement ouvrier déchiré. 

 Le mouvement ouvrier était déjà divisé pendant la guerre, cette fracture s’aggrave après le conflit. Avec la chute du régime impérial en 1918, les deux tendances veulent jouer un rôle dans la reconstruction du pays. Le président du SPD, Scheidemann proclame la république allemande. Karl Liebknecht, proclame de son cote la république socialiste allemande (volonté de developper une révolution)

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