Quel impact ont eu les grandes crises du XXe siècle sur le socialisme, le communisme et le syndicalisme en Allemagne ?
Analyse sectorielle : Quel impact ont eu les grandes crises du XXe siècle sur le socialisme, le communisme et le syndicalisme en Allemagne ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ghoxy9 • 19 Mars 2016 • Analyse sectorielle • 1 812 Mots (8 Pages) • 2 213 Vues
Quel impact ont eu les grandes crises du XXe siècle sur le socialisme, le communisme et le syndicalisme en Allemagne ?
A la fin du XXe siècle, grâce à son unification, l’Allemagne devient progressivement la première puissance industrielle européenne et s’urbanise rapidement, conduisant à l’augmentation des effectifs des ouvriers : 8,5 millions en 1910 contre 4 millions en 1882. Ceux-ci cherchent à s’organiser autour de partis politiques et de syndicats défendant leurs intérêts. Le socialisme des origines est inspiré par Marx qui prône la Révolution. Celle-ci est rapidement abandonnée par les socialistes allemands préférant les réformes progressives. Encore aujourd’hui et malgré d’importants changements politiques, l’Allemagne dispose d’un mouvement ouvrier actif.
Comment socialisme, syndicalisme et communisme ont-ils évolués dans une Allemagne qui a connu de grands changements politiques au cours du XXe siècle ?
Nous analyserons dans une première partie la construction du mouvement ouvrier allemand de 1875 à 1914, ensuite dans une seconde partie nous verrons le socialisme et communisme, de 1914 à 1945. Et en dernière partie nous analyserons le socialisme et communisme après 1945.
Face aux conditions défavorables des ouvriers, ils s’organisent en syndicat, des unions professionnelles, chargé de défendre leur intérêt auprès de l’état et auprès du patronat. C’est ce qu’on appelle le syndicalisme. Le socialisme est un courant politique très varié dont les bases sont tout d’abord la critique du capitaliste et la dénonciation de l’exploitation du prolétariat puis la volonté de partage des richesses et enfin la volonté de mise en commun des moyens de production, c’est à dire les entreprises, les machines. Pour désigner l’alliance entre le syndicalisme et le socialisme, il parle parfois de mouvement ouvrier. L’Allemagne est d’en un pays très industrialisé, elle a aussi un syndicalisme puissant et le plus grand partie socialisme d’Europe. Ce parti est créé en 1875 au congrès de gotha. EN 1891 il prendra le nom de SPD (parti social-démocrate d’Allemagne). Ce nom signifie que le SPD revendique à la fois le socialisme et la démocratie. La démocratie permettrait aux ouvriers de faire entendre leur voix et de défendre leurs intérêts. Le SPD est d’abord influencé par Kar Marx et sa pensé qu’on appelle le marxisme. Le marxisme soutient que le système capitaliste n’est pas durable, qu’il entrera nécessairement dans une crise très grave, ce sera donc l’occasion d’accomplir la révolution communiste. La société communiste du futur pensé par Marx est conçu comme une société égalitaire ou les richesses sont produite en commun et ou les hommes sont libérés de leurs exploitations.
Bien sur ces projets radicaux et l’exigence de démocratie provoque l’hostilité du pouvoir allemand qui était à l’époque autoritaire. Ce pouvoir est incarné par le chancelier Bismarck. Bismarck combat le socialisme comme la démocratie et de 1878 à 1890 le SPD et les syndicats allemand sont interdit et donc illégaux. Cependant pour apaisé les revendications ouvrières et faire concurrence au SPD, Bismarck concède un certains nombres de droit sociaux à la population. Sur ce point, l’Allemagne est en avance sur les autres pays européens. Elle instaure par exemple une assurance maladie des 1883. Mais cette tactique échoue. Certes le SPD ne peut pas ce présenter aux élections puisqu’il est interdit. Mais en moins des membres du SPD ce présente individuellement aux élections. Et il remporte un succès considérable. Après le départ de Bismarck en 1890, le pouvoir allemand va donc changer de stratégie.
Comme il n’est pas possible d’exclure le SPD du jeu politique allemand, on n’essaye au contraire de l’y réintégrer et de cette manière on espère neutraliser le SPD. Le SPD va donc progresser à grande vitesse dans les élections et s’affirmer comme l’un des 1èr partis du pays. Les syndicats l’ont eux aussi autorisé depuis 1890. Il forme alors une grande confédération qui soutient le SPD et ensemble le SPD et les syndicats obtiennent du gouvernement de nombreuses réformes sociales.
Cependant cette intégration a la vie politique allemande fait apparaitre des divisions au sein du SPD. En effet un parti des socialistes allemands reste attaché au conception révolutionnaire des origines. Pour eux le système politique et social de l’Allemagne est mauvais. Pour un parti du SPD les succès électoraux et les réformes social prouvent qu’il est possible d’améliorer le système de l’intérieur par la voie légal. On les appels les réformistes, dont le chef est EDWARD BERNSTEIN.
A la veille de la première guerre mondiale, le SPD est le plus grand parti d’Allemagne en termes de résultat aux élections. La guerre va placer le parti devant un choix grave. Comme tout parti socialiste européen, le SPD était intentionnaliste. Or quand le conflit éclate en 1914 la quasi-totalité du SPD choisie de participé à l’effort de guerre. Les députes socialiste a l’assemblé national vote donc les crédits de guerre. Par conséquent l’intentionnaliste est abandonné et le nationalisme triomphe. Partout en Europe sauf expression près, les autres partis socialistes prennent une décision similaire. Ce choix de la guerre accentue les conflits au sein du SPD. En 1918 une faction révolutionnaire du SPD qui est resté intentionnaliste décide de rompre avec la majorité du parti. On appelle ces gens les spartakistes et leu chef sont Rosa Luxembourg et Karl LIEBKNECHT. Les spartakistes inspiraient par la révolution russe de 1917 tente de faire la révolution en Allemagne. Ils échouent et sont réprimer par le gouvernement du SPD. Et Liebknecht et Luxembourg sont assassinés.
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