L’industrialisation et l’accélération des transformations économiques et sociales en France 1848-1870
Cours : L’industrialisation et l’accélération des transformations économiques et sociales en France 1848-1870. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lyfty Po • 11 Juin 2023 • Cours • 2 022 Mots (9 Pages) • 240 Vues
L’industrialisation et l’accélération des transformations économiques et sociales en France 1848-1870
Introduction : La France est entrée dans une phase d’industrialisation dans le 1er tiers du 19ème siècle, cela a engendré de profondes transformations, les industries se développent mais le pays reste quand même majoritairement rural ce qui n’empêche pas l’exode rural. L’état joue un rôle important, il construit les infrastructures, soutient la création des entreprises (acteurs majeurs de cette industrialisation), l’état doit aussi prendre en compte les revendications d’une classe ouvrière qui augmente considérablement.
Problématique : Quelles mutations économiques et sociales connaît la France sous le Second Empire ?
- Le second Empire et la modernisation de la France
- Une conjonction favorable à l’économie
- L’Europe connaît une première industrialisation qui a débutée en Angleterre vers 1750
Industrialisation : Période de forte croissance économique où l’on passe d’un système de fabrication manuel, artisanal, dans des lieux dispersés à un mode de production en grande quantité par des machines en regroupant des travailleurs dans les usines.
Dès la fin du 18e siècle, avec l’invention et la diffusion de la machine à vapeur de James Watt (1769), l’industrialisation a lieu.
L’industrialisation est un phénomène économique, technologique et social qui transforme la société européenne. La France a son début de l’industrialisation en 1830/1840. On passe d’un stade de production majoritairement artisanale et agricole à un stade de production industriel.
Les machines-outils remplacent la force manuel, ça améliore la productivité. Ces machines fonctionnent avec une nouvelle énergie, la vapeur d’eau produite par des machines à vapeur qui nécessitent l’utilisation du charbon, d’houille extraits de mines où l’extraction était dangereuse. Les usines sont situées là où se trouvent les ressources qui se multiplient dans le nord et l’est de la France, le travail évolue.
Les artisans allaient chercher le travail chez eux, à domicile. Le travail en manufacture se généralise, plusieurs travailleurs qui produisent davantage avec la mécanisation.
- Les techniques se modernisent
L’industrialisation se développe. Les 2 secteurs clés sont le textile (machines, machines à tisser), et la sidérurgie (fabrication de rails, machines-outils,…), ils mettent en place le procédé de Bessemer en 1855 qui permet de rendre l’acier plus solide, c’est un moteur de la révolution.
Les 2 expositions universelles en France en 1855 et 1867 sont l’occasion de promouvoir les progrès techniques et le savoir-faire (ex : société Sain-Gobain miroirs).
L’objectif de la France est de mettre en valeur les projets de l’industrialisation et de la modernité (c’est presque une propagande économique).
- Des modernisations encadrées et encouragées par l’état
Soucieux du développement de la révolution industrielle, il favorise le libre échange, il veut multiplier les moyens d’échanges (chemins de fer, canaux, routes). C’est vraiment important dans le cadre du traité de Cannes.
La doctrine économique est libérale notamment à travers les échanges, cela permet les échanges entre pays. La modernisation des transports est le secteur clé de l’industrialisation car elle favorise les échanges en matières premières.
Les innovations doivent être soutenues par le système bancaire.
- L’essor industriel s’accompagne du développement du système bancaire
L’économie nationale est stimulée par l’état car il favorise le développement des banques et facilite ainsi les investissements industriels. L’état fait voter une loi en juillet 1867 qui met en place un cadre juridique et rend plus facile la création des entreprises, il favorise l’essor du capitalisme français.
Société anonyme : société de capitaux composée d’actionnaires dont le nom n’est pas mentionné publiquement.
Les activités des Frères Pereire s’étendent à des secteurs variés, principalement les transports, banques et travaux publics. Ce sont des acteurs clés de l’aménagement du territoire français (station balnéaire française) et de la modernisation de la France.
- L’essor remarquable des moyens de transports
Les lignes sont de plus en plus nombreuses.
En 1850, il y avait 3 358km de rails.
À la fin du Second Empire en 1869, il y en avait 16 994km de rails.
L’état soutient tous les grands travaux pour financer les ports, tunnels, voies de chemin de fer, en revanche, tout ce qui est matériel, les constructions de gares et les organisations de services de transports sont organisés à des services privés.
On abouti a 6 compagnies de chemins de fer à la fin du Second Empire (on passe de 20 millions à 113 millions de voyageurs) qui associe industriel et financier. Progressivement, les trains desservent les 2 principaux ports du territoire : Havre et Marseille. De grandes compagnies maritimes sont créées et aménagées. Le paquebot à vapeur se développe et prend le pas sur la voile.
Le télégraphe électrique se développe dans tous le pays (Havre : 1854).
- Les transformations sociales
- Une population encore majoritairement rurale
La France, sous le second empire de 1851 à 1870 est dominée par le monde rural. La population rurale représente près de 70% de la population totale du pays et l’agriculture 50-55% des actifs.
Durant cette période, la société rurale connaît des transformations : diminution de la population rurale et de la population actuelle agricole sous le triple effet de l’industrialisation, de l’urbanisation et de la tertiarisation. Le développement de l’industrialisation fait disparaître peu à peu le travail à domicile. Ces transformations ont lieu tout au long du 19e siècle, elles sont encouragées par l’état et les techniques se modernisent. La population rurale la plus pauvre part dans les usines en ville, c’est l’exode rural mais il n’est pas massif.
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