Problemes sociaux et economiques contemporains
Cours : Problemes sociaux et economiques contemporains. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kiki666 • 20 Octobre 2015 • Cours • 3 482 Mots (14 Pages) • 1 877 Vues
GRANDS PROBLEMES ECONOMIQUES SOCIAUX ET CONTEMPORAINS
PLAN
Séminaire 1 : Economie, sociétés et crise
Préambule : petite histoire de la pensée économique
Séance 1 : Objectifs de l’économie moderne
- Croissance
- Inflation
- Chômage
Séance 2 : Objectifs d’une société moderne
- Production et gestion des biens collectifs
- Réduction des inégalités et exclusion
- Culture et intégration sociale
Séance 3 : Economie des marchés, société et crise
- L’économie des marchés est-elle compatible avec une société moderne ?
- Systèmes financiers et effets sociaux
- Risques et incertitudes
Séminaire 2 : Les Etats face à la mondialisation
Séance 1 : Mondialisation, acteurs, bouleversement systémique
- Du mondialisme à la société des individus
- Mondialisation et géostratégie
- De la conjoncture économique mondiale au désordre international
Séance 2 : Démographie mondiale et mouvements de population
- Sommes-nous trop nombreux ?
- Le problème des flux migratoires
- D.I, déplacés et réfugiés
Séance 3 : Le problème de l’énergie
- Concentration, rareté et instabilité
- Facteur prix et vulnérabilité
- Ecologie ou environnement et DDH ?
Séminaire 3 : Les grands espaces et les relations internationales
Séance 1 : Les grands espaces et leurs dynamiques
- EU, Chine, Russie
- Europe, Proche et Moyen-Orient
- Les autres espaces (Afrique etc.)
Séance 2 : Géopolitique et R.I
- Approche classique, l’école anglo-saxonne
- Ecole allemande et la politique de puissance
- Approche contemporaine (américaine)
Séance 3 : Coopération ou conflits ?
- Paz republica et le libéralisme politique
- Intérêts, menaces et périls
- De l’atome aux nouveaux défis
Régime d'examen écrit 1H30 2 sujets de réflexion au choix, intro ccl (7 pts) + plan détaillé (12 pts).
INTRODUCTION
Economie de marchés, chômage, croissance, crise systémique, mondialisation, puissances et souverainetés étatiques, mouvements migratoires, inégalités et exclusions, constituent à la fois des notions, concepts et aussi des sujets qui animent les réflexions depuis le 9 novembre 1989 (chute du mur de Berlin).
Le chevauchement, les imbrications de telles questions et leur complexité reflètent la transformation et l’hétérogénie du système international. Pour certains observateurs ce qui se déroule sous nos yeux découlent des conséquences de l'affrontement des deux blocs Est/Ouest.
Ainsi, depuis la fin de la GF, le duel fait place à un unilatéralisme puis impérialisme, notamment américain. Le marxisme a été vaincu par l'idéologie capitaliste fécondant des préoccupations de plus en plus saillantes. L'intérêt pour le tout militaire et politique a été rejoint par les agitations économiques marginalisant la périphérie, accentuant l'écart Nord/sud, biaisant l'approche de ROSTOW (le rattrapage).
Le tableau du monde après la 2GM se présente comme suit :
- Bipolarisation
- Recrudescence des conflits infra-étatiques
- Avènement de l’ONU n’offrant pas de solutions consensuelles
- Créations d’institutions politiques et économiques (1944 BRETTON WOODS, 2è dévaluation du dollar…)
- Les grandes puissances affaiblissent ces mêmes institutions en les transformant en une continuité à la fois de leur position mais aussi de leur puissance.
- Chocs pétroliers de 1973-1979 : imposent une mobilisation/ Ebola (Toutefois on assiste à une faiblesse de cette mobilisation)
- Plan national : les autorités publiques restent perplexes à enclencher les nouveaux mécanismes macro-économiques nécessaires
- Plan international : chaque acteur dans les PDEM (pays développés à économie de marché) cherche à acquérir ce que Robert KEOHANE nomme « La capacité à modifier la volonté d’autrui », exercer la puissance.
- Par quels moyens ?
- Cherchent à posséder les nécessaires ressources éco et po (James ROSENAU, 1990). Pcpaux acteurs : EU, Japon, Allemagne, France, GB. Autre contingent : Chine, Russie, Brésil, Inde, Afrique du Sud.
La csq de cet état de fait : renforcement des inégalités. Le Conseil de sécurité et Conseil de sécurité économique des Nations unies sont devenues des veuleries. Seule l’OMS s'imposait et permettait de régler les pratiques discriminatoires des Etats (A. LANDAU, 2006) d’un mondialisme qui s’est imposé. Nous sommes passés au transnationalisme : les acteurs étatiques ne sont plus les seuls sujets des R.I.
C’est dans ce contexte que les nouveaux défis, nationaux ou internationaux ont contraint notre contemporanéité à renouveler les mécanismes d’approche afin de résoudre ces problèmes économiques et sociaux, quitte à faire baisser l’intensité des turbulences.
Ambitions du cours : fournir des monographies afin de comprendre les transformations qui ont fait et font le mouvement des stés modernes. Ainsi, nous tenterons d’avoir une vision holiste[1].
Séminaire 1 : Economie, sociétés et crises
Préambule : petite histoire de la pensée économique
1er auteur : F. QUESNAY et la physiocratie
Une même représentation de l’économie, participent de façon fondamentale aux caractéristiques principales. Même s’il y a un écart historique important, leur approche se fonde sur le même postulat : le concept de reproduction de l’économie et le concept de circulation de la monnaie.
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