Mise en scène

METTEUR EN SCÈNE :

Bonjours à tous, avant de commencer notre première répétition y a-t-il quelqu’un qui a une question sur son rôle ?

L’ÉTRANGER :

Oui moi j’ai une question, pourquoi je ne décline pas mon identité aux trois petites fille lors de mon arrivée au palais ?

METTEUR EN SCÈNE :

Car dans cette scène tu ne dois pas être reconnu en tant que fils du Roi car si les villageois l’apprennent ce sera une catastrophe trop de personnes arriveraient sur la scène et nous ne pourrions pas respecter la règle des trois unités de la tragédie classique

L’ÉTRANGER :

Mais alors pourquoi donner autant d’indice sur mon enfance, je pense que ce serait une bonne idée de dire qui je suis et puis comme ça il y aurait une grande fête pour le retour du prince.

METTEUR EN SCÈNE :

Non c’est non et puis en plus ça détournera la pièce et cette scène perdrait de son charme.

L’ÉTRANGER :

D’accord mais…

AGAMEMNON :entrant dans la pièce avec le script en criant

Metteur en scène, metteur en scène !!!!! pourquoi, pourquoi vous me faites ça c’est une trahison !

Pourquoi vous n’avez pas plus détaillé le seul passage de la scène ou j’apparais, il faudrait qu’il y ait du sang de partout, et que l’on voit la lame à travers mon torse.

METTEUR EN SCÈNE :

Je pensais que tu avais compris, pourtant tu le sais dans ce genre de comédie qui raconte la tragédie classique on ne doit pas déroger à la règle de bienséance. Et vous, les trois petites filles et le jardinier vous avez des questions ?

UNE DES PETITES FILLES :

Oui moi j’ai deux questions, pour notre entrée sur la scène on ne pourrait pas arriver du côté des spectateurs plutôt que sur le côté de la scène, cela permettrait une meilleure interaction avec eux, et ma deuxième question était par rapport aux tenues, auront nous toutes les trois la même tenue ?

METTEUR EN SCÈNE :

Voilà deux bonnes questions, premièrement je vais réfléchir a ta proposition pour ton entée mais cela doit être possible et quant aux tenues j’ai pensé à la même chose que toi, cela vous donnera plus de complicité à toutes les trois. Bon maintenant que j’ai éclairé vos esprits commençons les répétitions, on a du travail.

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