Les transformations de l'industrialisation en France

La Révolution industrielle naît en Angleterre, avec l'invention de la machine à vapeur en 1776. Alimentée en charbon, elles permet une production plus rapide et plus efficace dans certains domaines comme l'agriculture ou le textile, et améliore la logistique et le transport. En 1804, l'anglais Richard Trevithick construit la première locomotive à vapeur, marquant le début de l'histoire des chemins de fer. En 1820, l'industrialisation se propage en Europe de l'Ouest et, par la même occasion, en France : c'est sous Louis-Philippe Ier que les premières voies ferrées françaises sont construites.

Toutefois, la révolution industrielle en France a un impact sur le plan économique et social , qui s'en retrouvent transformés. Nous pouvons alors nous demander : comment l'industrialisation accélère-t-elle les transformations économiques et sociales en France ?

Nous nous intéresserons tout d'abord à l'émergence du capitalisme financier et le développement de la grande bourgeoisie, puis nous étudierons les transformations urbaines et territoriales et enfin nous nous concentrerons sur les changements connus par les catégories ouvrières et paysanne.

Au milieu du XIXe siècle, sous le règne de Napoléon III, s'impose une doctrine avec pour principe de conduire le système économique vers l'équilibre : c'est le libéralisme économique. Semblable au capitalisme, il facilite les activités commerciales des entrepreneurs comme les frères Pereire, qui créeront le Crédit mobilier en 1852. Cette banque française permet d'étendre le réseau ferroviaire et participe aux travaux d'Hausmann à Paris grâce à sa capacité de pouvoir transférer l'épargne vers le commerce.

L'industrialisation apporte avec elle de nouveaux emplois : ingénieurs et banquiers profitent de l'essor économique pour investir dans les secteurs ferroviaires et industriels. Ils composent la très haute bourgeoisie de l'époque : certains profitent de leur fortune pour mieux s'élever socialement, comme James de Rothschild. Cet homme d'affaire portant le titre de « baron Jacob Mayer » est le possesseur d'une grande fortune : il fonda les chemins de fer du Nord. A partir des années 1860, les entreprises cherchent des investisseurs et la haute bourgeoisie se développe : c'est l'expansion du capitalisme financier. De plus, suite à l'exode rurale, les villes sont rénovées : à Paris, la construction de monuments (Opéra Garnier), d'avenues et de gares transforment la ville en une capitale culturelle et économique, encourageant les échanges et les investissements.

Cependant, la France ne reste pas inchangée : de lourdes transformations urbaines et territoriales ont lieu sur tous le pays.

Le développement du chemin de fer à travers le pays transforme le quotidien du pays : les voyages durent bien moins longtemps, ce qui bouleverse la société et l'économie. Les échanges inter-frontières sont désormais plus rapides et plus favorisés (comme le montre le traité de libre échange « Cobden-Chevalier » avec le Royaume-Unis en 1860 »). Les déplacements sont facilités avec l'ouverture

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