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Migrations et mobilités touristiques internationales

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Par   •  26 Avril 2021  •  Cours  •  1 009 Mots (5 Pages)  •  564 Vues

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                                 Histoire

Révision du cours pour le contrôle : Thème 1 :

Des mobilités généralisées

Chapitre 1 – Migrations et mobilités touristiques internationales

I – Les migrations internationales

A – L’accroissement des migrations internationales

Les migrations augmentent depuis la fin des années 1980. Le monde est passé de 100 millions de migrants en 1985 à 270 millions de migrants en 2019, soit 3,5 % de la population mondiale (proportion stable). 

Depuis vingt ans, les flux migratoires se sont diversifiés et complexifiés (raisons politiques, économiques ou climatiques et parfois les trois à la fois). Il s’agit de flux régionaux (Afrique subsaharienne, Amérique du Sud vers le Nord) ou intercontinentaux (d’Afrique et d’Asie vers l’Europe). 

L’Amérique du Nord et l’Union européenne demeurent les principales régions d’accueil mais les pays du Golfe attirent de nombreux migrants en provenance du monde musulman (Egypte, Pakistan, Indonésie). Les principales zones de départ sont toujours l’Afrique et l’Asie du Sud mais l’importance de l’Amérique andine s’est accrue dans les flux en direction de l’Amérique du Nord.

Les camps de migrants se sont multipliés un peu partout dans le monde, et notamment dans des pays de transit qui accueillent les réfugiés (Jordanie, Turquie, Liban).

B- Les facteurs de migration

Les migrations de travail représentent les 2/3 des migrations. Elles concernent surtout des jeunes de milieux divers, mais autant les femmes que les hommes, et entraînent souvent des migrations familiales (14% d’enfants).

Il s’agit de travailleurs peu qualifiés, motivés par le désir de trouver un travail mieux payé ou un travail tout court ; ils se dirigent vers un pays dont le niveau de vie est plus élevé. Le drainage des cerveaux (brain drain) ne concerne qu’une petite partie des migrants : il s’agit d’une immigration Nord-Nord, en partie constituée d’expatriés envoyés à l’étranger par les firmes transnationales.

La multiplication des conflits (Syrie, Afghanistan, Yémen, Sud-Soudan, Somalie, Congo), les persécutions (Rohingyas en Birmanie, Erythrée, Tchétchénie) et les dérèglements climatiques (sécheresse, inondations) entraînent une augmentation du nombre des réfugiés (autour de 20% du total, dont 25% de demandeurs d’asile).

Il faut compter aussi avec les étudiants (2%) et les retraités (4%).

II – Les enjeux des migrations internationales

A – Les effets des migrations dans les pays de départ

Le premier effet est de soulager le marché du travail, voire d’apaiser les tensions sociales. Le deuxième effet des migrations réside dans l’importance des flux financiers vers les pays d’origine des migrants (466 milliards soit l’équivalent de 25% du PIB français).

Les migrations constituent une perte de main d’œuvre qualifiée pour les pays de départ, amplifiée par le coût qu’a représenté leur formation. 

Les communautés exilées loin de leur pays constituent une diaspora qui conserve d’étroites relations avec leur pays d’origine (Chine, Liban).

B- Les effets des migrations dans les pays d’arrivée

L’immigration de travail fourni la main d’œuvre manquante aux pays du Nord dont la population ne se renouvelle plus. Elle permet également d’obtenir des travailleurs pour compenser l’augmentation du nombre des retraités et le besoin de paiement des retraites.

Cette main d’œuvre peu qualifiée se retrouve dans le bâtiment, la restauration, le nettoyage, les soins à la personne. Ce sont des métiers pénibles, mal payés et que la population locale ne veut pas exercer.

La majorité des migrants se retrouvent aujourd’hui dans les banlieues des grandes métropoles où ils habitent des quartiers qui concentrent souvent des populations de même origine.

Les guerres en Libye, en Syrie, en Irak et en Afghanistan, comme les tensions en Amérique caraïbe ont provoqué une crise migratoire dans la 2e moitié des années 2010. L’afflux de migrants a entraîné des manifestations de rejet : construction ou renforcement de murs (Etats-Unis, Hongrie, Espagne), accords bilatéraux (UE avec la Turquie et le Maroc), surveillance renforcée (Agence Frontex en Méditerranée). 

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