Plan Marshall

Pamela GILLENBERG TBAC GA

HISTOIRE
Devoir Maison : Synthèse

Séquence n°1 : Les États-Unis et le monde (1917-1989)

Séance : « Le plan Marshall et le début de la Guerre Froide

Problématique : « en quoi l’aide économique américaine est-elle aussi une arme politique ? »

Introduction :

En 1947, les États-Unis proposent aux pays d’Europe un plan d’aide à la reconstitution. Il s’agit du « Plan Marshall » établit par le secrétaire d’état, M. Georges MARSHALL.

En quoi l’aide économique américaine est-elle aussi devenu une arme politique ?

Nous présenterons d’abord dans quelles circonstances ce plan a été proposé, ensuite nous verrons quels pays en ont bénéficié puis nous expliquerons les objectifs qu’il visait.

Développement :

Après 5 ans et demi de lutte contre le fascisme, l’Europe est en faillite. Les industries sont dévastées, dépassées, les habitations sont en ruines, la population lutte contre la faim. La France, l’Angleterre, l’Italie et l’Europe de l’Est se sont fait pilier, leurs infrastructures et leurs maison ont été détruit, les ponts, les routes et les voies ferrées sont hors de service, les voies de communications sont décimées. Les bombardements ont réduit en cendre de nombreuses villes. En France, le rationnement est maintenu et est même plus sévère que pendant la Guerre.

La situation des Etats-Unis est bien différente, le territoire américain n’a pas subi de dommages. En effet, à part Pearl Harbor, il n’y a pas eu d’attaque. L’agriculture, l’industrie, les infrastructures et les richesses du pays n’ont pas été touchés. De plus, au début du conflit, le pays a vendu du matériel militaire aux états démocrates qu’il soutenait. Ce qui a largement contribué à la croissance économique des États-Unis qui sont les seuls ayant réussi à sortir plus riches de la Guerre qu’à leurs entrées. Ils détiennent deux tiers des réserves d’or mondiale et représente la moitié de la production mondiale.

        Les États-Unis et l’Urss sont les deux grandes puissances mondiales. Ils sont tous deux considérés comme des pays jeunes en expansions rapides. Ils sont également vus comme les « sauveurs » de la seconde Guerre Mondiale. Après une phase d’alliance, ils rivalisent leurs forces sur le plan économique, politique, militaire, technologique et même culturel. L’Urss et son partie communiste étaient en plein essor. Les milices communistes se sont attirées beaucoup de sympathie grâce à leurs rôles dans la fin de la Guerre. Beaucoup de gens pensaient alors que le communisme allait créer un monde meilleur sans différence de classe. C’est pourquoi, lors des élections de 1945, le parti communiste a fait plus de 20 % des voies en Italie et 26 % en France.

En 1947, les États-Unis, sous la direction du Président Truman qui a demandé à son Secrétaire d’États, le général Georges Marshall, de préparer un plan d’intervention pour reconstruire l’Europe,  refusent l’idée de faire payer les réparations une seconde fois à l’Allemagne afin d’éviter les mêmes effets désastreux qu’après la Première Guerre Mondiale avec le plan Wilson. En effet les réparations payées par les Allemands avaient déclenché une inflation, empêché la reprise économique et facilité la prise du pouvoir par les nazis. C’est pourquoi le « plan Marshall » a été proposé aux pays Européen. Il consiste à réaliser des donations aux pays dévastés par la Guerre sous conditions d’accepter la démocratie et le libéralisme. Les États-Unis consacrent 13 Milliards de dollars au rétablissement de l’Europe, qu’ils ont aussi aidé sous forme de vivre et de matériels.

Le plan Marshall était accessible autant aux vainqueurs qu’aux vaincus, autant à l’Europe de l’Ouest qu’à l’Europe de l’Est. Et pourtant nous allons voir qu’ils n’ont pas tous accepter. La plupart des pays occidentaux accueil cette proposition avec enthousiasme. La nécessité et le besoin font que cette Europe, épuisée, souhaitait bénéficier de cette proposition. L’Angleterre, la France et l’Italie ont absorbé plus de la moitié des fonds distribués. L’Allemagne a même perçu 1 Milliards de plus sous forme de crédit. On aura jamais vu un vainqueurs se montrer aussi généreux qu’avec un vaincu. Cette aide leur a servis à importer des produits de première nécessité, à moderniser les infrastructures, à construire des usines et à acheter des machines. Ce qui leur a permis d’augmenter la production industrielle de 1948 à 1952 de 40 %. La population de l’Europe de l’Ouest retrouve pratiquement son niveau de vie d’avant-guerre.

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