Les pays exportateurs de pétrole
Commentaire de texte : Les pays exportateurs de pétrole. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Guilhem Dupouy • 26 Mars 2017 • Commentaire de texte • 1 046 Mots (5 Pages) • 701 Vues
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Le corpus est composé de deux documents, le premier, qui est une carte en deux parties, soulève deux points importants : qui sont les pays producteurs de pétrole, c'est à dire qui possèdent le pétrole, mais également qui sont les pays utilisateurs de pétrole. Ce document est paru en 2004 par le BP Statistical Review Year End 2004 et Energy Information Administration. Il est donc signé par la patte d'une des plus grandes compagnie pétrolière, BP la grande compagnie britannique. Le second document est un extrait d'article tiré d'un site internet, publié en 2010. Il expose pour sa part comme son titre l'indique, « Les différents types de compagnies pétrolières ». A l’initiative de ce document on retrouve une autre compagnie pétrolière de renommée mondiale, le français Total.
On se demande ici quels sont les acteurs, les flux mais aussi les débats autour du pétrole, véritable matière première de la mondialisation ?
On observe sur le document une bipolarité entre les acteurs du pétrole. En effet on a d'un coté les pays dit producteurs (propriétaires) de pétrole. Sans grande surprise le Moyen-Orient s'impose comme étant « La » réserve de pétrole mondiale, contrôlant plus de 60% des réserves mondiales de pétrole. Plus précisément, l'Arabie Saoudite en tête du classement possédant 22,3% des réserves mondiales, soit environ 262,73 Milliards de barils, devant l'Iran ayant des réserves 2 fois plus petites avec 11,2%, précédé par l'Irak le Koweït et les Émirats arabes unis chacun au dessus d'une réserve contenant entre 8 et 10% de la quantité mondiale de pétrole, équivalant à une centaine de Milliards de barils. Ces pays du Moyen-Orient, sont situés sur de véritables mines d'or de la mondialisation, le pétrole est utilisé partout, essence, plastique,industrie, cosmétique, détergent,combustible, textiles... La possession de cet « or noir » confère ainsi à ces pays une source de revenu importante mais aussi de fait une certaine notoriété.
Mais ces réserves paraissent presque maigres face à la demande démesurée du plus grand consommateur de pétrole au monde, les États-Unis d'Amérique. Ce monstre industriel engloutit plus de 20 millions de barils par jours, et ne possède que 2 petit pourcentage de la réserve mondiale. Il doit donc procéder à une importation pétrolière très importante en sollicitant le Moyen-Orient, ce qui donne à ce dernier, indispensable aux États-Unis, un statut de pivot au sein de la mondialisation. La mondialisation connaît d'autre grands gourmands de la mondialisation, comme le géant chinois qui consomme entre trois et 6 milles milliers de barils par jours, à peine devant le reste de nos BRICS, le Brésil, l'Inde et la Russie qui utilisent chacun entre 2000 et 3000 milliers de barils par jours, tout comme le Mexique le Canada et le duo franco-allemand.
Ce document de 2005 nous fait porter un regard sur le passé, en effet depuis, les réserves de pétroles ont diminuées mais pas forcément leurs consommation. Alors que les pays développés tendent vers une diminution de leur consommation pétrolière, les pays émergents voient leur consommation pétrolière augmenter, conséquence de leur développement.
Le second document fait écho au premier au niveau de la nationalité des propriétaires des plus grandes entreprise pétrolières mondiales. On retrouve bien nos gloutons du pétrole à la tête des majors, entreprises de renommée internationale aux chiffres d'affaires élevés. Les américains Exxon Mobil et Chevron dominent le marché aux cotés des britanniques BP ou encore du petit français Total. Le Moyen- Orient possède également ses propres compagnies, contrôlées en majorité par l’état pour les membres de l'OPEP (organisation des pays exportateurs de pétroles.). Enfin les pays émergents se lance dans la course au pétrole avec des compagnies privées, véritables étoiles montantes de la mondialisation, Sinopec possédait par exemple le deuxième plus gros chiffre d'affaire mondial en 2014.
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