Puissance scientifique des États-Unis
Commentaire de texte : Puissance scientifique des États-Unis. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar laurene04_ • 13 Novembre 2022 • Commentaire de texte • 1 322 Mots (6 Pages) • 370 Vues
Les grandes inventions américaines de la seconde moitié du XXème siècle, en
particulier dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), ont déterminé pour une large part la capacité des États-Unis à s’instituer et à s’imposer de manière écrasante: depuis le premier ordinateur entièrement électronique jusqu’aux lentilles de contact bioniques, en passant par la bombe atomique et internet/réseaux sociaux; les structures de pouvoir américaines n’ont cessé d’encourager les progrès technologiques et leur applicabilité dans tous les domaines de la puissance et plus particulièrement au sein de la puissance scientifique. Par ailleurs, la puissance scientifique des États-Unis relève et touche, directement ou indirectement le Hard Power: capacité d’un État à imposer ses décisions par la force ou la contrainte et par le Soft Power: capacité d’un État à influencer et à orienter les relations internationales en sa faveur autrement que par la force; puisqu’en effet, être le leader de l’innovation scientifique mais également technologique n’est pas q’une question de puissance économique (relevant du Hard Power). Ceci constitue aussi, un enjeu essentiel pour la domination géopolitique et culturelles d’un pays (relevant du Soft Power). Nous nous demanderons alors, sur quoi la puissance scientifique américaine repose t-elle et comment se manifeste-elle? Afin de répondre à cette question nous étudierons dans un premier temps les causes de la puissance scientifique des États-Unis, illustrées dans le document 2 par Pierre-Noël Giraud dans son ouvrage: L’Homme inutile, évoquant les différents abords des pôles technologiques d’excellence. Pour enfin s’intéresser dans un deuxième et dernière partie aux différents aspects de cette puissance scientifique interprétés dans le document 3 par des statistiques et des donnés d’études sur les manifestations internationales de la prépondérance et domination scientifique américaine.
Dans cette première partie, nous allons aborder le reflet, c’est-à-dire les causes de la puissance scientifique américaine appuyées par le document 2, extrait de l’ouvrage de Pierre-Noël Giraud dans L’Homme inutile .
Tout d’abord, au niveau scientifique mais également technologique du fait des pôles de recherche, le document 2 dresse un tableau dominant et exhaustif des États-Unis quant à leur puissance; mentionnant: « un pole d’excellence en matière de recherche ».
En effet, les États-Unis abritent « les plus grandes » écoles et universités mondiales notamment fondées sur les nouvelles technologies et les sciences. Ce phénomène ce traduit par le « Brain Drain » c’est-à-dire par la capacité des États-Unis à attirer les chercheurs et les étudiants du monde entier, que l’auteur qualifie dans cet extrait « des meilleurs cerveaux du monde », renforçant ainsi la puissance et l’influence scientifique américaine à l’échelle internationale.
Par exemple, l’université du Massachusetts institue of technology (MIT) située près de Boston considérée comme la première université de recherche; que nous pouvons par ailleurs visualiser dans le document 2, est un parfait exemple de pôle universitaire scientifique et technologique d’excellence prisé de tous les grands chercheurs et ingénieurs de ce monde.
Cependant, la puissance scientifique des États-Unis se traduit également par des pôles de conception, de même que par des pôles de production.
De ce fait, lorsque que l’auteur consigne « des pôles d’excellence en matière de conception » il évoque des technopoles, c’est-à-dire des sites associant des (grandes) entreprises de nouvelles technologies avec des écoles de recherche. La Silicon Vallez qui est le site le plus grand est le plus ancien des États-Unis en est le meilleur exemple puisqu’elle regroupe les plus grandes entreprises de recherche telles que « les GAFAM » abordées dans ce texte en raison de leur domination sur le monde.
Quant au « pole d’excellence en matière de production » l’auteur désigne cette fois-ci, l’aspect prolifère et producteur des États-Unis. En effet, les États-Unis profitent d’un immense espace, qui en fait le 1er espace mondial en terme de productivité et d’exportation de produits agricoles grâce aux avancées considérable dans l’industrie agroalimentaire telles que les pesticides ou les OGM. L’agriculture américaine est donc la plus mécanisée et productive grâce à sa puissance
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